Le blog de soumis-de-madame
Souvenirs, souvenirs... (partetou)
Certains d'entre vous sont en train de se dire que jesse et jessy sont une seule et unique personne.
C'est vrai et c'est faux.
C'est vrai car les empreintes digitales ou des tests génétiques seraient là pour le confirmer. Il n'y a donc pas besoin de se perdre en conjectures sur une question qui possède déjà sa réponse.
C'est faux car l'esprit qui m'animait à cette époque-là n'est pas celui qui m'anime aujourd'hui.
Madame en m'ayant fait l'honneur de m'accepter comme soumis m'a demandé de retrouver mes attributs virils car c'est comme cela qu'Elle aime les soumis. C'est une Domina: on fait et on ne discute pas.
Certes Elle est atypique, mais ne le suis-je pas moi-même? Donc, quelque part, N/nous étions faits pour N/nous entendre.
Le soumis qui écrit aujourd'hui est un homme avec un esprit d'homme. jessy était un homme qui écrivait au féminin non pour tromper le lecteur mais parce que c'était là la volonté de ses anciens Maîtres. En fait, ce n'était pas si contraignant que cela de le faire. C'était même parfois intéressant puisque certains s'y sont laissés tromper à ne pas vouloir lire le blog depuis le début et à ne le prendre qu'en route; j'étais sincèrement désolé pour ces gens d'avoir à leur rappeller que je n'étais pas une femme mais un homme, un soumis, certes, mais un homme qui ne se travestit pas et qui parle -et chante- avec une tessiture de baryton. Mais cette situation au fond de moi m'embarrassait car, quelque part, j'avais l'impression de tricher avec ces gens-là.
Ce que m'ont fait vivre mes anciens Maîtres était passionnant parce que j'étais prêt à accepter avec Eux de nouvelles expériences, à m'enrichir de la Leur mais également de celles de tous ceux et toutes celles que N/nous rencontrerions, tout comme je suis prêt aujourd'hui à en faire de même avec Madame.
Alors, oui, ce texte évoque beaucoup de nostalgie en moi, car ce fût quand même un moment plutôt intense sur à peu près une douzaine d'heures, des moments comme j'en vis aujourd'hui avec Madame également. Cependant la nostalgie, c'est l'évocation des bons moments du Passé, c'est quand même le passé.
On sait que ça ne reviendra plus.
On en profite quand même en se le remémorant pour mieux en tirer les leçons et également en faire profiter ceux qui n'ont peut-être pas eu l'occasion de lires ces textes avant.
C'est pour ceux qui n'ont pas eu l'occasion de lire ces textes que je les ressors - grâce à mon ancien Maître Qui me l'a transmis -
Voici la suite de Sérénade pour une soumise. Profites-en, Ami lecteur, car la deuxième partie recèle quelques pépites.
Sérénade pour une soumise (2ème partie)
Cher lecteur, voici donc la suite de l'article.
Si tu es venu jusque là, c'est que la première partie t'a séduit. J'en suis heureuse. Si tu as vraiment aimé la première partie, va jusqu'au bout de la deuxième. Elle en vaut la peine. Et si tu trouves que c'est bien, fais alors connaître mon blog autour de toi. Et dis-toi bien que quand je ne le précise pas, tout ce qui y est écrit s'est réellement produit....
7ème station
Tout le monde est à table.
C'est le moment de détente. L'entracte qui permet de faire retomber la tension, recharger les batteries et parler de sujets plus ou moins importants sans forcément être liés avec ce qui vient de se passer.
C'est aussi le moment où les véritables personnalités se libèrent en partie et font apparaître non pas des faiblesses mais d'autres forces plutôt insoupçonnées: convivialité, regards moins durs complicités entre Maîtres qui se connaissent depuis pas mal de temps, entre Maîtres et soumis également.
Ce qu'il y a d'agréable dans ces moments pour une soumise c'est d'être actrice et spectatrice.
Actrice de facto puisqu'il faut quand même faire le service, donc vous bougez autour des convives vous enquérant de savoir s'ils ont faim, s'ils ont soif, si tout va bien. Maîtresse M. supervise tout cela puisqu'elle est également la Maîtresse de Maison et qu'elle a confectionné pour ses invités de délicieux mets auxquels tout le monde fait honneur. Mais pensant également à ses invités, elle leur a également préparé la possibilité de se faire des sandwichs avec des petits pains achetés à profusion. L'appétit va bien. Les gens se régalent et se reposent de manière décontractée.
Spectatrice également car, je suis comme ça, j'aime regarder les gens, les choses, surtout quand c'est nouveau pour moi.
