Ma vision du BDsM
En dépit de ce que certains de mes lecteurs pourraient croire, je ne suis pas toujours en train
de rigoler, parfois je réfléchis. Et quand je réfléchis c'est vrai que ça me donne envie de rire tellement ça m'ennuie de devoir tout expliquer ou tout comprendre et perdre tout ce temps qui
pourrait être consacré à des activités plus divertissantes.
Et si au moins les gens faisaient leur profit des réflexions déjà faites par
d'autres...
Mais non, simplement parce que ce sont ses réflexions à lui ou à elle et que lui c'est lui et
qu'elle c'est elle et que je ne suis pas lui et qu'elle n'est pas moi, alors sans cesse il faut recommencer à réfléchir sur les mêmes sujets.....
Pauvres humains que nous sommes, si stupides, moi le premier!
Et bien voilà, ça y est j'en ai déjà marre. Et pourtant il faut que je continue à réfléchir et si possible en
évitant de t'ennuyer, ami lecteur, car tu ne mérites pas un seul instant que je t'ennuie, je puis te l'assurer. En plus je n'y ai pas forcément intérêt puisque Madame fait partie de mes fidèles
lecteurs, alors si Elle s'ennuie en me lisant, Elle va me le faire payer - même si quelque part cela ne me déplairait pas...
Non, il me faut être sérieux pour une fois et te donner la vision de ce qu’est pour moi le
BDsM.
Alors le BDsM c’est quoi ? Une déviance, une religion, un effet de mode, autre
chose ? Oh j’ai bien mon opinion sur le sujet et je vais vous l'exposer. Bien sûr, beaucoup d'entre vous ne vont pas être d'accord avec moi, voire vont vouloir crier à l'hérésie parce que je
pourrais toucher au sacré.
Mais ce que vous allez lire après cette introduction, c'est juste ma façon de voir pour
l'instant: j'ai toujours beaucoup de choses à apprendre, aussi bien des autres que, peut-être, de moi-même. Donc, ma vision peut encore évoluer. Et cela fait trop peu de temps que j’y suis
par rapport à certains d’entre vous que je ne me permettrai pas d’avoir une vision dogmatique d’un sujet qui nous touche.
Donc, Ami lecteur, ne me condamne pas trop vite et si tu essayes d'être tolérant avec moi comme j'essaye de
l'être avec les autres, alors je te considèrerai comme un lecteur formidable et chaque fois que j'écrirai un récit, je me rappellerai que tu es un lecteur formidable qui ne me laisse pas toujours
un commentaire, certes, mais formidable quand même.
Ce qu'il n'est pas ou ne doit pas être
Contrainte non acceptée
Ce sont surtout des mots qui me viennent à l'esprit et les premiers d'entre eux sont
« contrainte non acceptée».
Si c'est une contrainte dans le sens pénible du terme c'est à dire quelque chose que l'on
n'accepte pas et que l'on doit faire quand même sans en tirer une seule sensation de plaisir, alors, selon moi, c'est tout sauf du BDsM. Quand d'un Dominant et Son soumis seul le Dominant tire du
plaisir tandis que le soumis n'a même pas la satisfaction d'apprécier le plaisir que prend son Dominant, je vois là un égoïsme forcené de la part du Dominant qui est supposé avoir soin du
soumis.
Violence
L'autre mot est « violence ». Beaucoup croient que Sadisme et masochisme nécessitent
de la violence. Tout dépend déjà de ce que vous nommez violence. La violence selon moi c'est la brutalité inutile, l'acte destiné à faire mal sans esprit d'en retirer du plaisir ni pour celui qui
commet l'acte, ni pour celui qui le subit. On rentre dans le domaine de la barbarie. Dans ce domaine si vous voulez y aller, vous ne m'y trouverez pas. Croyez-moi, quand mes anciens Maîtres
frappaient - et parfois c'est aussi le cas pour Madame - ça ne rigolait pas. les traces que je portais sur moi étaient là pour dire à quel point une séance pouvait avoir été rude. Mais aucune n'a
été violente. Avec mes anciens Maîtres je n'ai eu à utiliser mon "safe word" qu'une seule fois mais ce fut pour une cause purement accidentelle et mes anciens Maîtres ont immédiatement arrêté
pour savoir ce qu'il y avait. Ce n'était pas plus compliqué que cela et ça ne doit pas être plus compliqué que cela.
