soumis-de-madame

Avant-propos

Le texte que tu vas lire, Ami lecteur, est le même que celui que tu trouveras sur mon ancien blog.

C'est un passage de témoin de mon ancien blog vers celui sur lequel tu te trouves actuellement.
Il y a eu déjà plusieurs mises en garde pour te prévenir, mais désormais ce sera seulement sur celui-là que j'écrirai tandis que dans un futur proche je déciderai du sabordage de mon ancien blog afin d'être en conformité avec moi-même, mais surtout d'être totalement en phase avec Madame dont je suis le soumis.

Ce texte va aussi bien sur mon ancien blog que sur celui-ci.

Tout est expliqué, tu n'as plus qu'à lire.

Bonne lecture à toi, Ami lecteur.

J'espère pouvoir te faire vivre tout ce que je ressens avec Madame, te transporter dans mon univers si particulier où un jour je ris et un autre jour je suis triste mais en étant toujours Le soumis de Madame.

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  Electrochoc

- "Sire! Sire! Votre Majesté! Votre Luminescence Sublimissime!"

Mèlbosque le messager courrait à en perdre son souffle dans les longs couloirs froids du château du Roi du Blogland, il tenait serré mais sans le froisser un papier avec quelques mots imprimés dessus. Visiblement, ce papier avait l'air d'être très important pour le tenir avec tant de précautions.

"- Sire! -ouf...ouf- Votre Majesté!"

 - Kwâ?Kignya? (Que se passe-t-il?De quoi s'agit-il)"

Erog 1er, Roi du Blogland venait d'être réveillé de sa sieste principale par les cris du messager épuisé.

Le Roi était fatigué et comme une bonne partie de ses sujets il s'exprimait de temps en temps comme Saint John Lennon, à savoir par onomatopées.

Pour mieux se concentrer avant d'écouter l'ahanant messager, il décida d'évacuer tous les gazs produits pendant sa sieste par tous les orices possibles de sa personne.

De ce côté-là, il n'était pas peu fier de ses prouesses et s'extasiait parfois de ce qu'il était encore capable de faire tout en vérifiant si son système de transmission du patrimoine héréditaire était encore entre ses jambes et, semblant rassuré de cette inspection impromptue au sein même de son caleçon royal, il se mit à poursuivre son interrogatoire.

" - Pourkwa tu m'ré veille avek T vagiceman? C pa la fin du mond kan même? En plus la daté pa C... Alor? (Diantre, pourquoi tant de vacarme assourdissant pendant que je réfléchis? Ce n'est tout de même pas la fin du monde, voyons! de plus, pour ceux qui ne l'auraient pas noté, la date est dépassée...)

 - Si-Sire, y a, y a , asse - ouf...ouf....y a
 - y a, y a Kwâ?( Qu'y a-t-il, mais qu'y a-t-il donc?)

 - asse, asse...."

Le messager forçait pour reprendre son souffle et parler en même temps.

 "- Asse kwâ? (Asse? Mais que veux-tu dire par là , manant?)- dit le Roi,

  - asna...asna...- répondit le messager,

  - Ben alore c Ace ou Asna? (Asse ou assena, il faudrait savoir tout de même!) - cria le Roi;

  - Non, -ouf, ouf....asnaëlle, Sire!"

D'avoir entendu ce nom, le Roi se trouva soudain totalement réveillé.

Rendez-vous compte! asnaëlle, "la" soumise blogueuse, "la" référence des blogs de soumission!

 "- Koz trouduc! (Parle, manant!)"

Le Roi ne pouvait s'empêcher de suivre la mode et adorait s'exprimer en novlang, la langue de la tribu des Essémaisses, langue un peu frustre destinée à faire, soi-disant, passer les sentiments en un minimum de caractères et d'espaces.

