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  • : Blog de jesse, soumis de Madame. Libéré par ses anciens Maîtres belges, jesse- ex jessy - est tombé sous l'emprise de Ma Dame, Domina d'origine belge et vivant en région parisienne. Ce blog est tenu par le soumis de Ma Dame et combine parfois réalité et moments d'imagination.
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Jeudi 11 avril 4 11 /04 /Avr 06:10

je suis en manque

 

Ami lecteur, je t'ai eu.

Tu es venu parce que le titre t'a attiré.

Et bien oui, j'avoue: je fais comme les journalistes, je cherche toujours un titre accrocheur, un truc qui attire et qui vous donne envie de lire, d'acheter le journal -style "L'homme à deux sexes divorce de la femme à deux têtes pour épouser la femme à quatre fesses!"- ou d'aller chez son banquier pour faire un crédit afin d'acheter toute l'encyclopédie en 54 volumes simplement parce que le titre t'a accroché et que tu as envie de savoir, parce que maintenant tu ne peux plus faire autre chose que de satisfaire ta curiosité. Tu es peut-être curieux-dépendant? Au fond, je m'en fiche, tu es là et c'est ce qui compte pour moi. 

Tu t'es dit: "Et voilà, il va enfin se lâcher! Nous dévoiler sa vraie face parce qu'il est en manque le soumis! Oui, mais en manque de quoi? De fouet, de punition, de plaisir, d'humiliation? Oh, l'a pas eu sa ration le soumis? Ah que ça va être bon de lire enfin un bon gros et gras article sur ce blog, depuis le temps qu'il nous gonfle avec ces traits d'humour et ses réflexions à cent balles sur le BDsM!"

Perdu!

 

Un soumis en manque certes mais simplement en manque de temps qu'est-ce que vous croyez?

Tenir un blog comme celui-là, ce n'est pas évident et ce n'est pas parce qu'on est un soumis qu'on a forcément une Maîtresse derrière soi 24 heures sur 24 qui vous fouette comme si vous étiez à la chiourme, assis sur le banc de la galère à la Xième rame, vous obligeant à tenir la cadence, placée derrière vous, avec fouet et tambour pour marquer la mesure:

"-  Allez, Mon soumis!

     (Ho, hisse, boum!)

  - Ecris un article!

     (Ho, hisse, boum!)

  - Plus vite que ça!

    ( Ho, hisse, boum!

  - Et tâche que ce soit intéressant!

    (Ho, hisse, boum!)

  - Garde la cadence!

    (Ho, hisse, boum!)

   - Et qu'est-ce qu'on dit?

      (Ho, hisse, boum!

   - On dit: Merci Madame!

      (Ho, hisse, boum!)

   - Et on garde le sourire!

      (Ho, hisse, boum!)"

Quelque part, j'avoue que ce ne serait pas si mal que ça comme situation finalement, non? Madame me soumettant à coups de chlague pour m'obliger à écrire, le tout en cadence....

Mouais... Ce serait quand même moyen moins.

Déjà Madame n'est pas comme ça.

Elle a le souci de Son soumis et Elle veille à ma santé.

Ensuite, elle comprend que j'ai besoin de tranquillité pour écrire, de temps et d'imagination.

Et voilà, nous y sommes. La calme et la tranquillité, ça j'ai. Le temps et l'imagination, c'est la question.

Le temps, c'est ce qui me manque le plus en ce moment car j'ai une vie assez active-comme beaucoup de gens en ce bas monde. Et c'est tant mieux. 

Mais le prix à payer c'est d'écrire moins que ce que je devrais le faire sur ce blog....

 

Mais le plus terrible, c'est le manque d'imagination.

 

Comment? -vas-tu me dire, ami lecteur- tu manques d'imagination toi qui simplement en regardant fixement un oeuf droit dans les yeux es capable d'écrire 150 pages sur le sujet en trébuchet MS taille 8 sans interligne? Mais tu te moques de tes lecteurs?

 

Et bien non, je ne me moque pas... mes articles sont le plus souvent écrit d'une traite et j'ai besoin de sujets qui puissent se traiter rapidement car, comme je l'ai écrit, je manque de temps.

 

Et là je suis en manque de temps et d'imagination.... Honte sur moi!

 

Hé, mais, je viens d'écrire un récit!

Ah ben mince alors!

Merci ami lecteur, tu m'as bien aidé.

Pour ta peine, je reviendrai bientôt avec un récit, un vrai! C'est promis!