Peur
La peur est le troisième mot qui me vient à l'esprit. Quand dans une relation BDsM il y a de la
peur, le résultat au final fait que la relation se délite avec le temps, inexorablement: que ce soit le Dominant ou le soumis, l'un des deux va se lasser et le faire savoir à l'autre soit en le
lui disant soit en le quittant. Certaines liaisons ne durent que quelques jours: il n'y a pas besoin de chercher la cause bien loin. Certains vont me dire que la peur c'est le fait du soumis.
Grande erreur que celle-là: la peur, ça peut être aussi du côté du Dominant face à un soumis qui en demande trop au niveau soumission, demande que le Dominant -par peur- ne souhaite pas exaucer
(tomber dans la violence sauvage, faire couler le sang, etc.).
Lassitude
La lassitude est également un mot qui me titille les neurones. Nos vies "vanille" sont souvent
lassantes par le caractère répétitif des activités quotidiennes. Si on vient au BDsM c'est quand même un peu aussi pour oublier ces vies "vanille" qui ne nous suffisent plus et qui nous étouffent
par le "ron-ron" habituel qui les caractérisent. Si on vient au BDsM c'est pour aller de découverte en découverte, de surprise en surprise. Il n'est pas question de "papillonner" pour un soumis
de Domi en Domi ou pour un Domi de soumis en soumis: cela ne marchera jamais (voire le mot suivant). Dans une relation, le Domi prend soin de Son soumis et lui réserver quelques surprises
ne nuit absolument pas à leur relation, loin de là. Tout comme le soumis peut réserver des surprises à son Domi comme par exemple par l'achat de quelques objets voire un cadeau personnel ou
l'acceptation d'une activité pour faire plaisir à son Domi en sachant qu'il va éprouver du plaisir à voir son Domi en prendre de Son côté.
Légèreté
La « légèreté » n'est pas le BDsM.
Ami lecteur, je sais, tu es en train de te dire que côté légèreté avec
certains de mes articles je serai plutôt mal placé pour en parler. Si c'est le cas, n'hésite pas à m'en parler car les articles qui te semblent si légers ont tous un message indirect à faire
passer en matière de BDsM.
La légèreté c'est de ne pas prendre au sérieux le BDsM et ses pratiques diverses, c'est de croire que c'est un effet de
mode passager. Oui, c'est vrai qu'avec le succès de librairie causé par "Fifty shades of grey" on assiste à une sorte d'effet de mode, voire de banalisation du BDsM. Et alors? Le BDsM existait
avant cet effet de mode et continuera d'exister après. Il ne restera plus que les aficionados convaincus quand toute la meute des suiveurs de mode se sera éloignée au loin, meute que personne
parmi les gens sérieux du BDsM ne regrettera.
Inconscience
« L'inconscience » est un mot que je voudrais citer. En effet je n'arrive pas à croire que c'est en jetant aux
orties sa conscience que l'on peut vivre correctement le BDsM. Se livrer pieds et poings liés mentalement à un Dominant en Lui disant: "Faites de moi ce que Vous voudrez: je suis Votre esclave! "
et fermer juste après les écoutilles de sa conscience pour je ne sais quelle raison, c'est impardonnable à mes yeux. Dominant ou soumis, on doit rester conscient de ce que l'on fait et des
conséquences de nos actes: nous sommes responsables en tout premier lieu de nous-mêmes. Par exemple un Domi a sa vie vanille et le soumis qui ne comprend pas cela est un inconscient. Inversement,
le soumis peut lui aussi avoir une vie vanille et le Domi qui exige une soumission de tous les instants sachant que c'est proprement impossible est pour moi tout bonnement un inconscient qui
prend ses rêves pour des réalités. Oui, je sais qu'avec ce type d'affirmation je ne vais pas me faire que des amis, mais les amis que j'ai déjà, je sais que je ne les perdrai pas pour avoir écrit
ce que je viens d'écrire car j'ai noté chez eux un souci permanent de l'autre, une prise de conscience de l'autre qui m'a toujours impressionné.
