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Comment Madame et Son soumis ont sauvé l'humanité

 

Quand je tenais mon ancien blog j'écrivais souvent que tout était dans le titre. Une fois que vous avez le titre l'article vient tout seul, c'est une question de sensations. Cet article est vrai à au moins 98%: aussi je laisse à votre perspicacité quels pourraient être les 2% de pure invention à l'intérieur de ce produit. Tout ce que je peux te dire, Ami lecteur, c'est que tous les ingrédients d'un bon polar de Science Fiction sont là... j'espère simplement que tu ne vas pas t'ennuyer. je sais également que grâce à Madame, j'ai une nouvelle lectrice à défaut d'une admiratrice, aussi, pour cette nouvelle lectrice et amie de Madame, il faut que j'écrive bien car sinon, Madame va me punir... En fait, en y réfléchissant à nouveau, peut-être faudrait-il plutôt que je l'écrive mal cet article parce que j'aime bien quand Madame me punit. Ah la la, je suis incorrigible....

 

Pas plus tard qu'hier soir, Madame et moi sommes allés faire un tour sur les Champs-Elysées... Vous connaissez cette avenue qui réputée pour être la plus belle du monde. C'est vous dire. Paris elle-même est surnommée la "Ville Lumière".

Bref, Madame et moi sommes allés voir les illuminations de Noël qui chaque année font le bonheur et le ravissement des touristes étrangers et la fierté des Parisiens... Madame se préparait au spectacle prête à en prendre plein les yeux et moi, misérable soumis incapable de comprendre la beauté des choses je m'étais laissé impressionné par les quelques commentaires plutôt négatif que j'avais pu entendre dans une quelconque "radio caniveau" ou lu dans je ne sais quel journal gratuit fait avec du papier recyclé à partir de papiers W-C usagé..

 

Nous étions en train d'attendre sagement le RER quand soudain...

 

Quelques instants auparavant à des milliers d'années-lumière de là....

"- Glork êtes-vous prêt?

- Oui, Groubl, je le suis!

- Glork, avez-vous conscience du danger et de l'importance de votre mission?

- Oui, Groubl, j'en ai conscience. Ma mission est de m'infiltrer dans l'esprit d'un humain commun et de mesurer son taux d'agressivité. En cas de dépassement du niveau intergalactique de tolérance acceptable, cet humain à lui seul condamnera cette planète à l'anéantissement total le 21 décembre au soir conformément à la légende que nous avons inspiré au peuple Mayas voilà plusieurs centaines d'années.

- Très bien Glork, vous avez tout compris. L'entreprise est périlleuse car vous pourriez ne pas en réchapper et seriez en cas de non-retour obligé de partager le sort horrible de cette planète. Vous savez que si nous n'arrivons pas à récupérer votre esprit, nous détruirions cette planète à titre préventif par faute de rapport d'études de votre part.

- Oui, Groubl, je sais tout ça!

- Alors installez-vous dans le transmutateur spirituel et préparez-vous au transfert. Ne perdons plus de temps.."

 

Frémissant de peur devant ce voyage nouveau pour lui, l'être gluant glissa ses dix tentacules dans la machine d'acier poli, mis son casque sur son crâne qui était au moins aussi volumineux que ses tentacules réunis et attendit le compte à rebours.

Dans quel corps allait-il tomber? Sera-ce un être évolué, intelligent et raisonnable ou alors un imbécile heureux impulsif et rustre?

Les bruits colportés jusqu'à ses oreilles sur cette planète et ses habitants n'auguraient rien de bon. Pensez-donc! Malgré sa prétendue faculté d'adaptation, l'humanité n'arrête pas de s'entredéchirer. Le comble de l'horreur a été atteint avec ces deux conflits qui ont embrasé par deux fois ce monde et dont le dernier a vu l'utilisation d'une bombe atomique plutôt artisanale mais ô combien meurtrière. Si ces bruits sont fondés, la Terre n'a aucune chance.

