Le blog de soumis-de-madame

 

Ami lecteur, là encore c'est un transfert de texte depuis mon ancien blog. C'est vrai que je ne fais pas preuve de beaucoup d'imagination, mais j'aime bien ces textes et j'aime bien les faire partager.  je trouve celui assez sympathique. Peut-être y reviendrais-je dessus pour y apporter quelques améliorations de style, mais je n'oublie pas que le mieux est l'ennemi du bien.

 

Mais maintenant il va falloir que je pense à Madame, parce que Madame je crois qu'elle ne serait pas contre un texte sur Elle. Et puis je suis certain qu'Elle aimerait bien savoir ce que je peux écrire sur Elle. Et puis comme ça si j'écris mal Elle me punira. Et puis même si j'écris bien Elle me punira quand même pour ne pas l'avoir écrit plus tôt... Parfois je me dis que j'ai dû être Dominant dans une autre vie...

 

Allez, Ami lecteur! je te souhaite une bonne lecture.

 

 

Ballade pour mes anciens Maîtres



- Où t'en vas-tu de ce pas leste camarade?

Courir la gueuse ou assister à la parade?

- Non, mon ami, je m'en retourne en Wallonie

Car c'est là-bas que m'y attend la belle Annie.

Vois-tu mon gars c'est au Pays que je retourne

Revoir ma mie avant qu'une autre me détourne. 

** 

- La Wallonie, c'est ton pays? Mais je connais!

Ô, il est là-bas des braves gens que j'aimais

Et pour lesquels sans conditions m'serais damné

- Hé ben pourquoi te v'la en France si tu t'pâmais?

Fallait rester et avec Eux continuer

Que d'être ici pour y danser le menuet!

** 

Mon gars c'est vrai, tu as raison, c'est vérité

Y avait pas l'choix que d'les laisser et de partir

Crois-moi Wallon ça m'a fait mal de les quitter

Surtout qu'le Maître avait fini par me haïr.

- Dis donc l'François, de regretter c'est bien curieux:

Des braves gens que tu aimais sont si furieux?

**

- Je sais Wallon que tout ceci est compliqué

Mais dans la vie rien n'est très simple ni aisé

Et si souvent dans leur maison j'ai astiqué

Voire même à Eux donner mon cul pour le baiser

Il a suffi d'un rien pour l'affection briser 

Et pire qu'un chien galeux être méprisé.

  **

 

- Un rien me dis-tu là? Faut-il que je te crois?

Pour être du mépris la victime abhorrée,

Maudite et obligée de supporter sa croix

De tous les gens l'insupportable logorrhée ?

Qu'as-tu donc fait d'horrible et si abominable

Et que tu sois donc jugé si impardonnable?

  **

- Tois fois rien selon moi, trois fois trop selon Eux,

Lui Qui m'avait guidé, protégé, libéré

Sans m'en parler m'a rendu malheureux

Vouant à l'oubli nos moments par moi narrés.

Si tous n'étaient pas dignes de postérité,

Le néant total ne l'avaient mérité.

** 

 

J'ai gémi car entre toutes cette douleur

Surement la plus atroce que j'ai reçue

De mes anciens Maîtres quand soumis j'étais Leur

Celle-ci me fit plus mal qu'un seul coup de massue.

Ce qu'avec le lecteur  alors j'ai partagé

Je le perdais sans avoir pu m'être arrangé.

  **

 

Est-ce là le Dominant si juste et si bon

Que j'avais connu respecté voire aimé

Infatigablement ce durant huit saisons?

J'étais solitaire malheureux désarmé.

Mes textes par Lui approuvés le gênaient tant 

Pour faire de ce blog un lieu inconsistant?

  **

 

Wallon, non, je ne le crois pas un seul moment

Trop de choses communes à jamais nous lient

Pour croire que la décision d'effacement

Devaient faire que nos liens serrés se délient.

L'unique fois où l'un l'autre n'avons parlé

Fut suffisant pour de Leur vie être annulé.

  **

 

Etait-ce alors d'un Maître devant l'accident

La fierté agacée par  jessy révoltée

Ou bien plutôt l'envie depuis un long moment

De faire qu'à l'oubli tout soit emporté

Pour qu'ainsi les Maîtres et puis Leur ex-soumise

Aient donc de nouvelles vies qui Leur soient promises?

  **

 

Au fond, Wallon, tu sais, tout ça m'est bien égal

Puisque, c'est sûr, on ne refait pas le Passé

Et on est condamné à vivre avec son mal

Si on n'a pas appris à pouvoir s'en passer

Et si par chez mes anciens Maîtres tu passais

Ce serait bien si mon bonjour tu Leur laissais.

  **

 

Avant que d'aller retrouver Annie la belle

Dis-Leur que souvent je pense beaucoup à Lui

Et que tous mes hommages sont aussi pour Elle

Et que mes souvenirs peuplent souvent mes nuits.

Et si te retrouves à genoux tout nu devant Eux,

Oublie Annie, dis leur "Oui Maîtres !" et sois heureux!

 * * 

 

 

 

 

  Fait en l'An de Grâce 2012, le 22ème jour du mois d'octobre, à vingt-trois heures et trente-trois minutes.

Jeu 7 fév 2013 Aucun commentaire