Souvenirs, souvenirs...(parteouane)
Comme il n'était pas si mal que ça, je publie l'article d'une soumise de mes bonnes connaissances, article sans photos, certes, mais où l'imagination peut compenser ce manque.
C'est un article en deux parties qui se laisse lire agréablement. Si la première partie vous a plu, je ne manquerais pas de publier la deuxième partie, bien sûr.
Le titre original en est "Sérénade pour une soumise"....
Tout ce qui est écrit s'est réellement passé.
Bonne lecture à tous.
Sérénade pour une soumise
Pour le lecteur qui suit mes aventures, je m'étais arrêtée à un article plutôt nombriliste sur feu mon pelage... Je reconnais sans problème qu'il y a des sujets plus importants en ce bas-monde que mes poils, fussent-ils de ma poitrine ou bien de mon cul. Mais tout cela prenait son sens par le sacrifice que je faisais pour mes maîtres des derniers signes distinctifs de ma vie passée et de ce que je me préparais à me soumettre à d'autres Maîtres aussi exigeants qu'eux. J'avais bien conscience qu'il y allait de la réputation de mes Maîtres, du temps qu'ils m'avaient consacré dans le cadre de ma formation. Je me devais de leur faire honneur. C'était là la moindre des choses. Voici donc pour clore le chapitre des poils disparus et en ouvrir un autre sur l'article que je vous promettais dans ma précédente publication.
1ère station
Samedi 2 avril 201. J'arrive chez mes Maîtres vers 16h30 comme demandé.
C'est Maître qui m'ouvre, Maîtresse étant partie faire quelques courses.
Maître a l'air en forme. Il m'accueille visiblement heureux de me voir. Cela me fait plaisir de le voir heureux comme cela. Avant de me faire mes dernières épilations à la cire, il tient à me montrer le cadre qu'il avait créé pour accueillir asnaëlle, la soumise de Maître Eric qui écrit de si beaux articles sur ses expériences de soumise - je ne peux que vous recommander de les lire car ils sont pur enchantement de l'esprit. La soumise de Maître Eric a un don, une qualité rare de nos jours, celle de vivre chaque moment de son existence de manière plus intense que n'importe quel autre être humain. Tout est émotion dans ce qu'elle vit. Elle est capable de magnifier à tel point son quotidien qu'un grain de poussière devient une pépite d'or sous sa plume.
La pierre philosophale de la littérature existe et c'est la main d'asnaëlle, je vous le dis.
J'avoue après en avoir vu les photos que le décor est tout simplement fantastique.
J'imagine mes Maîtres, Maître Eric et asnaëlle dans cette pièce, surtout après le récit qu'elle en a fait. Quelle intensité il a pu y avoir en ces instants! Si l'on avait pu produire de l'énergie avec l'intensité émotionnelle de ces moments, on aurait pu éclairer Bruxelles pour l'éternité!
J'erre nue à regarder les lieux et essayer de m'imaginer tout ce qui a pu s'y dérouler quelques heures plus tôt. Subitement, alors que ce n'était pas prévu, Maître se met à dire:
-"Puisque tu es là, en attendant le retour de Maîtresse, nous allons tâcher de mettre ce temps à profit.
- Oui, Maître" m'entendis-je répondre mécaniquement.
Déjà préparée mentalement depuis plusieurs heures, je me laisse faire dans un état second. Je sais que je suis là avec Maître, mais je me sens ailleurs. Je ressens les coups de martinet lourds et puissants, le bout de la chambrière tout le long de mon corps entrecoupés des caresses de mon Maître, mais en fait, j'ai l'impression que la douleur est loin de moi.
Je ne cherche pas à provoquer mon Maître, je me soumets sans réagir car je suis dans moi et hors de moi en même temps. Je ne suis plus dans mon corps et j'ai conscience d'y être pourtant. C'est un moment rare que je vis, c'est un palier que j'ai franchi depuis une ou deux séances. Les coups sont durs, mais je les accepte comme faisant partie de moi. Je m'en nourris et fait de ma douleur un aliment que mon corps réclame.
Maître se nourrit également de l'excitation provoqué par mon état qui n'est tout de même pas de l'extase mais qui n'est pas non plus de l'indifférence. Il a peut-être trouvé ma fréquence spirituelle et s'est mis en résonance avec moi pour ne former plus qu'un ensemble entre le dominant et sa soumise. L'excitation est à son comble: je suis à lui. Il fait ce qu'il veut. Il est mon Maître et me le prouve.
2ème station
Maîtresse est de retour.
Elle comprend qu'elle arrive juste après notre séance improvisée.