 

"- Kloptka, blapka, guptka, blikka, vodka!"

 

A la fin du compte à rebours, un éclair jaillit dans l'esprit de Glork. Il se voyait quitter son corps et de façon à la fois brutale et aérienne, envoyé dans l'espace infini vers cette planète maudite. Bientôt la vitesse de la Lumière est dépassée: le temps ne compte plus pour Glork trop concentré sur sa mission.

 

Et puis...Il était là dans le corps d'un humain,sur cette planète. Il en avait appris tous les langages et ce qu'il lisait dans l'esprit qu'il parasitait en essayant de ne pas se faire remarquer lui indiquait que c'était du français. Pourtant il entendait bien d'autres langues autour de lui, mais à n'en pas douter, il était là en train de grimper via un escalator devant une Femme distinguée au port de reine, sûre d'Elle-même et de son aura qui rayonnait autour d'Elle et c'était en français qu'il devait s'exprimer.

Fouillant dans l'esprit de son hôte, Glork se rendait compte que cette Femme s'appelait Madame et que son hôte involontaire répondait au nom assez simplet de Monsoumi... Il comprit également qu'une hiérarchie existait entre ces deux êtres sans qu'il en perçut immédiatement la logique.

L'esprit de son hôte était certainement celui d'un être intellectuellement fort car il ne se laissait pas faire. La mission allait être périlleuse. Dernier détail, il sentait un "je ne sais quoi" qui lui faisait comprendre que son hôte était un homme.

 

- "Madame quel dommage que la plus belle avenue du monde ne puisse se voir offrir que cette décoration plutôt chichiteuse et bien indigne de son standing."

 

Glork ne pût s'empêcher de faire cette remarque bien qu'il eut reçu l'ordre de ne pas intervenir directement dans les affaires humaines.

 

Et oui, Ami lecteur, tu l'as compris, un alien s'était emparé de mon esprit et me faisait dire n'importe quoi!

 

De mon côté j'avais bien senti que quelque chose d'anormal était en train de se passer et qu'un esprit malfaisant tentait de s'emparer de mon corps mais extérieurement rien ne l'indiquait et Madame ne pouvait s'en rendre compte. Pour Elle je n'étais que Son soumis habituel.

 

Dans ma tête j'essayais bien d'extérioriser ma révolte:

-  " Madame, ce n'est pas moi qui parle! C'est quelqu'un d'autre qui est dans mon corps! je n'arrive pas à m'en défaire.... suis-je devenu fou? Et qu'est-ce qu'il dit cet imbécile, elles sont très bien ces décorations! C'est vrai qu'ils auraient pu en rajouter un peu plus mais on ne va pas en vouloir à la mairie de Paris de ne pas pratiquer la surenchère d'année en année avec les décorations"

Mais c'était peine perdue. Mon "invité" contrôlait mes actions, enfin, jusqu'à un certain point...Je sentais une faille dans son contrôle et à la première occasion offerte, je tentais de m'y engouffrer...

 

"- Mon soumis, moi je les trouve belle ces décorations...

  - Madame, maintenant que Vous le dites, je les regarde d'un autre oeil, et, effectivement, elles ne sont pas si mal que ça... Elles sont même plutôt belles."

 

  "Alors l'intrus! - pensais-je-  Tu as vu ça? Il ne se laisse pas faire le soumis... Madame! ce n'est pas moi qui parle; c'est un intrus dans mon corps! Mais comment vous convaincre?"

 

L'hôte est vraiment fort - pensa Glork qui peinait à le contrôler - il arrive à sa défendre; je ne sais pas si je pourrai rester longtemps dans ce corps sans l'évacuer d'urgence. Et pourtant, il n'y a pas tant d'agressivité que cela en lui. Au fond, il ne fait que se défendre sans penser un seul instant à m'éliminer.

 

"- Mon soumis je trouve que tu changes d'avis rapidement ce soir, en plus d'être obséquieux, je te trouve un peu flagorneur...