Une maison où je pénètre pour la première fois laisse libre cours à mon imagination. En fonction de ce que j'y vois je ressens la façon dont les gens vivent s'organisent quelles sont leurs priorités et la maison me dévoile son âme et me parle de ses Maîtres. La Maison de Maîtresse M. me dit qu'elle se sent bien car elle est organisée et même si tout n'est pas encore fini dans les travaux en cours, les choses avancent sûrement au rythme où elles doivent avancer. Le calme y règne. C'est le chat de la maison qui me l'a dit par son comportement de chat: sûr de son fait donc absolument pas effrayé par tous ses mouvements, même si cela le dérange un peu dans son quotidien. Un chat très sociable puisqu'il sait se faire comprendre de n'importe qui et qu'il a senti en moi celle qui pouvait lui ouvrir la porte pour l'aider à entrer où sortir de la cuisine.
La tension est bien retombée, la chaleur a diminué, les batteries intellectuelles semblent s'être rechargées, je sens qu'il faut débarrasser un peu la table, laver quelques tasses de café, commencer à ranger les flûtes à champagne pour éviter à Maîtresse M. d'avoir à le faire et pour m'éviter également d'avoir à le faire après la séance : dans quel état serai-je? Serai-je en mesure de le faire ou me retrouverai -je hagarde à me questionner du style "Mais où suis-je? Où cours-je? Dans quel état j'erre?"
8ème station
C'est le moment de remonter.
Monsieur C. suggère à tout un chacun de bien vouloir prendre son verre rempli afin de ne pas souffrir de la déshydratation dans le Donjon. Joignant le geste à la parole, Monsieur C. prend son verre de vin et la carafe à vin. D'autres prennent leur flûte de champagne -dont moi puisque l'on m'a accordé cet honneur et compte tenu du fait que j'ai moi aussi mes petites faiblesses - la majorité des convives préférant s'abreuver d'eau.
Et nous voici de nouveau dans la chaleur du Donjon.
Maître S. m'appelle.
Il veut s'essayer à une nouvelle combinaison de bondage. Il me fait mettre chevillardes et poignets de soumission ce que je fais.
Mais au dernier moment, il passe la main à Monsieur C.. Quoi de plus normal car jusqu'ici, Monsieur C. avait été plutôt discret. Et puis le bondage c'est Sa spécialité à Monsieur C.. Il aime ça, on le voit pour les spectateurs, on le sent quand on est entre ses mains. Il voit où il veut en venir. Il a l'air d'être comme un joueur d'échecs avec plusieurs coups d'avance en tête. Et, donc, très rapidement, je me retrouve avec une première série de liens qui m'entravent principalement le haut du corps, mains derrière la tête. Puis, vient une nouvelle série avec des cordes plus épaisses.
Je sens que Monsieur C. va s'essayer à une suspension avec moi.
Et quelques minutes plus tard, c'est effectivement ce qui arrive: me voici dans les airs.
Pas très loin du sol, certes, mais ne touchant plus pied à terre. Monsieur C. voit que je ne suis pas forcément à mon aise et que, malgré tout ma bonne volonté, j'ai des limites peut-être dues à un manque d'habitude de ma part. Etre suspendue, même quelques instants, est une sensation étrange. Pour le cas précis elle participait d'un ensemble de sensations qui s'associaient, s'additionnaient les unes aux autres. L'objectif de me suspendre ayant été atteint, il consent à me reposer à terre rapidement et me défait les liens qui ont principalement servi à me suspendre.
9ème station
Naïvement je pense que Monsieur C. va me délier du haut du corps également...
-"Voilà!-me dit-il-, je te laisse entre les mains de Maîtresse M. et Maîtresse J.".
Nous allons de surprise en surprise.
C'est vrai que de me voir attachée ainsi leur a peut-être donné quelques idées d'association. Je les entends discuter derrière moi sur la façon de se disposer autour de moi car l'une est gauchère et l'autre droitière... Finalement elle s'accordent sur le positionnement.
Et le trio Maîtresses-soumise entame une nouvelle démonstration sur l'art de faire sortir "à l'ancienne" la poussière des fesses. Elles n'oublient pas non plus de me montrer à quel point dans "pince à linge" les mots "à" et "linge" ont si peu d'importance. Je suis recouverte de pinces à linge. J'ai une coiffure retournée de chef indien entre les jambes tandis que les clochettes au bout de mes seins ont été remplacées par des pinces à linge... Il y a un certain rythme de pris et je ressens bien les différences de style.