Quand quelqu'un, Domi ou soumis, se laisse emporter par un ou plusieurs des sentiments que j'ai évoqués plus haut par des
mots, on aboutit à des situations pénibles proches de l'esclavage mental - voire physique, ce qui est tout de même répréhensible aux yeux de la loi- à des abus en tous genres sur des personnes
affaiblies. Bref, on n'est plus dans le BDsM: on est dans le sordide et le BDsM doit être un plaisir ludique et non une activité sordide.
Ceci dit, je veux bien discuter de l'emploi du mot ludique dans le cadre de ce récit: il y aurait beaucoup à en
dire.
Vulgarité
Un autre mot me vient à l'esprit pour dire ce que ne devrait jamais être le BDsM: la « vulgarité »... Quand je
vois sur certains sites des êtres vulgaires faux soumis, faux Dominants, fausses soumises ou fausses Dominantes commencer à envoyer le vocabulaire de la vulgarité, je décroche quasi dans
l'instant: cela me soulève le coeur de voir qu'il y a confusion entre BDsM et nivellement par le bas. Il y a peu de chances que l'on me voit me soumettre à quelqu'un qui a l'âme sale simplement
parce que cette personne croit que tous ceux qui sont entrés en BDsM ne peuvent avoir qu'une âme sale. Passez votre chemin ceux qui croient cela et allez vous faire empapaouter où vous voulez
mais pas en BDsM où vous ne piègerez jamais que les faibles d'esprit que vous aurez accidentellement réussi à impressionner.
Prétexte
Enfin puisqu'il faut terminer cette liste des mots, j'ai retenu celui-là: le prétexte que certains font du BDsM pour
assouvir leurs instincts primaires et qui viennent vous dire ensuite que si vous n'êtes pas contents vous n'avez qu'à aller voir ailleurs. Dominants trop lâches pour dire qu'ils veulent
« tirer leur crampe » à moindre frais mais toujours prêts à abuser de personnes trop crédules. Bourrées de complexes pour les Domina qui ne rêvent que de revanche à prendre sur
l'existence au mépris des hommes qui s'offriraient à elles et qu'elles avilissent pour se venger de ce que la nature les a faites femmes au lieu d'en jouer. Au résultat le spectacle offert par
ces gens là est horrible et ne peut que révulser tous ceux qui pourraient s'intéresser au BDsM ou les lancer dans de mauvaises directions. Ils sont vite connus et c'est notre seule consolation
mais parfois le mal fait par eux est irrémédiable. Il suffit pour s'en convaincre de lire certains récits de soumises ou de soumis ayant fait ce genre de rencontres catastrophiques...
Ami lecteur, ne me dis pas que tu découvres ces choses? Franchement, je serais désappointé de savoir que ta
vision du BDsM se résume à la vision très Waltdisneyenne de la sorcière de La Belle au Bois Dormant - quoi que si je voyais en réel une Domina comme ça, je me remets subito au dessin
animé.
Mais voyons ce que le BDsM pourrait, voire devrait, être à mes
yeux
Don
Un « don » c'est le premier mot positif qui me vient à l'esprit. Oui cela devrait
être un don.
Don de soi pour le soumis mais également pour le Domi qui fait don de sa disponibilité pour le
soumis. Quoi de plus noble dans le don désintéressé de son temps pour le plaisir de l'autre. je vais même à penser que c'est moins que de l'amour où on donne tout sans compter et plus que de
l'amitié où on donne tout mais en faisant quand même attention. Le don ne se rejette pas comme si ce n'était rien: on l'accepte, sinon on doit se sentir honoré de se le voir proposer même si on
n'a pas envie de l'accepter. Il n'y a rien de plus humiliant pour un homme ou une femme qui fait don de sa personne que de voir son don piétiné de vulgaire façon par quelqu'un qui n'a pas compris
le sérieux du BDsM.