- Madame, non, c'est vrai Vous avez raison et je ne me rendais pas compte. Mais maintenant que Vous m'avez fait ces remarques, tout s'éclaire pour moi."

 

Prétextant un appel téléphonique, mon parasite me fait demander à Madame l'autorisation de me mettre un peu à l'écart afin d'y répondre alors qu'en fait c'est une tentative de sa part pour reprendre le contrôle entier de mon esprit.

 

-"Pourquoi te battre humain, tu ne peux rien contre moi!

- Tu veux rire, l'Alien? Il n'en est pas question. je ne veux à aucun moment que ma Maîtresse s'imagine que je Lui parle mal ou que je cherche à provoquer Son agacement, voire Sa colère, par des propos déplacés de ta part. je ne veux pas que cette harmonie entre N/nous soit rompue de cette façon...

- Tu veux dire que V/vous avez de bons rapports? Elle semble être ta Maîtresse et tu n'as donc vocation qu'à Lui obéir tel le larbin, l'esclave que tu es... Pourquoi ne te rebelles-tu pas comme tout bon humain impulsif?

- Pauvre parasite que tu es!... Tu ne peux comprendre que notre relation est librement consentie et que chacun grâce à l'A/autre vit des moments merveilleux. Ne vois-tu donc pas qu'elle est heureuse de cet état de fait et que je le suis également? Peux-tu croire que N/nous soyons en état de conflit et heureux en même temps. La seule explication de N/notre bonheur réside dans le fait que N/nous avons laissé parlé N/nos envies tout en les canalisant. N/nous sommes heureux comme cela sans déranger personne et si tout le monde faisait comme N/nous, il y aurait moins de problèmes sur Terre."

 

Là Glork fut touché par la justesse du raisonnement et libéra un peu son emprise sur mon esprit. De fait j'eu l'impression de revivre tout en sachant qu'il était toujours en moi. Mais comment allais-je le dire à ma Maîtresse?

 

Tu te vois, toi, Ami lecteur, disant à quelqu'un : "Je suis désolé, mon esprit est contrôlé par un alien et je ne peux pas maîtriser tout ce qu'il me fait dire...". Après ne t'étonne pas si tu as un vêtement de toile solide de couleur blanche que l'on appelle camisole....

Il faut avouer que j'étais quand même mal parti.

 

Dans un moment de calme, Madame et moi avons visité le Virgin Megastore des Champs -Elysées. Les gens y ont été d'une gentillesse remarquable et les vendeurs se sont conduits avec beaucoup de prévenance pour Madame qui y a finalement acheté un CD de Schubert qui Lui tenait à coeur.

 

Sortis du magasin, N/nous hésitâmes à visiter le Marché de Noël des Champs-Elysées. Vu l'heure, Madame préférait chercher un endroit où nous sustenter, ce que je comprenais tandis que mon parasite intellectuel faisait savoir qu'il aurait aimer visiter le Marché de Noël.

 

"-Tu veux vraiment le visiter ce marché, Mon soumis?

 - Oui Madame si Vous le voulez-bien... se met à dire le vil intrus à ma place

 - Mais si Vous n'y tenez pas plus que ça, on peut aller dîner quelque part sans problème afin de mieux profiter de notre soirée, Madame." -m'empressai-je de rajouter afin de minimiser les effets désastreux causés par mon colocataire forcé.

"- Alors, allons manger là où nous avons mangé ensemble pour la première fois, Mon soumis!

 - Oui Madame/Oui Madame!"- répondîmes-nous en choeur pour une fois mais d'une seule voix.

 

Le déplacement fut compliqué car le métro était bondé. Nous tentâmes l'aventure et, fait extraordinaire, bien que serrés comme des sardines, tout le monde était calme et courtois, prenant avec philosophie ce moment passager de désagrément. A croire qu'une baguette magique avait frappé Paris ce soir-là pour nous faire accepter des choses qui habituellement nous sont désagréables.