Ami lecteur, je t'évite d'aller sur Ouiquipédia, comme tu le fais d'habitude, pour chercher où peut bien vivre cette peuplade dont tu ignorais le nom jusqu'à il y 10 secondes. La tribu des Essémaisses vit dans une terre lointaine connue d'une seule compagnie de navigateurs "Les marins du Rézo", une terre de rêve et de conquête où tout est possible, où tout est à faire, une terre idéale à tel point qu'ils l'ont nommée "Une Terre Nette". Ce sont des pêcheurs célèbres pour leurs filets aux mailles très serrées. Leur chef est surnommé "Le Tout Petit Mou".

  "- C'est sur le blog de jessy, Sire!

  - G ci? Ki c? (jessy? Qui est-ce?)

  - C'est ce soumis au pseudo féminin qui n'arrive pas à se détacher de son blog.

  - A oui, G cy, sa ié je me rapel! Lé pa morte? -mdr- (Ah, oui! jessy, je me souviens! Il est toujours vivant? Je rigole, je me tords de rire, suis-je drôle!)

  - Non, Sire, il est toujours vivant. Votre Majesté est vraiment très drôle...

  - Sa sufi l'1bécil! L a ékri kwâ la snael? (Il suffit, homme stupide! Qu'a donc écrit asnaëlle?)

  - Deux commentaires le même jour à jessy...

  - 2 a G cy? (Deux commentaires le même jour à jessy?)

  - Oui Sire! C'est extraordinaire! On n'avait jamais vu cela sur le blog de jessy....

  - é ka fé G cy-djaisse? ( Et qu'elle a été la réaction de jessy-jesse?) s'inquiéta le Roi.

Une petite pause s'impose à ce niveau.

Ami lecteur, tu te rappelles asnaëlle? Oui? C'est bien... Non? Quoi? Tu ne connais pas asnaëlle et son blog. Arrête ta lecture sur le champ! Clique sur le lien du site d'asnaëlle que je t'ai proposé va t'instruire sur ce qu'est l'Art de la soumission en lisant au hasard quelques textes, imprègne-t-en bien et reviens reprendre la lecture après trente minutes. Vas-y tout de suite!  Et je compte! Ce n'est pas la peine de revenir avant trente minutes! Un, deux, trois - je te vois, tu n'es pas encore sur son site? Quatre, cinq.... Bon, l'ignare est parti, je continue pour les autres. On ne va quand même pas l'attendre, non?

  "- Rien pour l'instant, Sire...- chuchota terrifié le messager.

   - Que l'on convoque le Grand Conseil des Modérateurs! "- s'écria le Roi qui pour le coup en oublia son novlang...

Les Modérateurs sont le plus haut grade juste après le Roi. Leur mission est de vérifier que le langage employé par les Bloglandais soit conforme à l'usage. Lorsque qu'un Bloglandais est surpris en train de ne pas respecter l'usage, il est banni à tout jamais du Blogland. Le grand conseil des Modérateurs est craint pour ses décisions par tout le monde, même ceux qui n'ont rien à se reprocher.

Vingt minutes plus tard, tous les modérateurs sont réunis autour de la grande table ronde ovale du Grand Conseil.

Le Roi prend la parole afin de sensibiliser son Grand Conseil.

- "Tous ici présents, vous n'êtes pas sans savoir que jessy-jesse a reçu ce jour deux commentaires d'asnaëlle !- débuta le Roi. - Pour l'instant, visiblement, jessy-jesse n'a pas encore réagi. Qu'est-ce qu'il attend? On ne fait pas attendre asnaëlle et son Maître! J'attends Mesdames, Messieurs les Modérateurs vos propositions pour que tout ceci cesse! "- tempêta le Roi...

Cela faisait longtemps que les têtes des Modérateurs n'avaient pas été aussi baissées que cela devant le Roi... Un des Modérateurs essaya bien une proposition.

"- Sire, on pourrait attendre que jessy-jesse réponde de lui-même?"

- Ouais, c'est vrai, mais avec cette grosse fainéasse, c'est pas demain la veille! Vous me faites à nouveau une proposition comme celle-là et je vous modère pour le compte!"

Grand silence autour de la table ronde ovale...

