Hommage à asnaëlle
Pré en bulles -je l'écris comme ça parce que je trouve que c'est plus joli que Préambule:
Ami lecteur, ce texte date de début 2011 et je l'ai transféré de mon ancien blog. Il avait déjà été à nouveau écrit en octobre 2012 grâce à l'obligeance de mes anciens Maîtres pour esayer de restaurer mon ancien blog un peu malmené à l'époque, mais ceci n'est pas l'objet de ce texte. D'autres devraient suivre, mais celui-ci était - et de loin - le plus important dans l'ordre des priorités.
Que mes anciens Maîtres soient remerciés de ce geste extrêmement généreux de Leur part, non seulement à mes yeux mais également à ceux de ma Maîtresse Qui a bien compris toute l'importance que les mots écrits ont pour moi.
Il est une soumise qui s'appelle asnaëlle.
Elle écrit et décrit de façon magnifique sa soumission à son Maître, bien mieux en tout cas que ce que je ne le ferai jamais car elle est assurément entrée dans cet univers et s'y est aventurée si loin que j'en éprouve à la fois du respect, de l'admiration mais aussi de la crainte.
Aussi, quand tu liras ce qui suit, ami lecteur, ne cherche pas à me comparer à elle ni à quelque autre auteur. je n'ai pas d'autre but que de lui rendre hommage car elle a fait de sa vie un art au service de son Maître. Cela vaut bien cette maigre récompense sous forme de vers bancals: qu'elle me pardonne ce crime de lèse-écriture. Là aussi je ne suis qu'une débutante.
Rythmée en soumission
Ta vie n'est que passion
Dans ce que tu ressens,
Et, ce, par tes cinq sens.
*
L'imagine couchée,
La peau prête au toucher
Cinglant du martinet,
Claquant du coup de fouet.
Le chaud d'une caresse
Qui effleure ses fesses.
*
Je la vois bouche bée
Langue prête à goûter
Par son Maître le met
Choisi tel un gourmet
Non pas pour la nourrir,
Mais la faire souffrir.
*
Et de sa vue privée
L'inclinant à rêver
Sous un masque fermé
Ce que son Maître aimé
L'oblige à vénérer,
Forcée d'y adhérer.
*
Les odeurs de la cire,
Bougie que tient son Sire,
Fumée qui ensorcelle
C'est Lui qui soumet celle
Qui hume tout Son air
Tel un chien par son flair.
*
Et l'oreille aux aguets,
Esprit faisant le guet,
Bruits d'une mécanique,
Coups et sons métalliques
Achèvent d'assouvir
Son ouïe de vampire.
*
Transportée par tes sens,
Sans aucune décence,
Étrangère à toi-même,
À ton Maître qui t'aime
Tu t'offres sans Le voir,
Mais toujours dans l'espoir
Que traînée par Ses mains
De nouveau dés demain
En soumission iras
Dans le creux de Ses bras.
* * *
* *
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