Je lui présente mes hommages respectueux, comme il se doit, et Maître lui raconte simplement ce qui s'est passé.
J'ai du mal à faire de l'humour car c'était un moment fort que je venais de vivre et d'offrir à Maître tout comme lui venait de me l'offrir de son côté.
Nous changeons de lieu pour le cérémonial de l'épilation. Le corps plié en deux, le ventre sur une table, le dos offert à la cire chaude que Maître étale généreusement.
Application des bandes sur la cire encore chaude pour permettre l'imprégnation sur les bandes.
Arrachage d'un coup sec. Les dernières ruines de mon système pileux disparaissent balayées vers l'oubli par un peu de cire chaude.
Je monte prendre une douche et laver mes bandes. Je regarde la cire se diluer aisément sous l'eau chaude et disparaître par la bonde de la douche. Mes bandes sont propres. Je me change pour partir avec mes Maîtres comme prévu.
Maître m'avait déjà prévenu d'un changement de programme.
La soumise de ses amis était indisponible pour cause d'accident grave. Nous ne serions plus que deux soumises pour cinq Dominants: deux Maîtres et trois Maîtresses.
"Pas de problème, Maître".
Et il allait falloir que je prenne ma voiture.
"Pas de problème, Maître".
Peu importe les changements, j'étais décidée à y aller et ce n'est pas non plus le mauvais rhume qui me tenait depuis plus d'une semaine qui allait m'en empêcher.
Maîtresse est prête et Maître doit descendre se préparer.
"Va chez nos amis, mets-toi à leur disposition pour les aider si nécessaire et fais-toi contrôler pour savoir si tu es bien épilée! Emporte les rasoirs avec toi, au cas où! Et dis-leur que nous arrivons!"
"Oui, Maîtres."
A ce moment-là, je reviens un peu sur terre et me demande si je ne devrais pas varier un peu mon discours. On va finir par croire que j'ai un disque rayé à la place du cerveau à force de dire "Oui, Maîtres".
3ème station
Je me déplace vers le lieu de l'action à une demie-heure de chez mes Maîtres.
Plus la distance se raccourcit, plus j'ai l’impression de fondre comme neige au soleil et d'avoir des bras et des jambes mous et inconsistants.
Je me pose des questions stupides:
-"Dois-je garer la voiture près où loin de chez les amis de mes Maîtres? Dois-je me mettre à genoux tout de suite sans attendre? Est-ce que je vais me souvenir de tout ce que je dois dire? Est-ce qu'ils vont m'accepter telle que je suis ou rechercher la perfection en me faisant raser tout ce qui peut ressembler à un poil? Comment sera l'autre soumise?.... STOP!".
Je me force moi-même à retrouver ma raison.
"Reste comme tu es! Ne change pas! Sois naturelle! Tu te trompes? Ce n'est pas grave. Tu auras, au pire, une punition de principe..."
J'arrive devant la maison. Je me gare, récupère mes quelques affaires. Je ferme la porte de mon véhicule. J'avance au ralenti et me remémore ma première arrivée chez Maître S.. Ce n'est pas chez lui. Je suis seule chez ses amis. Tâchons de bien représenter mes Maîtres. "Fais comme si tu étais avec eux!" ...
Je sonne, j'entends des pas de femmes, des chaussures à talons hauts qui claquent sur le sol. C'est Maîtresse M. qui arrive.
Une voix me souffle: "En courant vite, tu peux être au bout de la ville en moins de trois secondes.. Cours!".
La porte s'ouvre, c'est bien Maîtresse M.
" Bonjour jessy. Tes Maîtres m'ont annoncé ton arrivée. Le chemin n'a pas été trop difficile à trouver?" - me dit-elle en me faisant signe d'entrer, ce que je fais mécaniquement.
Je suis entrée, elle ferme la porte. C'est fichu pour m'enfuir. Je m'agenouille sans m'en rendre compte, elle me tend sa main droite que je saisis avec respect du bout de mes deux mains. Je la porte devant la bouche puis à mon front et prononce les mots que Maître m'a enseigné deux jours plus tôt:
-" Maîtresse, je suis jessy, soumise de Maître S. et de Maîtresse J. qui m'ont demandé de venir avant eux pour me mettre à votre disposition. Je vous présente mes respectueux hommages". Elle porte la main gauche sur ma tête accepte mes hommages et me demande me relever.
"Trop tard pour reculer maintenant, ma grande! Tu va avoir ce que tu es venue chercher.- pensais-je en moi-même. N'oublie pas tes Maîtres, pense à eux!"