Sérieux
« Sérieux » le BDsM? Oh oui que c'est sérieux! Vous ne vous imaginez tout de même
qu'il faille mettre BDsM et libertinage dans la même famille? Qu'il puisse y avoir du sexe dans le BDsm, c'est certain mais que ce soit obligatoire, non: rien n'est moins certain que cette
affirmation. Pourquoi devrait-il y en avoir impérativement? Et c'est pour cela que c'est sérieux. Tant mieux s'il y en a mais s'il n'y en a pas, le plaisir ressenti doit se trouver
ailleurs, principalement au niveau du mental.
Madame ne le sait pas- tout du moins pas encore - mais Elle a provoqué chez moi un état tel il
y a peu de temps simplement en me refusant un plaisir immédiat, en le contrôlant de A jusqu'à Z, un état tel -écrivais-je- que j'étais devenu hyper-sensible; je me suis alors obligé à me
contrôler, à me raisonner tout en trouvant cela profondément injuste mais comprenant que c'était là un signe de Sa Domination sur moi et que je devais en passer par là. Là on était à un échelon
supérieur, croyez-moi.
Echange
« Echange » et par extension, échange permanent: c'est ce qu'une bonne relation
Domi-soumis doit être. De cette notion d'échange, j'en ai déjà parlé dans d'autres récits.
Quoi de plus fatiguant pour un Domi ou une Domina que Son soumis qui n'arrête pas de répéter:
c'est Vous qui décidez Maître/sse. Là je peux comprendre qu'une certaine colère puisse envahir un Domi quand pour la 10 millième fois un soumis Lui a répété ces mot: "C'est Vous qui décidez,
Maître". Pourtant, parfois, certains Domi raffolent des soumis zombies mais jusqu'à un certain point: le soumis zombie c'est celui à qui on a dit juste avant une activité: "Exceptionnellement tu
te tais pour ce soir et tu exécutes les ordres que l'on te donne", et qui redevient normal après ladite activité. Mais le zombie permanent, c'est effrayant de nullité parce qu'il n'y a aucun
échange possible.
Extraordinaire
« Extraordinaire » dans le sens qui signifie en dehors de l'ordinaire. Le BDsM nest
pas chose commune, banale. C'est un engagement entre deux ou plusieurs personnes qui se mettent en parallèle du monde courant. Ces gens ont alors besoin de valeurs autres que celles qu'ils ont
connues, de valeurs à partager avec ceux du monde BDsM, des valeurs dans lesquelles ils se retrouvent. Certains adoptent une forme de cérémonial confinant au mystique, d'autres adoptent des
règles du soumis ou du Dominant: il y a un besoin de codification de ce qui sort de l'ordinaire.
Pourquoi me direz-vous ce besoin de codification? Tout simplement pour se reconnaître. Dans une
assemblée où l'on n'est pas certain que tout le monde accorde la même importance au BDsM, on reconnaît tout de suite ceux qui en sont et celles et ceux qui n'en sont pas, généralement des grandes
gueules qui veulent se faire remarquer alors qu'ils ne font que se ridiculiser. Mais en même temps c'est si utile pour savoir qui est qui.
Hygiène
« Hygiène » pourrait également être un mot BDsM.
Le souci des vrais pratiquants de se protéger, de se purifier, montre leur sérieux et le souci
des autres également. Propre dans sa tête, propre sur son corps, propre dans son corps. Ceux qui ne sont pas comme ça n'ont pas conscience des risques qu'ils courent ou font courir aux autres
(voir à inconscience). Le BDsM ce n'est surtout pas sale.
Beauté
« Beauté » mais pas la beauté du corps: nous ne sommes ni des Vénus ni des Apollon.
On peut le regretter mais il nous faut l'accepter.
Alors de quelle beauté parlons-nous?
Beauté de l'esprit, beauté de l'âme, beauté du geste, beauté du moment: il peut y avoir de la
beauté partout. Attention si vous voyez ce genre de beautés partout, vérifiez bien que vous êtes vivants car sinon vous êtes au Paradis.
Beauté de l'esprit: quel plaisir de parler avec des gens qui font l'effort de vous parler ou de vous écrire en français dans le texte et pas en langage SMS.