Le plus ancien des modérateurs s'essaye à prendre la parole.

"- Votre Majesté...

- Ouais! - grogna le Roi,

- Il y aurait bien une solution, mais elle est peut-être osée.

- Vu le vide qui a répondu jusqu'ici à ma question, je ne vois pas ce qui pourrait-être pire!

- Vous n'êtes pas sans savoir que jessy-jesse s'essaye à tenir désormais deux blogs?

- Je le sais ! Et alors?

- On pourrait dire que c'est jessy qui a reçu les commentaires et que c'est jesse qui réagit sur son autre blog...

- J'ai du mal à te suivre, explique-toi!"

Et dans un silence glacial, Erog 1er écouta le plus ancien des membres du Conseil des Modérateurs.

Sa théorie était simple: jesse était désormais pris en main par Madame, sa Domina.  Or Madame ne peut accepter que jessy continue d’exister sur un blog et tente d'exister sur un autre blog avec un autre pseudo presque similaire.

L'idéal serait donc que jessy fasse disparaître son blog et transfère par exemple ses textes vers son autre blog de jesse d'où il pourrait répondre à asnaëlle. Cela ferait gagner du temps et jesse pourrait répondre honorablement à asnaëlle dans les deux cas par un récit.

Pendant 30 secondes, un silence de mort régna autour de la grande table ronde ovale. Le plus ancien de Modérateurs se voyait déjà condamné à l'effacement par le Roi qui sétait abimé en profonde réflexion jusqu'à en oublier tous ceux qui était autour de lui. Et soudain...

"-Génial! Formidable! Et en plus c'est jesse qui bosse! C'est une idée merveilleuse: je suis un génie! Que l'on mette immédiatement mon idée en œuvre et que l'on fasse une proclamation sous forme d'un Edit Royal!"

Content de lui, le Roi lâcha un énorme pet, signe pour ceux qui le connaissait d'une joie très intense.

Ami lecteur, je n'ai pas la prétention d'équivaloir à Rabelais, mais parfois, à la lecture de certains blogs et de certains mèls, j'ai l'impression d'évoluer dans ce monde un peu "extrême" où certains confondent tout avec rien et réciproquement.

Ce n'est pas du dénigrement de ma part, c'est au contraire la constatation qu'il faut de tout pour faire un monde.

Néanmoins, je pose de manière détournée le problème auquel je fais face.

Hé oui, cher Ami lecteur, tu l'as bien compris, j'ai un problème et le plus terrible c'est que j'ai la solution pour le résoudre même si à cette solution j'ai du mal à me résoudre.

je ne peux plus exister à la fois en tant que jessy et jesse.

En effet, ma Maîtresse - que je respecte et vénère - aime bien tout ce que j'écris, mais Elle n'aime pas mon ancien nom....je ne peux que Lui donner raison en allant bien au delà du fait qu'en tant que Maîtresse Elle ait toujours raison.

Alors je vais devoir faire table rase du passé, enfin presque....

Mais c'est dommage car j'aimais bien ce blog, j'y ai écrit plus de récits qu'il n'y en a aujourd'hui mais je ne veux pas revenir sur ce qui, je pense, n'a été qu'un horrible malentendu.

j'avais écrit des histoires drôles et sympathiques -et qui s'étaient réellement produites. j'avais aussi écrit toute la tristesse qui s'emparait parfois de moi de ne pouvoir rencontrer mes anciens maîtres autant que je l'aurais souhaité ou autant que N/nous l'aurions voulu avec Eux. j'étais arrivé parfois à rendre cette mélancolie qui attristait tant mes anciens Maîtres qui préféraient mon côté plus joyeux. je ne suis pas arrivé à les convaincre de ce que combien parfois la mélancolie et la tristesse peuvent être belles à écrire ou à lire.
je sais également que j'ai eu la "plume" dure avec certains, mais s'I/ils se reconnaissent j'espère qu'I/ils me l'auront pardonné. Comme je l'ai souvent écrit, j'étais et je suis toujours prêt à assumer l'entière responsabilité de ce qui a pu mal se passer et laisser l'entière responsabilité de tout ce qui s'est merveilleusement bien passé à mes anciens Maîtres, ainsi qu'à Madame à Qui j'appartiens désormais.