Maîtresse M. en impose dans sa combinaison noire qui lui va à ravir. Elle est impressionnante.
Monsieur C. arrive du donjon qu'il finissait de préparer. Même cérémonial de présentation. J'ai le sentiment qu'il me regarde comme un chat regarde une souris... Maîtresse me sort de l'embarras en m'entraînant dans sa cuisine.
4ème station
Nous voilà dans la cuisine de maîtresse.
Belle pièce fonctionnelle avec beaucoup de lumière et une baie vitrée qui donne sur la campagne. On s'y sent bien.
" - Que t'ont dit tes Maîtres, jessy?
- De me mettre à votre disposition pour aider Monsieur C. à préparer le Donjon, de me mettre nue afin que vous puissiez examiner si la façon dont je me suis épilée est correcte et vous convient."
Monsieur C. et Maîtresse M. me connaissaient un peu et m'avaient déjà vue nue chez mes Maîtres du temps où j'avais un système pileux développé.
Nuls mieux qu'eux n'étaient en mesure de faire la différence du type "Avant-Après."
J'ai droit à leurs compliments: ils apprécient l'effort que j'ai fait pour arriver à ce stade qui leur convient. Voilà un chapitre qui se ferme avec soulagement.
Maîtresse M. a pitié de moi et m'autorise à remettre au moins ma chemise par pudeur et pour ne pas avoir froid. Je me mets à sa disposition pour l'aider tandis que Monsieur revient avec un briquet à gaz. Il me demande de le suivre afin de montrer ce que j'aurai à faire à son signal. Le Donjon est à l'étage.
Sur chaque marche il y a un lumignon à allumer. A mi-chemin des escaliers, un bougeoir avec des bougies rouges à allumer également. A l'étage un hall de répartition, une tablette avec encore des lumignons et des bougies parfumées. Puis c'est le Donjon.
Ami, lecteur, je fais une pause à chaque fois que je vois quelque chose de beau et d'ordonné. C'est un Donjon voulu en couleurs sombres où les seuls éclairages directs sont fournis par des lumignons tandis que les autres éclairages sont indirects. Tout est prévu. Il ne manque rien. Non, inutile de me poser des questions, tout y est!
Monsieur, me fait voir encore tous les autre emplacements de bougies et de lumignons. Il n'y a plus qu'à retenir en mémoire. Nous redescendons retrouver Maîtresse M. en cuisine et je me remets immédiatement à sa disposition pour préparer l'apéritif avec elle.
C'est le moment choisis par mes Maîtres pour arriver. Ils offrent des fleurs à Maîtresse M. tandis que Maître me remet ma bouteille de champagne afin que je l'offre comme prévu à notre hôtesse. Pour cela, bien sûr, je me mets à genoux afin de lui offrir humblement mon présent qu'elle accepte avec grandeur. Voir mes Maîtres me rassure un peu. C'est stupide parce qu'en même temps, je sais que je n'ai rien à craindre - du moins pas encore. Vingt minutes plus tard c'est Dame E. qui arrive avec "chose" son soumis qui s'est nommé ainsi lui -même, comme je l'ai appris un peu plus tard.
Dame E. est une belle Domina et par sa conduite on voit que chose est bien son soumis attitré, bien fait, bien plus maigre que moi et avec un très beau port de tête très naturel. Je sens qu'ils doivent bien s'entendre ensemble.
L'ambiance se détend entre les Maîtres. Tous les participants sont là. Maîtresse M. les invite à s'asseoir. Elle me charge d'ouvrir une bouteille de champagne et de servir ses invités, ce que je fais aussitôt. Pour ce qui concerne chose et moi, nous restons debout en retrait pour l'instant, mais nous avons droit au champagne également, ce qui est généreux de la part de nos hôtes.
Les blagues fusent sur les expériences plus ou moins agréables vécues par les Maîtres. Quelques oreilles de soumises ont dû se mettre à siffler...
5ème station
Monsieur C. me fait signe d'aller procéder à l'allumage.
Que de lumignons et bougies à allumer! Un lumignon sur chaque marche d'escalier, des groupes de trois ou quatre harmonieusement disposés. C'est agréable à la vue. Et un chandelier à six avec des bougies rouges à allumer: vous imaginez pour celles et ceux qui sont au courant, un signal aussi puissant à leur vue placé à la fenêtre? "Tiens on dirait que la fête a commencé à battre son plein chez les voisins! Regarde! Ils sont six, un par bougie! Oh tu crois?.. " ou alors les voisins naïfs: "Les pauvres, ils n'ont plus d'argent et ils sont obligés de s'éclairer à la bougie tous les soirs pour économiser sur l'électricité. Notre époque est sans pitié. Oh, oui, ça c'est bien vrai!". Je finis par m'en sortir. Je préviens Monsieur C. qui propose à Maîtresse M. de montrer le chemin à nos invités. Les "Oh" et les "Ah" d'admiration se succèdent. Les invités sont conquis. C'est parti.