 

"- Sur d'autres planètes, ce genre de choses n'aurait pas manqué de créer une situation de conflit! - se mit à me dire Glork dans ma tête

- Oui, mais ici c'est la Terre et nous ne sommes pas forcément des sauvages qui nous entretuons pour un oui ou pour un non! -lui répondis-je aussitôt"

 

"- Tu disais Mon soumis?"

 

Aïe! Madame est en train de croire que je tourne fou...Il faut que je La rassure.

 

" - Madame rien, je devisais tout seul à propos du caractère exceptionnel de la présence de cette foule dans le métro à cette heure-ci..."

 

Ouf! je m'en sortais, mais pour combien de temps?

Au restaurant, Madame décidait de me faire plaisir et de boire du vin rosé. c'est ma faiblesse: j'adore le vin rosé sec et frais: pour moi c'est ce qu'l y a de meilleur pour accompagner les repas.

Mais en buvant du vin rosé, je privais Madame de vin rouge. Et madame préfère le vin rouge...Là nous vivons un moment difficile ce que mon invité indésirable ressent également...

 

-"Mais comment vas-tu faire pour t'en sortir mon brave soumis", me dit-il

- Regarde et apprends, misérable voleur d'esprit!" - lui répondis-je. "Madame, Vous n'y pensez pas? Ce qui compte c'est d'abord Votre plaisir avant le mien et nul autre plaisir ne doit compter. je tiens pour notre santé à tous deux à ce que cela soit un vin rouge."

Et Madame accepta tandis que Glork notait ce trait particulier. Il voyait que même si Madame faisait semblant de s'offusquer, elle acceptait de bon coeur et que cela me faisait plaisir. N/nous partions à l'opposé de la direction annoncée par Madame sans que cela ne N/nous dérange plus que ça.

 

"- Décidément, ce n'est pas la situation à laquelle je m'attendais. Vous êtes bien curieux et à l'opposé de ce que je croyais."

Glork commençait à prendre lui aussi plaisir à cette situation. A tel point qu'il choisit lui-même le menu commandant une viande rouge qu'il souhaitait bleue presque saignante alors que moi je les préfère bien cuites. Madame nota d'ailleurs ce changement en moi et m'en fit la remarque.

 

Nous mangeâmes et bûmes de bon coeur, heureux d'être ensemble mais Madame loin de se douter qu'Elle s'adressait en fait à deux personnes et moi, incapable de le Lui dire.

 

Et vint la dernière épreuve, celle de l'addition. Madame me dit très gentiment que jusqu'ici j'avais toujours payé mais que dans un souci d'équité elle m'offrait le restaurant.

Le premier à répondre ce fut moi, prétextant que ce n'était pas à la Maîtresse de payer, mais au soumis, que c'était contre le principe D/S et que, de ce fait, je ne pouvais accepter sous peine de contrevenir aux règles de la malséance.

Elle commençait à fléchir devant tant de gentillesse mais réaffirma sa proposition et ce fut Glork qui répondit qu'il n'insisterait pas.

Il me fit comprendre que je n'étais qu'un imbécile de refuser une telle proposition et que si c'était ma Maîtresse, je me devais d'obéir à son souhait.

 

"- Décidément lui dis-je, tu n'as rien compris! Il est obligatoire de refuser. Ainsi Madame sera en de meilleures dispositions pour me punir de mon arrogance tout en appréciant que j'ai tant d'égards vis-à-vis d'Elle. De toute façon, tu verras bien à qui le serveur apportera l'addition de façon naturelle!"

Et bien que ce fût Madame qui demanda l'addition c'est au soumis qu'elle fût tout logiquement présenté. Avant que Madame et Glork ne réagissent, je m'emparai de la soucoupe et du papier, présentai mes excuses à Madame l'assurant que je ne pouvais la laisser faire. Madame accepta de façon très classe, comprenant ma démarche.