Pour la soumise que je suis, je n'ai pas encore l'habitude de ce mélange de genre et j'ai un peu de mal à gérer ces différences d'intensités, l'une fixe l'autre variable. Pourtant, j'arrive à un moment où j'ai l'impression de ne pas ressentir les coups aussi intensément bien que ceux-ci n'aient absolument pas diminué de rythme ni d'intensité.
Je crois que je rentre en phase avec les deux Maîtresses et à accepter ces différences de traitements.
Quelle est celle qui tape le plus fort? Franchement, je n'en sais rien. Tout ce que je sais c'est que c'est différent. Au résultat, je vous laisse admirer la photo. A vous de me dire quelle est celle qui tape le plus fort...
Désolé, ami lecteur, mais il n'y a plus de photos...C'est comme ça.
10ème station
Je remets des lumignons car beaucoup se sont éteints. Tous sont désormais à nouveau allumés. La lumière du début de la séance est revenue.
La fatigue se fait sentir chez les participants.
Maître S. exige un massage. Il me tend une huile de massage prêtée par Maîtresse M. et Monsieur C..
Je me mets au travail en préparant un matelas au sol. Pendant ce temps, Maître S. se déshabille et s'allonge sur le ventre comme il en a pris l'habitude avec moi à chaque fois que je le masse. Il se laisse faire désormais et sait quelle est ma façon logique de procéder: descendre depuis les cervicales jusqu'au bout des pieds, sans oublier les bras en cours de route.
Masser un corps, quoi de plus érotique que de voir une personne s'abandonnant à vos mains et se laissant faire en somnolant presque. Quoi de plus gratifiant également que de respecter ce corps offert et de le pétrir sous vos mains pour en extirper les moindres traces de fatigue, le faire se délasser, d'être parfois vigoureuse avec lui mais toujours dans l'esprit de mieux le revigorer. Il fait chaud dans ce Donjon et le fait de masser me fait encore mieux ressentir cette chaleur. Les bougies remplacées quelques instants plus tôt ne sont certainement pas étrangères à cette chaleur.
Mais peu importe la température: je demande si quelqu'un d'autre veut bénéficier d'un massage.
Monsieur C. me demande de lui en faire un.
La démonstration faite avec Maître S. lui a convenu. Seul impératif, ne pas lui toucher une certaine partie de son corps qu'il a fragile.
Ami lecteur, ne compte absolument pas sur moi pour te dire quelle est cette partie. Si tu viens un jour chez Maîtresse M. et Monsieur C., tu le verras bien toi-même.
Monsieur C. est plus grand que Maître S. . Les blagues fusent entre Dominants qui sont assez taquins entre eux. Mon patient se laisse faire mais commence à faire l'objet de quelques remarques. Il répond par une attitude digne et oppose le silence méprisant à la raillerie des autres.
Et là, l'un de mes Maîtres me fait remarquer que j'ai chaud. Et c'est vrai que j'ai chaud. Il fait chaud dans cette pièce et masser un corps, ça donne chaud également.
Je suis plongée dans mon affaire et essayant d'entretenir la conversation avec mes Maîtres, je me fends d'un: "Il ya plus de surface à masser qu'avec vous Maître...".
Grande rigolade chez les maîtres tandis qu'un ange passe pour moi. Mes propos sont vite déformés : "Insinuerais-tu jessy que Monsieur C. devrait maigrir?".
Grand moment de solitude pour moi...
Comment vais-je me sortir de ce mauvais pas? Je crois que je suis fichue. Je suis malheureuse en même temps d'avoir peut-être vexé Monsieur C. involontairement car mes propos ne se voulaient absolument pas être une attaque contre son physique. Je serais bien mal placée pour le faire compte tenu du mien.
-"Non, je n'ai pas dit ça, Monsieur C. est plus grand que Maître S. Il a certainement été sportif : je n'ai senti aucune trace de masse graisseuse sur ses jambes. Il est bien charpenté... " Oh là là! Je me fais l'effet de marcher dans des sables mouvants avec des chaussures en plomb.
J'ai compris que le mieux est de me taire et de terminer mon massage correctement. Il ne faudrait pas en plus que je rate le massage. Les Maîtres sont cruels et vous piègent facilement: c'est le jeu. Il faut l'accepter.
11ème station:
Le massage estoit fini.
Seigneur C. s'estoit mis debout de sur ses pieds.
Point d'austres gens parmi les Sires et Dames pour se délasser dessous les mains de soumise jessy.
Soudain, troublant le silence, on entendit Messire C. prononcer ces funestes paroles:
"Oyez, Oyez! Moi Seigneur C., Maistre en ces lieux de Mon Donjon, vais faire subir le chastiment à cette soumise qui s'estoit permise d'évoquer ma personne en des propos qui en d'autre lieux l'auriont condamnée au buscher rougeoyant des Enfers!
