Le blog de soumis-de-madame

Le « NULLISSIME » (suite et fin – du moins N/nous l’espérons)

 

Certains après avoir lu mon dernier récit pourrait être tentés de croire que j’ai beaucoup d’imagination au point d’inventer de telles histoires de A jusqu’à Z.

N’étant pas un tricheur, je ne veux pas non plus les détromper, mais je veux simplement leur dire que je sais mettre en valeur d’une certaine façon la réalité pour la rendre quand même plus supportable à nos yeux.

 

Aussi, comme si le Destin auquel je crois beaucoup, avait voulu me donner un petit « coup de pouce », le sieur XXX réapparaît sur le réseau et me tient un discours qui me fascine littéralement et m’a fait penser au dialogue écrit par Michel Audiard pour le film « Les Tontons flingueurs » tourné en 1963 par Georges Lautner, je cite :

 

« Les cons ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît ».

 

Donc, écrivais-je, le sieur XXX réapparaît par miracle sur le réseau et m’écrit ce message auquel je ne m’attendais pas :

 

De XXX au soumis de Madame, le 14 04 13 à 22h51 :

« - et si je vs proposai d etre le deuxieme soumis de madame... pensez vs qu elle pourrait etre tentee ? j ai vriament de tres belles fesses. » 

 

Pourtant, je pensais vraiment avoir été clair, courtois ferme mais sans mépris et surtout sans insulte. En plus, il avoue implicitement qu’il ment en se présentant comme homme Dominateur et me donnait ainsi entièrement raison dans mon jugement.

Allais-je céder à la facilité, l’abreuver d’insultes jusqu’à plus soif, le « Cahuzaquer » ?

 

Non point, je lui ai simplement répondu ce qui suit :

 

Du soumis de Madame à XXX, le 15 04 13 à 20h33 :

« monsieur,

En dehors d'un culot monstre, je ne vois vraiment pas ce dont vous êtes exceptionnellement doté. j'estime que vous n'êtes qu'un provocateur sur ce site. Quant à vos fesses, au lieu d'un parler, affichez-les en photo, changez votre annonce et déclarez que vous n'êtes qu'une lopette puisque c'est là ce que vous voulez être selon vos propres critères.

Comme vous n'avez pas su ne pas répondre ainsi que je vous l'avais demandé et en total accord avec Madame, N/nous vous plaçons en interdit.

Le soumis de Madame » 

 

À mon sens c’était là la seule réponse possible que je pouvais me permettre avec cet énergumène qui N/nous faisait perdre N/notre temps à Madame et moi.

Pourtant, pourtant, je ne me suis pas senti totalement satisfait car mettre quelqu’un en interdit est une chose que je considère comme grave et importante.

En effet, quand je suis mis en interdit – hé oui, cela m’arrive à moi aussi- mon amour-propre en prend un coup car quand je m’adresse à quelqu’un que ce soit une Domina, un soumis ou toute autre personne, je ne cherche aucune provocation et j’attache une grande importance au dialogue, au respect et à la considération. Donc, je m’en voudrais terriblement si je faisais du mal par mes écrits à la personne à qui je m’adresse. Les mots sont plus puissants qu’on ne l’imagine et en plus ils durent dans le temps si on ne les efface pas, et parfois ils restent dans les esprits même s’ils ont été effacés.

 

Après y avoir réfléchi rapidement, voilà ce que j’ai ajouté à celui qui ne se doutait pas qu’il avait gagné au jeu du « NULLISSIME » :

 

Du soumis de Madame à XXX, le 15 04 13 à 20h40 :

« monsieur,

Mais avant de vous mettre en interdit, je vous remercie de m'avoir procuré tant de matière à produire un récit dont j'ai le secret.

Dommages pour vos fesses, je me les serais bien faites devant ma Domina, mais je saurai me passer de ce plaisir.

Le soumis de Madame » 

 

Ce n’est qu’ensuite que je l’ai effectivement mis en interdit.

Pourquoi l’ai-je fait ? Par méchanceté ? je ne le pense pas car il n’y a rien de méchant dans ce que j’ai écrit puisqu’on ne saura jamais - en dehors de Madame- qui fut N/notre stupide interlocuteur. Mais il y réfléchira peut-être à deux fois s’il tombe sur ce récit où il sera seul à se reconnaître. S’il est sérieux, il aura compris qu’il faut s’affirmer tel qu’on est et ne pas écrire de bobards sur ce qu’est un véritable Dominateur...Et peut-être aurais-je fait œuvre utile sous la direction de Madame en permettant qu’il n’aille pas déranger d’autres Dominas et soumis.

 

Il faut croire aux miracles, car ils arrivent, pas toujours, mais parfois. Toutefois il faut savoir raison garder et avoir conscience qu’on ne fait pas d’un âne un cheval de course.

Bon vent à toi, le « NULLISSIME », mais sans N/nous.

 

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