 

"Alors là, si j'en avais eu un, je serais sur le cul! - me dit Glork,

- je t'avais prévenu l'intrus, malgré toute ta science tu ignores tout de nous.

- Je te l'accorde soumis! Et je constate que tout va bien en ce monde après ce que j'y ai vu et compris. Tu ne t'en rends pas compte, mais ta Maîtresse et toi m'avaient ouvert les yeux sur la sagesse atteinte par votre genre.

- Et bien tant mieux. Heureux d'avoir pu t'aider à mieux nous comprendre mais maintenant, j'aimerais bien que tu me lâches un peu et que tu t'en ailles de mon esprit!

- Je comprends, soumis, je te laisse. Bonne continuation avec ta Maîtresse et soyez heureux ensemble!

- Merci l'Alien, on va essayer, et bonjour chez toi!"

 

De fait pour le reste de la soirée, plus de nouvelles de mon intrus: j'étais redevenu moi-même seul soumis de Madame. Mais rien n'indiquait s'il était toujours là ou s'il était bien parti.

Arrivé chez Madame, ce fut une autre chanson.

"- Dis-donc, Mon soumis!

 - Oui, Madame!

- Je trouve que ta conduite ce soir était assez curieuse. Tu en conviendras, n'est-ce pas?

- Heu, oui Madame...

- As-tu des explications à me donner?

- C'est assez difficile à expliquer, Madame...

- Dis tout de suite que je suis une idiote... Mets-toi en position pour que je te réchauffe la mémoire car j'ai l'impression que tu l'as au niveau des fesses ce soir..."

Une cinquantaine de coups de martinet plus tard, je n'avais pas retrouvé ma mémoire soi-disant perdue, mais Madame, à ma grande joie, était rassurée sur mon état de soumis.

 

A des milliers d'années-lumière de là...

"-Alors Glork? Votre estimation sur la Terre au vu de ce que vous avez éprouvé.

- Groubl, la Terre a fait d'énormes progrès vers une civilisation de tolérance contrairement à ce que nous laissaient entendre tous les rapports que nous en avions reçu. Elle mérite de vivre et de se développer en attendant notre prochaine visite dans 100 millions d'années terriennes comme pour la dernière fois.

- En êtes-vous certain Glork?

- Tout à fait Groubl! Je suis resté suffisamment longtemps pour me faire une idée et j'y ai appris beaucoup de choses sur la complexité de la nature humaine et sa générosité parfois déguisée, mais réelle. Ainsi sans que personne ne le sache j'ai pu assister en secret à une séance de flagellation où flagellante et flagellé prenait plaisir ensemble alors qu'on aurait pu craindre que le flagellé éprouve seulement de la douleur. N'est-ce pas merveilleux?

 - C'est incroyable, inimaginable! Mais si vous le dites et sachant que l'on ne peut vous taxer de sympathie pour ce monde, je suis bien tenté de vous croire. Je vais dans votre sens. Nous n'anéantirons donc pas la Terre. Et sinon, qu'est-ce qui vous a marqué le plus?

- Rien de particulier. Mais dites Groubl?

- Oui, Glork?

- Connaissez-vous le martinet?

- Le marti-quoi? Non pas du tout...

- Cela vous dirait-il d'essayer?"

 

Et c'est comme cela que Madame et Son soumis ont sauvé le monde.

 

Voilà Ami lecteur, tu sais tout.

Pourvu que Madame croie mon histoire même si elle paraît incroyable, mais c'est bien ce qui s'est passé. Tous les faits mentionnés sont réels: au moins Madame ne pourra-t-elle pas les contester. Maintenant, elle pourrait ne pas être d'accord avec ces explications: j'espère au moins qu'Elle ne me tapera pas trop fort et qu'Elle aura pitié de Son soumis.

Mais qu'est-ce que je dis moi? Glork! Fiche le camp espèce de sale voyeur lubrique!

 

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