Que la soumise s'avance et se présente au Seigneur séance tenante!"
La gueuse s'avançait, esfrayée par le Seigneur et certaine de sa mort à venir.
Point n'estoit besoin de valet, bourreau ou autre laquais!
Le Seigneur icelui ne vouloit point laisser à d'autres tristes sires
la charge d'enchaisner à la croix de Saint André celle qui parloit trop.
"Ta témérité mérite chastiment, vilaine!
Tu vas donc taster du martinet et du fouet et tu me conteras si après t'avoir frappée ta langue estoye autant pendue qu'il y a quelques minutes!"
La malheureuse aurait voulu implorer clémence au Maistre céans, mais elle vit dans les yeux du Seigneur que point de pitié il n'y aurait.
Les membres écartelés sur la croix, la pauvresse attendait.
Personne pour la sauver, elle estoit seule implorant Sainte Rita.
Le Seigneur s'avançait, martinet bien en main tel au combat un chevalier armé de sa masse d'armes.
Les lasnières frappaient la chair de la malheureuse
Avec soumission les coups elle acceptait.
Vint le le fouet redouté. Tous les serfs des environs connaissoient la passion de Sire C. pour le fouet.
D'aucuns estoient saisis d'effraie destre l'objet du courroux de son Seigneur et de son fouet.
La servante coupable et innocente s'estoit préparée aux épousailles de son corps d'avec la lanière acérée.
Le bruit sec de leur première usnion résonnoit dans toute la salle.
Dames et Seigneurs présents s'esbaudissaient à l'art du Sire tandis qu'Icelui revenait avec le cuir.
Clameur dans la salle, servante soumise dominée par le Seigneur et son fouet.
Le spectacle plust au Seigneur qui s'en estoit rendu compte.
Dans sa grande sagesse, il mit fin au supplice presfèrant garder en mémoire la beauté du moment et non pas la souffrance d'une gredine pouvant estre encore utile.
Lesson estoit donc donnée et point besoin n'estoit de continuer.
Détachée, la bougresse à son son service s'en retourna satisfaite de son sort remerciant Sainte Rita et le Seigneur des lieux, prête à répandre à qui voudrait l'entendre la légende de la magnanimité d'Icelui.
Oncques ne l'y reprendrai plus!
12ème station
Où en étais-je?
Ah, oui! Dame E. et chose choisissent de partir après ce moment lyrique.
Il est vrai qu'il se fait tôt dans la matinée. Je rends hommage à dame E. et dis au revoir à chose qui, comme moi, espère que nous aurons l'occasion de nous revoir un jour. Nous avons peu parlé et nous ne nous connaissons pas. C'est un peu dommage. Peut-être lors d'une autre séance.
Maîtresse M. donne des ordres pour aller chercher des boissons et du gâteau. Ce que je m'empresse de faire. Seule dans la cuisine, je prépare ces assiettes avec une part de gâteau, remplis les verres, fais du café, monte, descends, remonte, redescends les escaliers, discute avec le chat des lieux en souhaitant qu'il ne veuille pas s'amuser avec mes joujoux.
Je commence moi-même à ressentir un peu de fatigue corporelle mais aucune fatigue intellectuelle.
Nous ne sommes plus que cinq, quatre Maîtres et une soumise.
Je voudrais que le temps s'arrête au dehors et que cette séance n'ait pas de fin.
Je vois ces quatre Maîtres heureux d'avoir pu passer quelques heures agréables et je suis contente d'y avoir été un peu pour quelque chose. Je suis heureuse qu'il m'ait acceptée dans leur univers et leur en suis très reconnaissante. C'est un moment intense pour moi où je me fiche de tout, de mon rhume, de mes marques de mes fesses rouges bleues et jaunes et du reste: je suis là avec eux et c'est tout ce qui compte.
Maître S. me demande de disposer des matelas à terre dans l'enceinte réservée du Donjon et de les recouvrir de leurs protections. Ce que je fais sans attendre. Pendant ce temps, les Maîtresses vont se doucher pour enlever les traces de la chaleur de cette soirée. Quand elles ont fini, Maître S m'ordonne de venir afin de le laver ainsi que Monsieur Chris. J'ai cru comprendre une certaine pointe de déception chez les Maîtresses devant ce privilège que s'octroyaient les Maîtres. Mais je me suis certainement trompée. Je m'acquitte consciencieusement de ma tâche avant moi-même de me laver.
La chaleur avait été forte et j'étais en sueur. Cette douche était assurément la bienvenue.