Pour mes anciens Maîtres, Ils sont ce qu'Ils sont avec Leurs qualités (beaucoup) et Leurs défauts (presque aucun). Croyez-moi, ce sont des gens formidables Qui m'ont fait connaître des moments fabuleux et à Qui j'ai essayé de donner le meilleur de moi-même.

C'est peut-être dans l'ordre des choses que de "tuer" moi-même mon ancien blog et de me consacrer à celui qui m'attend désormais sous la direction de Madame.

Et toi, asnaëlle, toi qui est involontairement à l’origine de ce récit, toi qui m'impressionne tant par tes qualités de soumise que ce que l'Arcochatte m'impressionne par ses qualités de Domina, je crois que tu vas devoir me supprimer de tes liens puisque mon blog de jessy.soumise ne va plus exister. J’étais déjà triste que les liens laissés sur le récit de la cérémonie de la signature du contrat d’inachis n’aboutissent sur rien aussi je voulais te prévenir de ce que selon moi il y avait de mieux à faire pour toi concernant mon blog de jessy.
En revanche, si tu souhaitais continuer à lire mes récits et inviter tes lecteurs à en faire de même, il ne dépend désormais que de ton Maître et de toi-même de le remplacer par un lien vers l'autre blog, celui de jesse auquel je vais désormais me consacrer.

Que c'est triste de devoir écrire le mot fin au moment où je reçois deux commentaires de toi, asnaëlle. C'est la première fois que tu me faisais deux commentaires le même jour. C'est gentil mais ça m'a fait l'effet d'un électrochoc: je me réveille dans ma nouvelle soumission.

"Et Vous Sire, qu'en pensez-Vous?

- soumis jesse, par la Malemort! (g cy grave!) : jessy est morte, vive jesse! (ta bu T gé cy, le djaisse cé tro d'la balle!) "

Heureux de ces dernières réparties royales, le Roi s'assied et reprend ses réflections profondes tandis que Mèlbosque se retire sur la pointe des pieds. La vie reprend ses droits au Blogland.

Et pour celles et ceux qui auraient des hésitations à venir visiter le blog de jesse, soumis de Madame, voici ce que d'aucuns appellerait de la propagande....

Néanmoins, il faut le savoir, le blog de jessy va cesser de vivre pour permettre à celui de jesse d'exister.

19 décembre? Dommage mais ce n'était pas le jour

Préparation

" - Mon soumis, je souhaiterais que N/nous allions ensemble à une soirée organisée par XXX. Est-ce que tu peux te rendre disponible?

 - Madame, oui, bien sûr, je vais me rendre disponible."

Quand une discussion entre Madame et Son soumis se déroule ainsi, en règle générale elle est de pure forme puisque sur le fond Madame et Son soumis sont tout à fait en accord. Mais elle est nécessaire simplement pour ne pas se priver du sens de l'ouïe pour écouter tout comme il ne faut pas se priver du sens de la vue lorsque je rédige un article pour qu’il soit lu.

Donc, ce dialogue de pure forme, Ami lecteur, je te le relate pour la forme.

Tout avait commencé en fait un peu plus d'une dizaine de jours auparavant vers le début décembre. Madame et moi éprouvions le besoin non pas de N/nous exhiber mais de rencontrer d'autres personnes pour faire connaissance, discuter un peu de choses et d'autres, établir des contacts avec des gens pouvant avoir des affinités avec nous. Le but était de nous ouvrir au monde pour ne pas évoluer en vase clos comme nous le faisions depuis que N/nous N/nous sommes rencontrés.

Ami lecteur, je t'entends tu sais mais ne me fais pas écrire ce que je n'ai pas écrit: ce que Madame et moi vivons est très bien, mais N/nous sommes tombés d'accord sur le fait qu'il N/nous faut voir ce que d'A/autres peuvent N/nous apporter et le seul moyen de le savoir c'est d'aller à la rencontres des A/autres. Ni Elle ni moi ne voulons devenir des petits bourgeois du BDSM. Quelle horreur!