Je suis dans un état second: je me sens bien mais détachée de ce qui se passe.
Maître me convoque, en profite pour me fixer des clochettes sur le bout des seins et s'amuse à les faire sonner pour vérifier si elles sonnent bien. Un vrai taquin s'il en est, mon Maître.
Nous sommes chauds tous les deux depuis l'après-midi.
Maîtresse prend sa succession tandis que chose et sa Maîtresse s'occupent dans leur coin. Maître essaye un bondage sur moi et laisse travailler son imagination.
J'ai l'occasion de voir Maîtresse M. et Monsieur C. seuls dans leur coin, spectateurs "étrangers" chez eux. Je ne peux m'empêcher d'avoir un pincement au cœur de les voir sans leur soumise qui vient juste d'avoir un accident.
Quelques minutes plus tard, Maître S. me chuchote à l'oreille:
- "Va te mettre à disposition de Maîtresse M., c'est un ordre. Pendant ce temps, j'irai fumer une cigarette dehors. Elle connaît tes limites..."
- Oui, Maître."
Voilà un ordre que j'aurais pu me donner à moi-même.. Maître aussi a dû remarquer que nos hôtes s'ennuyaient un peu. C'est bien un Maître qui a du cœur pour d'autres Maîtres.
Je m'approche de Maîtresse M. et, baissant les yeux devant elle, lui demande humblement si elle accepte de s'occuper de moi.
Maîtresse M. condescend à accepter ma proposition.
Vous dire que je suis transportée de joie serait tout de même exagéré.
En effet, Maîtresse M. ne se perd pas en finasserie et autre détails inutiles. Elle va directement au cœur du sujet.
Elle me bâillonne et me masque les yeux. Elle aime plutôt le côté cravache, même si elle ne déteste pas le fouet. Et que je le veuille ou non, je vais partager ses goûts sur le champ parce qu'il faut toujours quelqu'un de chaque côté de cet instrument!
Dans la pièce, il fait chaud. Et pourtant Maîtresse arrive à élever ma température externe au point que ça doit être moi qui chauffe la pièce....Je sens que j'ai les fesses rouges. Maître revient.
Maîtresse M. est contente et Maîtresse J. aussi.
Mais, pour maîtresse J., je crois que c'est surtout parce que c'est son tour.
Ah, Maîtresse J et son martinet, sa main qui claque sur mes fesses au point qu'elle se fait mal. "Ah! jessy, regarde ce que ta fesse m'a fait!". J'en suis désolée Maîtresse. Mais en même temps je me demande si vous ne donnez pas un peu trop de pouvoir à ma fesse...
Avec Maîtresse J., c'est différent. Les coups sont portés avec une intensité variable par rapport à Maîtresse M. qui serait plutôt du type "courant continu, puissance élevée". Maîtresse J. serait pour sa part "courant alternatif, puissance variable". Ses coups peuvent être portés délicatement sur les fesses, les hanches, voire parfois, entre les jambes et vous rappeler que les choses de la vie ont parfois un côté pénible...Et puis, subitement, comme si elle entrait en phase avec son martinet et la soumise, les coups se font nettement plus vigoureux, appuyés... Vous avez le sentiment d'entendre les lanières traverser l'air et venir se plaquer sèchement sur vous comme si elles étaient en colère de ne pas pouvoir vous traverser également. Du coup vous les sentez revenir, essayer encore. Et encore... Et quand Maîtresse choisit de s'arrêter, vous vous demandez qui est le plus fatigué des deux: la soumise ou le martinet?
6ème station
L'atmosphère est désormais bien détendue.
La chaleur de la pièce a augmenté et même fenêtre entrouverte, nous avons tous toujours chaud - à l'exception de Maîtresse M..
Je me proposerais bien pour une nouvelle prise en main par elle pour qu'elle puisse se réchauffer, mais si je continue comme ça, avec les fesses que j'ai il suffirait d'y poser la mèche d'une bougie dessus pour l'allumer. Momentanément -lâchement, j'en ai honte- j'écarte cette possibilité de mon esprit. La soirée va être longue, il vaut mieux ménager la bête...