Quelle joie de dialoguer avec des personnes qui vous parlent d'elles, de leurs vécus, de leurs joies et de leurs peines, de leurs soucis et de ce qu'elles aiment et qui ne vous jugent pas et que
vous ne jugez pas vous non plus.
Et là, mon cher ami lecteur, j'ouvre une parenthèse: si ce que j'écris est beau, drôle ou pas, scandaleux ou
que sais-je d'autre, pourquoi ne me l'écrirais-tu pas en commentaire? Pourquoi me priverais-tu de cette beauté de l'esprit que peut constituer un dialogue constructif? je suis prêt à discuter
mais sans commentaire, ce que j'écris n'est qu'un long monologue dont je vais moi-même finir par me lasser...Donc, à ton bon coeur, ami lecteur.
Beauté de l'âme: là je sais qu'on va me dire que je pousse le bouchon un peu loin. Et pourtant c'est parfois dans l'extrême que l'on trouve le génie et ce
qu'il peut y avoir de beau chez un être humain. Nous ne sommes pas des Sur-êtres, parfaits en tout: hélas, trois fois hélas. Mais nous avons un ou plusieurs petits talents cachés en nous qui ne
demandent qu'à se réveiller. Irons-nous nous couper l'oreille comme Vincent Van Gogh pour mieux peindre la lumière? on ne demande à personne d'aller jusqu'à ce genre d'extrémité (donc Madame, je
ne chanterai pas mieux si Vous aviez envie de me couper les choses de la vie - je sais que Vous ne me les couperez pas, mais ça va mieux en l'écrivant). Dans Notre-Dame de Paris, ce pauvre Quasimodo en prend plein la tête tout au long de l'ouvrage et pourtant quelle plus noble âme
que la sienne?
Beauté du geste: qui n'est pas resté sans voix devant un beau corps offert, le maniement du fouet ou du martinet sur ce même corps? Qui ne s'est jamais
demandé comment réaliser une parfaite attache, esthétique et sûre? Qui n'a jamais rêvé de réaliser quelque chose de particulier et la première fois où il l'a faite ne s'y est pas pris avec mille
précautions pour ne pas gâcher ce moment tant attendu et faire de ce geste quelque chose de beau dont on se souviendra longtemps?
Beauté du moment: n'est-il pas beau le moment où le soumis retrouve sa Domina, celui où l'on pénètre dans un donjon spécialement aménagé, celui où l'on vit
pleinement l'action soit en réagissant à chaque coup ou caresse soit en les absorbant sans broncher alors qu'on les ressent et qu'on veut les supporter non pas pour défier son Dominant mais pour
mieux s'offrir à Lui. Ces instants sont rares, trop rares. Mais quand on les vit, au niveau de l'esprit, du mental c'est quasiment de la jouissance intellectuelle: c'est ce qui rend le moment
beau.
Partage
Les Dominants qui ne partagent rien d'autres que des séances avec leurs soumis et soumises se
bornant à les tabasser avec de temps en temps un encouragement du type "t'aimes ça hein salope?" devraient vraiment lire le dictionnaire.
Ce n'est pas en détruisant un soumis que l'on partage avec lui. il lui faut plus que des coups
et des humiliations. Un peu de sentiment ne fait de mal à personne. On aime bien son chien: pourquoi ne pas avoir un peu d'affection pour son soumis ou sa soumise? Il suffit de si peu pour
obtenir tant d'eux, eux qui très souvent sont prêts à donner le meilleur d'eux-mêmes au Dominant ou à la Domina qui les recueillera....
Il faut savoir donner pour mieux recevoir...
Honnêteté
Ah l'honnêteté, combien de fois en ai-je entendu parler?
Le soumis doit être honnête avec son Dominant/ sa Domina!