L’association XXX est dirigée par des bénévoles et elle s'adresse à un public de tous bords dès lors qu'il n'y a pas de parti pris et que personne ne juge personne.

Madame et moi choisissons la soirée où nous voulons aller. Un dîner-débat le mercredi 19 décembre à partir de 19h30. C'est ce qu'il y a de mieux pour faire connaissance avec les gens, surtout qu'il n'y avait pas de tenue imposée et que le thème du jour collait bien à l'actualité de Noël.

Tout était fait pour mettre les néophytes à l'aise: atmosphère sympathique, discussions libres, comme je l'ai écrit juste au dessus pas de tenue imposée - mais si on met du noir ça ne choquera personne, pas de marques particulières de Domi ou de soumis exigées. C'était une réunion -incursion du monde BDSM dans le monde vanille.

Madame prend contact et tous les arrangements avec l'association. Elle précise que N/nous serons deux, nouveaux venus mais prêts à s'instruire. Elle confirme notre participation dès lors que moi-même je Lui confirme longtemps à l'avance la mienne.

Le jour "J" se rapproche. Madame me fait l'honneur de me demander mon avis sur la tenue qui conviendrait, le fait de marquer ou non N/notre relation. je le Lui donne en toute humilité et Elle me fait le plaisir de prendre en compte mes remarques qu'Elle me dit partager ce qui me rassure non pas sur le fait qu'Elle est de mon avis mais sur la solidité du lien qui est désormais le N/nôtre. En fait, Elle prend très au sérieux ce contact avec d'autres personnes aux vécus différents mais détentrices d'une expérience certaine. De mon côté je réfléchis à la façon dont je serai habillé pour faire honneur à ma Maîtresse, bien sûr, mais également pour ne pas en faire trop. Mon choix se penche sur un costume sombre, presque noir, avec une chemise blanche et une cravate noire, chaussettes noires et chaussures noires. Madame s'habille de noir également mais sans artifice aucun: Madame n'est pas fétichiste...Du moins c'est ce qu'Elle m'a toujours dit. Pourtant je La verrais bien habillée d'un ensemble cuir. Elle serait classe, sans nul doute. Mais revenons à nos moutons.

Les contacts pris sont positifs, on N/nous assure que tout se passera bien et je dois dire que tout ça N/nous paraît finalement assez sympathique. Nous établissons N/notre planning pour arriver à 19h30 pétantes au lieu des réjouissances. Madame et moi convenons de N/nous retrouver sur un parking de la banlieue parisienne où je laisserai mes affaires personnelles dans Son véhicule et de là N/nous rejoindrions le point de rendez-vous en transport en commun.

Ami lecteur, les transports en commun en région parisienne sont très pratiques mais si tu loupes le dernier métro, bus, tram ou RER il ne te reste plus qu'à imaginer Cendrillon quittant le bal à une heure du matin au lieu de minuit, face à sa citrouille: hé bien voilà, tu ferais la même tête.... Tu me rétorqueras qu'on peut aussi se déplacer en voiture. Oui, mais ce n'est pas bien de circuler aux heures de pointe dans Paris en voiture. Et c'est pour cela que Madame a préféré privilégier les transports en commun.

Voilà où nous en étions quand je t'ai alléché avec ce petit article en espérant pouvoir te relater nos rencontres, les expériences évoquées, les personnages hauts en couleurs rencontrés au cours de ce dîner-débat.

Action

Le 19 décembre après avoir quitté mon travail pile à l'heure, je retrouve Madame qui m'attend tranquillement dans Sa voiture. j'avais bien tenté de Lui envoyer un SMS pour la rassurer sur ma venue, mais rien ne passait ce soir là? Etait-ce un signe? Peut-être pas puisque je retrouvais Madame à l'heure prévue sur le parking et, ce, malgré un incident technique sur la ligne par laquelle je venais et qui m’avait fait craindre le pire alors que je pensais être en avance. 

je Lui présente mes hommages, qu'Elle accepte, met mes affaires dans le coffre de Sa voiture - et je précise à certains que Madame ne roule pas dans une citrouille, et N/nous voilà partis tous les deux.