J'ai l'occasion de jeter un oeil de temps en temps sur Dame E. et chose. Son truc à Dame E., c'est le bondage artistique. J'avoue qu'elle réalise des petites œuvres assez agréables à la vue, bien mises en valeur par chose qui possède assurément un corps bien entretenu. Ils ont l'air de bien s’entendre tous les deux, elle assise sur un prie- Dieu et lui priant Dame E. à genoux ou à quatre pattes devant celle-ci. Cela me fait penser parfois à un tableau Renaissance italien, style Martyr de Saint Sébastien, les flèches en moins.
L'atmosphère se détend progressivement. Il est temps pour tout le monde de faire une pause relaxation, les Maîtres en se restaurant et discutant des mérites de certains instruments ou d'autres sujets moins axés sur le thème de notre présence en ce lieu superbe, et moi en faisant le service. Je mets ma chemise car même si le Donjon est bien chaud, la différence de température est assez surprenante dès qu'on en sort.
Ce qui me fait penser, cher lecteur, à la puissance des mots. Les Donjons, tu ne l'ignores point, étaient ces tours centrales dominant tout le reste du Château. Ils étaient le dernier lieu de repli des assiégés lorsque les assaillants avaient réussi à pénétrer dans le château. Et s'il y avait une direction à prendre pour se réfugier, c'était vers le haut. Pour votre humble servante, accéder à un Donjon, poursuivi par ses ennemis, nécessitait de monter vers le Donjon et non pas de descendre dans le Donjon. Tout ceci pour vous dire que je trouve naturel qu'un Donjon de Maîtres soit situé en haut d'une maison et non pas dans la cave. Dans la cave, il vaut mieux appeler cela un cul de basse-fosse ou salle de torture. Gloire à tous les Maîtres dont le Donjon est en haut!
Je me précipite dans les escaliers afin d'être prête à assurer le service. Les Maîtres ont faim et soif. Après tant d'effort de leur part, c'est normal.
Bonus: Présentation de mes Maîtres
Mes Maîtres:
Nom : Maîtresse J.
Spécialité : le martinet, le fouet, le martinet, le gode ceinture, le martinet, les pinces à linge, le martinet, les caresses du bout des ongles, la cravache, le martinet, la fessée, le martinet, la vénération et, heu…ah oui, le martinet.
Elle aime : les soumises obéissantes, respectueuses qui aiment le martinet (un plus) et les débutantes qui souhaitent goûter au martinet. Elle aime les soumises attachées par Maître S. qui n’aiment pas le martinet, comme ça, pas de problème métaphysique : elles apprennent à aimer sur le tas. Et ça marche…
Elle n’aime pas : les soumises allergiques au martinet, aux fessées, aux éperons, aux pinces à linge, enfin bref, à tout ce qu’elle aime.
Remarques :
Maîtresse J est une des plus charmantes femmes que je connaisse tant elle est gentille avec ses soumises en dehors des séances. Mais en séance, Maîtresse J, c’est Maîtresse. Donc, si tu ne veux pas de problème, tu la fermes et tu tends tes fesses! Pour les candidates, une prévenue en vaut deux : les épreuves d’admission ont lieu avec Maître S. pour valider leurs candidatures (voir fiche de Maître S.)
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Nom: Maître S.
Spécialité: toutes, mais le bondage artistique en particulier.
Il aime: les soumises obéissantes et respectueuses
Il n'aime pas: les fausses soumises, celles qui viennent satisfaire leurs fantasmes sans se préoccuper du plaisir de Maître.
Remarques:
Courtois et prévenant, pour Maître S., une soumise en bonne santé endure mieux qu'une soumise malade. Il veillera toujours à ce que vous vous portiez bien avant. Après aussi, bien sûr, qu'est-ce que vous croyez.?
Pour les fausses soumises, il a ce qu'il faut pour que vous conserviez un souvenir inoubliable de ce qu'est la soumission. Venez et vous comprendrez pourquoi on l'appelle le Maître des Sens (pour celles qui ont déjà oublié, vous en avez cinq et si Maîtresse J passe après, vous en aurez dix...).
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Ami lecteur, ne t'inquiète pas, la suite va venir. Elle sera encore meilleure que la première. Allez, à bientôt pour la suite...
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Souvenirs, Souvenirs.
Mes Amitiés à ta Maîtresse.
Maître,
je Vous remercie pour Votre commentaire.
Oui, des souvenirs, c'est ce qui reste.
Le temps passe.
je Vous demande de bien vouloir transmettre mes hommages à Maîtresse J.
Madame ne manquera pas de lire Votre commentaire et, en Son nom, je Vous remercie pour Elle.
Respectueusement
jesse, le soumis de Madame