C'est normal, c'est la règle du jeu et j'irai même plus loin, le Domi ou la Domina se doit
d'être également honnête avec Son soumis. C'est nécessaire pour mieux accepter l'autre qui partant de ce principe de confiance ne s'en offrira que mieux dès le début. Mais l'honnêteté commence
avant de se connaître - et j'avoue que je ne suis pas forcément le mieux placé pour l'écrire -mais Madame sait de quoi je parle puisque nous avons mis cartes sur table entre N/nous. Elle commence
avant de se connaître ne serait-ce que par l'annonce que l'on publie sur un site spécialisé pour recherche son Maître ou Son soumis. On ne se découvre pas une vocation de soumis quand on a
déclaré un truc du style "Plus Domi que moi, tu meurs!". La seule façon de lutter contre ce genre de déviance c'est de commencer par être honnête avec soi-même. Ce n'est pas le plus facile: je
sais. Mais qui a dit que le BDsM était facile?
Fidélité
Un soumis doit être fidèle à son Domi ou à sa Domina. C'est normal, c'est nécessaire: on ne
choisit pas un Domi ou une Domina par défaut: si ça ne correspond pas à ce que vous cherchez, il faut présenter ses regrets et continuer à chercher. Mais quand on a trouvé le Domi ou la Domina,
là la recherche est terminée! La personne que l'on a choisi comme Domi ou Comme Domina et Qui vous accepté comme Son soumis, cette personne peut ne pas être parfaite, mais c'est Elle que vous
avez choisie avec ses (nombreuses) qualités et ses (rares) défauts.
Mais le Domi ou la Domina peut avoir envie de plus d'un soumis: c'est Son droit et personne ne
le discute. Mais la fidélité au soumis déjà choisi doit perdurer: il ne doit pas passer au second plan même provisoirement! Le rôle du Domi ou de la Domina devient alors très difficile et délicat
à assumer. Avoir un soumis c'est le prendre en charge au niveau du ressenti. S'il sent qu'on s'intéresse moins à lui, il en concevra beaucoup de tristesse, voire une certaine amertume. Personne
n'est à l'abri d'erreur: c'est là où la notion de partage et d'échange permanent prend toute son importance: quand ça ne va pas, il faut en parler.
Voilà, Ami lecteur, tu sais tout. Mais je te le dis à nouveau ceci est ma vision du BDsM aujourd'hui après une
évolution certaine et jamais terminée.
Cela te plaît parce que ça correspond à ce tu penses du BDsM? Tant mieux, je suis content de savoir que nous
partageons la même vision. Tu penses au contraire que je n'ai rien compris du tout au BDsM? Fichtre! Alors ne t'emballe pas, s'il te plaît et dis-moi ce qui ne va pas, simplement. On n'est pas là
pour se fâcher ni pour s'excommunier mutuellement. Discutons et parlons: de la discussion jaillira la vérité.
Et pour ceux qui ne veulent ni écrire ni discuter, je comprends également leur point de vue. Tous sauf
un de mes anciens lecteurs, mon plagiaire. Toi j'espère que tu me lis. Pour toi et uniquement pour toi, je pourrais bousculer toutes mes croyances: je pilerais du verre en poudre, je te
taillerais bien dans du chêne un énorme gode que je polirais amoureusement à la main avant de le rendre bien lise en le passant à l'encaustique. je le ferais beau et il ne servirait qu'une fois
le jour où je te rencontrerais, vil copieur. Après l'avoir enduit de glu et trempé dans le verre en poudre, je te l'enfoncerais dans ton anus et je pourrais écouter avec un plaisir certains tes
supplications avant que je ne te l'enfonce, j'aurais toujours plaisir à entendre tes plaintes pendant et après, quand, finalement convaincu par tes plaintes, je pourrais décider de te le retirer
très rapidement. A moins que tu ne retires définitivement ce texte que tu m'as volé pour tes sites lubriques.
Là, soyons bien d'accord ami lecteur
ce que je viens d’écrire sur mon voleur/plagiaire ce n'était pas du BDsM et je ne suis pas certain à 100% que je le ferais, mais, dans ma tête c'est vrai que j'imagine des supplices tous plus
horrible les uns que les autres pour cet anonyme voleur. Tu ne peux pas savoir à quel point je peux avoir de l'imagination.je crois qu’on appelle cela pudiquement de « l’hygiène
intellectuelle »...Et ça me fait du bien.
* * *
*
Derniers Commentaires