Nous arrivons très rapidement au lieu de rendez-vous. Trop rapidement d'ailleurs puisque N/nous avons une trentaine de minutes d'avance. De fait N/nous faisons un petit tour dans le quartier afin de patienter, et N/nous décidons d'entrer à 19h15 à l'endroit de la soirée.

L'accueil est courtois, très peu de monde à l'intérieur. Le patron de l'endroit - ou du moins l'homme que N/nous supposons être le patron - N/nous demande si N/nous sommes venus pour la soirée et N/nous qui confirmons que tel est le cas. Il N/nous rassure en N/nous disant que les organisateurs ne sont pas encore arrivés mais qu'ils ne devraient pas tarder. je propose alors à Madame de prendre un apéritif, proposition qu'Elle accepte volontiers.

Et nous buvons.

Mon voisin de bar est un garçon loquace. Je l'avais remarqué quelques instant auparavant parce qu'il n'arrêtait pas de regarder son index qu'il déplaçait depuis l'arête de son nez jusqu'à un mètre devant lui. Etait-ce pour lui une sorte de doigt de Dieu, un langage cabalistique réservé aux initiés dont Madame et moi ne faisions pas partie: je préférais laisser l'homme concentré sur son geste qui lui paraissait être visiblement très important.

A 19h30, quelques personnes s'étaient ajoutées: nous devions être six ou sept à tout casser. Un homme habillé d'un T-shirt noir, d'un jean’s de la même couleur se coiffait d'un bonnet de Père Noël. Il avait l'air d'être un organisateur, mais en tout cas ne le faisait pas savoir. Il commence à faire des toasts à la bonne franquette. D'un commun accord avec Madame N/nous ne posons aucune question à l'homme: N/nous ne voulons pas déranger en tant que nouveaux venus.

Vers 19h40, une charmante dame arrive en taxi avec deux gros sacs et vient donner un coup de main au Monsieur qui finalement demande à un autre homme de prendre la liste des gens pour les cotisations.

Sur ce point, Madame et moi savions que pour une première prise de contact N/nous n'aurions rien à payer puisque N/nous étions venus pour voir simplement.

Et le temps passait, certains se connaissaient; s'embrassaient et Madame et moi N/nous retrouvions un peu seuls et abandonnés. Mon voisin à l'index essaya bien de lier conversation avec moi, me demanda si c'était la première fois que je venais, ce que je cherchais, mais j'avoue que je n'avais aucune envie particulière de me confier à lui car sur toutes phrases qu'il me faisait je n'entendais que les mots ou expressions suivantes : monde libertin, sexe, acte sexuel. De Son côté, Madame était trop contente de me voir esquiver avec tact la discussion de cet homme tandis qu'Elle restait un peu en retrait, mais seule.

Vers 20h00 la jeune femme aux deux sacs s'approcha très gentiment de N/nous et là Madame dirigea un peu les débats car Elle pensait que c'était avec cette femme qu'Elle avait eu un contact. La discussion était sympathique. Le monsieur qui ne nous avait pas abordé jusqu'alors voyant que la jeune femme N/nous parlait intervint très gentiment également. Peut-être était-il timide?

A 20h15, personne n'avait lancé la soirée ou annoncé le programme. Les gens continuaient d'arriver mais N/nous, N/nous comprenions au fur et à mesure que tout le monde n'était pas encore là, certains ayant fait le choix de la voiture. Notre choix des transports en commun se retournait contre nous. Au rythme où c'était parti, nous n'étions pas attablés pour le dîner avant 21h00 et nous n'imaginions pas terminer la soirée avant 23h30-24h00 sauf à partir comme des voleurs entre la poire et le fromage...