Essuyée et séchée, comme me l'avait demandé mon Maître je reviens au Donjon où je retrouve mes Maîtres et mes Hôtes.
"Déshabille-toi et rejoins-nous car ta soirée n'est pas encore finie. Monsieur C. et moi-même voulons que tu nous donnes du plaisir!"
"Oui, Maître!"
Je crois que cette nuit j'aurais donné du plaisir à la terre entière si mes Maîtres me l'avaient demandé.
Ami lecteur, tu me connais un peu maintenant. Pour savoir ce qui s'est passé jusqu'à mon départ, tu peux toujours te brosser. Je ne suis pas là pour les détails croustillants. Pardonne-moi, mais c'est comme cela.
*******
Il est aux environs de 5 heures du matin quand je prends congé de mes Hôtes et de mes Maîtres.
J'espère avoir été digne de mes Maîtres et de ne pas avoir déçu mes Hôtes.
Je suis prête à recommencer, bien sûr, mais ce qui m'inquiète un peu c'est de savoir si l'on pourra retrouver cette intensité. En effet, j'ai eu l'impression un instant qu'il y avait une telle communion d'esprits que réunir tous les facteurs favorisant cette communion pourrait être difficile à renouveler.
Souhaitons ardemment que je me trompe.
Je ne demande d'ailleurs que ça.
Amen!
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Bonus : Présentation de Nos Hôtes
Nom : Maîtresse M.
Spécialité: le martinet, la cravache, la vénération, donner des ordres à exécuter sans attendre, les soumises jambes écartées.
Elle aime: les soumises obéissantes, propres et distinguées. C'est une femme de classe qui aurait pu s'appeler Maîtresse L'Oréal permettant à ses soumises de pouvoir se dire: "Si Maîtresse M. m'a choisie, c'est que je le vaux bien...." . Pour savoir si vous le valez bien, voir plus loin la fiche de Monsieur C. pour les épreuves d'admission.
Elle n'aime pas: les soumises sales, malpolies avec des poils qui commencent à lui faire le récit de ce qu'elles veulent et de ce qu'elles ne veulent pas. Quand Maîtresse M. vous fait l'honneur de vous prendre comme soumise vous n'allez quand même pas commencer à avoir des prétentions? C'est Maîtresse qui décide ce qu'il y a à faire, pas la soumise...Mais pour toutes celles qui remplissent les conditions, c'est du bonheur à l'état pur qui vous attend.
Remarques:
Maîtresse M. est une femme exigeante avec ses soumises car déjà exigeante vis-à-vis d'elle-même: ne la prenez pas pour une imbécile ou vous risquez de découvrir a posteriori qu'entre vos roubignoles -dont vous étiez pourtant si fières - et des raisins de Corinthe confits, la différence sera à peine perceptible -et en faveur des grains de raisins. Pour les candidates, une prévenue en vaut deux: le jury pour les épreuves d'admission est présidé par Monsieur C. et est composé de Monsieur C. (voir fiche de Monsieur C.).
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Nom: Monsieur C.
Spécialité: le bondage sous toutes ses formes, le fouet...
Il aime: les soumises obéissantes, propres, distinguées et sans poils, attacher une soumise en vue de la livrer prête à consommer à Maîtresse M..
Il n'aime pas: les soumises poilues qui commencent à lui dire qu'elles ne viennent pas pour lui mais pour Maîtresse M. uniquement. Comme entrée en matière, il est difficile de faire pire... En revanche, si vous êtes reçues aux épreuves de sélection, je vous conseille le fouet: Monsieur C. vous fait ça à la mexicaine de manière impériale, le cigarillo à la bouche. A côté de Monsieur C., Zorro et Tornado peuvent aller se rhabiller dans leur pampa: il n'y a pas photo, c'est Monsieur C. qui l'emporte haut la main.
Remarques:
Sous des dehors affables et chaleureux, Monsieur Chris dissimule en fait un caractère froid et analytique. Si Méduse était capable de changer en statue de pierre quiconque croisait son regard, le regard de Monsieur C. est capable de vous déshabiller et même si vous avez l'impression de ne pas vous être dévêtue, vous avez alors du mal à comprendre comment vous vous êtes retrouvée toute nue devant lui... Alors, soumise novice, un conseil: n'attends pas qu'il te regarde pour te déshabiller. Monsieur C. ne fait rien sans Maîtresse M.. Pour les épreuves d'aptitude, soyez sûres de votre affaire. Il n'est pas certain que vous aurez une deuxième chance. Entraînez-vous! L'entraînement, il n’y a que ça de vrai!
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