Le blog de soumis-de-madame

Lettre à mon plagiaire
(à lire avec des pincettes et en se bouchant le nez)

 

Mon cher plagiaire, il y a peu j’ai découvert

Qu’anonyme lecteur de mes récits tu fus.

Lecteur car de ce titre tu vins sous couvert,

Inconnu car tes commentaires aucun n’ai eu.

Pourtant, j’ai la preuve que tu es bien venu

Puisqu’un de mes textes tu as su recopier

Et l’étaler sur un site payant de cul

Moyennant quelques mots à peine modifiés.

 

Alors comme ça mes vers t’ont plu à ce point

Que tu t’en es emparé sans un coup de poing

Comme un malfrat rampant de sous la pègre basse

Qui en loucedé lâchement va faire un casse ?

Crois-bien que je t’admire putride salaud

Puisque tu as su entre deux vieilles et leurs sacs

Me trouver une place, toi le vil maraud,

Et me voler des vers en un lâche fric-frac.

 

Etais-tu obligé de changer cinq-six mots?

Tu aurais dû garder le tout et sans aucun boulot

Dire que de ton cru ce poème est l’un

Ainsi de prétendre tien ce qui n’est qu'emprunt.

Tu n’es pas un idiot car tu aimes le beau

Et copies le noble car n’es pas au niveau.

 

Quand je lis mes vers ainsi mal utilisés

Pour le badaud stupidement l’abuser

Je t’avoue que, oui, j’ les ai imaginés

Tels des roses jetés sur la fosse à purin

Bien que soignées avec la merde plein tes mains,

Bien loin du destin pour lesquels ils étaient nés.

 

A vrai dire ça me laisse plutôt sceptique

Comme l’est la fosse qui te sert de logis.

Ton geste, pauvre digéré, n’est pas mystique

Non, crois-moi, ce n’est pas non plus de la magie.

Et quand je lis mes mots étalés sur ton site

Entourés de tant de culs ainsi que de bites

Je sens toutes les odeurs qui vont avec,

Notamment la tienne, misérable fennec !

 

Mais quelle mouche a donc bien pu te piquer

Pour avoir osé faire ce que tu as fait ?

Quel marais répugnant a bien pu te voir naître

Toi qui chez les autres s’en vient leur herbe paître ?

As-tu l’intention de revenir chez moi

Et choisir à ta guise te croyant le roi

A qui tout est dû sans que te justifier

Ou besoin soit pour toi de me le notifier ?

 

Toi le vil inconnu malpoli, sans vergogne,

Qui sûrement se nourrit d’infâmes charognes

Je t’imagine tapi dans l’ombre sournoise

Aux aguets pour ton vol, la lippe bien narquoise

Le visage ridé tel la peau de tes couilles -

Chose avachie entre tes jambes qui pendouille.

 

Si ta seule jouissance désormais n’est plus

Dans la bandaison puisque, bien sûr, tu n’peux plus.

Aussi te rabats-tu sur ce que tu sais faire

Et détruis-tu chez l’autre ce qu’il a su faire ?

Je ne te connais pas et je ne te vois pas,

Mais il te faut savoir avant que ne te perde,

Ce qui te trahis c’est bien l’odeur de la merde

Qui toujours avec toi sera à chaque pas.

Tu quitteras ce monde comme y as vécu :

Dans une chiure ultime par un trou du cul.

 

La terre refusera de te digérer

Le feu lui-même ne pourra te consumer

L’eau s’écartera plutôt que de te mouiller

L’air t’évitera plutôt que de se souiller.

En Enfer Satan lui-même te vomira !

Mais où donc est le Paradis des cancrelats ?

A cette question sans détours réponds céans

Car sans réponse, n’attends plus que le néant.

 

Dis-nous donc de quel vin tu fabriques la lie ?

Mais quel est ton nom pour qu’à jamais on l’oublie :

Est-ce « pelure d’étron » ou alors « vomissure »,

« Cancer fécal » ou bien tout simplement « ordure ».

Certains pourraient en toute bonne foi me dire :

« Est-il si important au fond de le savoir?

Oui- vous répondrais-je en dehors de toute ire

Car si c’est le vôtre, le changer va falloir ».

 

Tu n’aurais pas dû faire ce que tu as fait

Ô morte sangsue à la chair qui se défait.

Va et fais donc preuve d’un peu de courage

Et retire ce texte sans autres ambages!

Et ne t’en sers donc plus à des fins commerciales

Car ce texte d’hommage n’a rien de bestial.

Tu t’honorerais fort en faisant diligence

Sinon sois maudit toi et puis ta descendance!

Mais si tu es bien tel que je crois le savoir

De descendance tu ne peux pas en avoir.

 

 

 

Dim 24 fév 2013 2 commentaires
Voila qu’étonne sur mon cul, je suis tombé
que de lire ce texte ne ressemblant pas a celui qui l'écrit
Mais au fur et a mesure de la prose, je sait et j'ose
Dire merci de dénoncer le scélérat pour que ses méfaits ne soient plus lut
Jesse mon ami, soit du moins fier de tes écrits fussent plagiés par le trou du cul.
Car lui ne peut rien pondre de son fion car il n'as aucun don.
Maître S. - le 25/02/2013 à 12h32

Maître,
C'est toujours un plaisir que de Vous lire mais ça l'est encore plus lorsque Vous me soutenez dans la dénonciation de ce voleur de texte.
je ne regrette pas tous les efforts déployés car c'est contre lacte que je me bats l'auteur de l'acte comme Vous avez pu le lire, je lui attribue la valeur qu'il mérite, la seule dans laquelle il puisse réellement se reconnaître.
A nouveau merci.
je Vous demande de bien vouloir transmettre mes hommages respectueux à Maîtresse J.
Respectueusement
jesse, soumis de Madame

soumis-de-madame
Bonjour jesse,
Mes respects à Madame.
Là, tu as fait fort! Oufti!!!
Je me demande si quelqu'un va plagier celui-là... sourire...
asnaëlle, soumise de Maître Eric.
asnaëlle - le 25/02/2013 à 13h41

Bonsoir asnaëlle,
je te demande de bien vouloir transmettre mon salut respectueux à ton Maître.
je crois que le plagiat était lui-même un acte violent qui méritait au moins autant d'énergie dans la réaction.
Mon plagiaire est comme un pique-assiette qui s'invite à notre table sans autorisation et qui repart en plus en nous piquant les couverts: tout cela méritait bien un petit"compliment" bien troussé sur mesure, non?
je vais peut-être demander à une marque de papier-toilettes si elle ne voudrait pas me sponsoriser...
Allez, on tire la chasse et on oublie.
Merci pour ton commentaire qui me va droit au... coeur.
je te demande également de bien vouloir dire à inachis que j'ai apprécié sa réaction initiale digne d'un bon soumis.
jesse, soumis de Madame

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