L'atmosphère était plutôt bon enfant, mais Madame et moi étions obligés de constater que la moyenne d'âge des gens présents était plutôt en-dessous de la N/nôtre. Etait-ce cela qui nous isolait des autres? Etait-ce cela qui faisait que certains n'arrivaient pas à l'heure dite de 19h30? Sur ce dernier point, j’en doute, bien sûr, mais à ce moment là N/nous n'en savions rien et n'avions pas envie d'analyser la question.

Madame et moi fîmes un rapide point de situation: N/nous N/nous étions trompés dans nos calculs et avions trop idéalisé ce rendez-vous que N/nous avions pris trop au sérieux. Même sans être vêtus de façon spécifique, N/nous avions fait trop d'effort vestimentaires pour ce qui n'était somme toute qu'une soirée associative. Il ne s'agissait pas d'en vouloir à qui que ce soit: il N/nous fallait partir avant d'éprouver d'autres désappointements inattendus.

La jeune femme aux sacs étant la seule à N/nous avoir abordés c'est vers elle que Madame et moi N/nous dirigeâmes pour lui présenter nos regrets de ne pouvoir rester plus longtemps. Elle parût sincèrement désolée et n'insista pas pour nous retenir. De fait elle était occupée également par les autres personnes qui arrivaient au compte-gouttes. Mais personne d'autre n'insista non plus pour N/nous retenir.

Réaction

Constat d'échec? C'est effectivement la question que l'on peut se poser. Est-ce qu'on ne se l'est pas un peu pêtée? En fait, je crois que c'est un tout où tout le monde et personne est fautif. Sur le chemin qui nous ramène à ce parking de la banlieue parisienne je promets à Madame de rédiger un article non pas vengeur mais explicatif, analytique. La première analyse me semble bien être la meilleure. N/notre idéalisation de ce moment N/nous a aveuglés et N/notre ambition était trop élevée là où N/nous aurions dû peut-être rester simples dans N/notre approche intellectuelle.

En face, N/nous conservons en mémoire des gens dont beaucoup se connaissaient et se retrouvaient avec plaisir, une organisation assez "familiale" de ce genre de soirée et un horaire parce qu'il fallait bien en donner un. N/nous avons retenus également que ces soirées sont dirigées par des bénévoles et pour celles et ceux qui connaissent le mot bénévole, cela signifie beaucoup d'engagement personnel de très peu de monde et généralement de toujours les mêmes.

Faut-il être amer? Non, je ne le crois pas. Déjà, cela a donné à Madame et moi l'occasion de N/nous retrouver dans un petit restaurant chinois qu'Elle ne connaissait pas non loin de chez Elle.

Ensuite, N/nous essayerons peut-être à nouveau une de ces soirées, mais là avec l'expérience acquise durant ce début de réunion, N/nous arriverons certainement un peu plus tard, peut être avec la voiture de Madame ou la mienne pour être certains d'avoir tout N/notre temps à consacrer à cette soirée et, qui sait, s'il faut faire des toasts, peut-être donnerons-N/nous un coup de main?

Ce n'est, Madame et moi l'espérons, que partie remise.

soumises, soumis, apprenez le langage des neo-Dominants!

Ami lecteur, à mon retour de Belgique, je ne suis pas resté inactif car étant déjà inscrit sur un site international, je n'ai eu qu'à changer le lieu de résidence comme formalité.

Avant de trouver Madame -ma nouvelle Maîtresse que je salue bien bas- les choses, comme je le pressentais, n'ont pas toujours été faciles et certains contacts générateurs d'espoir que j'ai pu avoir se sont révélés très, mais alors très décevants.

La suite va t'expliquer pourquoi et j'espère que tu apprécieras. Allez, bonne lecture Ami lecteur!

Et pour les soumises et les soumis en recherche de Maître ou de Maîtresse, courage et persévérance car si vous êtes des soumis réels, vous trouverez.

Prise de contact: le Domi (?) s'affirme.

Certains contacts sont assez surprenants. Quelques personnes s'imaginent qu'être soumis c'est également avoir renoncé à toute forme d'intelligence pour mieux prêter allégeance à la première personne qui s'autoproclame "Dominateur"...
Je ne peux pas résister à reproduire ici quelques phrases que j'ai pu lire ça et là au gré de mes contacts avec quelques phénomènes dont j'ai poliment décliné les invitations pourtant très claires, je l'avoue.
Le faux Domi croit que la ponctuation en BDsM est remplacée par une insulte visant à clarifier le degré de soumission espéré du soumis par Lui-même- c'est plus rare avec une Domina, mais ça m'est arrivé et je le déplore.
Je m'explique:

1) le point destiné à terminer une phrase devient chez certains le qualificatif savoureux de "salope".

Vous me suivez?
2) Le point virgule est plus stylisé et penche vers le "Petite salope". Avouez que c'est logique!
3) Le point d'exclamation qui est sensé exprimer l'aspect autoritaire de l'intervention, se traduit généralement par un bon "Pétasse".
4) Pour les deux points c'est au choix mais je crois que "Petite lopette" est dans l'esprit....
Certains sont en train de se dire qu'à fumer la moquette, le pauvre jesse est complètement "out". Si je peux les comprendre, je pense qu'il faut tout de suite passer aux exercices pratiques.

Exercice pratique (niveau grand débutant)

Un Dominant vous contacte: il doit s'imposer d'entrée sinon il perd la face!
Alors ça peut donner quelque chose comme un "Bonjour!" en langage courant sauf qu'avec un Dominant un peu court ça risque de donner un "Bonjour pétasse".
Voilà, vous commencez à comprendre?

Allez, un autre exemple...
Vous vous intéressez respectueusement à la santé du Dominant en lui demandant s'il va bien. En langage moldu, sa réponse pourrait-être:"Je vais bien!" sauf qu'avec un Domi cablé langage très imagé, ça donnerait :"Je vais bien-salope".

Facile, non?

Exercice pratique (niveau débutant confirmé)

Allons, transcrivons quelque chose de plus élaboré!
"Avec moi, tu vas souffrir mille morts! Sous ma Domination, ton corps ne sera que souffrance: de la douleur nous irons ensemble vers le plaisir; tu verras: tu aimeras ça et tu en redemanderas. Crois-moi!"
Vous êtes tous prêts? Attention parce que ça va arracher...
Allez, c'est parti et on écrit à nouveau cette phrase en style Dominant qui croit que c'est comme ça qu'il faut aborder les soumis et soumises qui ne sont que de pauvres imbéciles.
"Avec moi-salope- tu vas souffrir mille morts-pauvre pétasse- Sous ma Domination-salope- ton corps ne sera que souffrance - petite lopette - de la douleur nous irons ensemble vers le plaisir- petite salope - tu verras - petite lopette - tu aimeras ça et tu en redemanderas -salope- crois-moi - pétasse".
Et là, en général, le Domi ou la Domina estime qu'il a envoyé du tellement lourd que le pauvre soumis est déjà à genoux devant son écran en train de se taper lui-même sur les fesses à coups de raquettes de ping-pong...

Conclusion
Dans une autre étude ethnologique j'aborderai le langage SMS, moyen de communication moderne qui permet de ne pas perdre la main sur ce site alors que pourtant mots et lettres ne sont pas forcément comptés comme ils pourraient l'être sur un téléphone cellulaire...

Je suis preneur de tout exemple qui viendrait étayer cette étude autodidacte.
Pour les soumises et soumis qui se refusent à écrire ou parler de cette façon, qu'ils se rassurent: il existe des Domi et des Domina fermes mais courtois sur ce site.
A ceux-là, quand on les rencontre, on ne peut rien refuser car c'est là une des meilleures façons d'obtenir notre soumission que de s'imposer simplement, sans forcer le style.
Bonne recherche à tout le monde! - ou, pour les soumis qui aiment ça- Bonne recherche à tout le monde, pétasses!