 

* *

*

 

Par soumis-de-madame
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Mercredi 3 avril 3 03 /04 /Avr 19:31

Résultat de la pêche à l'île de Pâques

 

Et moi qui croyais que j'étais fait pour cela!

Voilà que je rentre de ma première pêche avec un poisson accroché à mes filets, un gros poisson, certes mais un seul poisson quand même. On sait tous que les poissons d'avril sont rares et qu'ils valent le coup, mais quand même....C'est comme si je l'avais eu dans le dos...Le poisson, bien sûr, qu'est-ce que vous croyez?

Il vaut mieux que je continue à tenir mon blog, c'est quand même plus facile pour moi.

Vous allez donc devoir continuer à me supporter.

 

 

Ami lecteur, il est parfois des traditions qui ont la vie dure et même le misérable soumis que je suis n'a pas su résister à celle du 1er avril dans mon récit précédent.

Avouez pour certains que vous avez quand même failli marcher.

Et je tiens à remercier Madame qui a accepté de me laisser faire car Elle aime bien mon humour même si parfois il est quand même un peu décalé.

Elle sait que pour le reste Elle n'a aucune inquiétude à avoir.


Au fait, est-ce que quelqu'un serait intéressé par un chalutier et une concession maritime à l'île de Pâques?

 

* *

*

 


 

Par soumis-de-madame
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Lundi 1 avril 1 01 /04 /Avr 09:42

Fin du blog

 

Ami lecteur, voilà, c'est fini, simplement, comme ça.

Presque plus personne ne me lit, peu ou pas de commentaires à part si de ceux qui me soutiennent habituellement.

Visiblement, mes récits ne semblent pas dans l'air du temps ou sont peut-être trop décalés.

Madame ne va certainement pas être contente.

Peut-être va-t-elle me punir méchamment pour cela?

Mais en l'absence de tout autre soutien, j'arrête, j'abandonne car je suis lassé de cette culture futile de mon égocentrisme et je vais laisser la place à des blogs plus en phase avec le monde BDSM tels que les lecteurs le voient: un monde de cul et de sexe libertin avec une fine couche feutrée de sadisme, un brin de masochisme -mais à condition que ça ne fasse pas mal - un soupçon de soumission, mais pas trop parce que l'humiliation c'est pas le truc à la mode - et une larme de bondage - mais pas trop serré s'il vous plaît que je puisse me gratter le nez.


Terminé l'artisanat du récit personnel!

Fini les articles longs et ennuyeux  du genre Le Monde avant qu'ils ne décident à mettre des photos!

Place à la fesse, place aux articles à trois mots et au cent photos: vive le photo matons! Mais fait par les autres, pas par moi.

Désormais, je me lance dans des activités plus en phase avec ma recherche profonde: j'ai trouvé une concession maritime autour de l'île de Pâques où je me rends avec un chalutier pour une saison de pêche et, en remontant, mon chalut avec tous ses poissons, je me souviendrai de ce temps où j'écrivais pour un public moins nombreux que les doigts de mes mains et mes pieds réunis, public au sein duquel, trop peu de gens réagissaient à mes textes, textes que pourtant j'essayais de ciseler avec beaucoup de soins pour les rendre agréables aux lecteurs.


Comme dirait un ancien Président: "Au revoir!"

 

Fait le 1er jour du mois d'avril de l'An de Grâce deux mille treize par jesse, soumis de Madame

 

 

* *

*

 

Par soumis-de-madame
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Mercredi 27 mars 3 27 /03 /Mars 22:04

Souvenirs, souvenirs... (partetou)

 

Certains d'entre vous sont en train de se dire que jesse et jessy sont une seule et unique personne.

C'est vrai et c'est faux.

C'est vrai car les empreintes digitales ou des tests génétiques seraient là pour le confirmer. Il n'y a donc pas besoin de se perdre en conjectures sur une question qui possède déjà sa réponse.

C'est faux car l'esprit qui m'animait à cette époque-là n'est pas celui qui m'anime aujourd'hui.

Madame en m'ayant fait l'honneur de m'accepter comme soumis m'a demandé de retrouver mes attributs virils car c'est comme cela qu'Elle aime les soumis. C'est une Domina: on fait et on ne discute pas.

Certes Elle est atypique, mais ne le suis-je pas moi-même? Donc, quelque part, N/nous étions faits pour N/nous entendre.

Le soumis qui écrit aujourd'hui est un homme avec un esprit d'homme. jessy était un homme qui écrivait au féminin non pour tromper le lecteur mais parce que c'était là la volonté de ses anciens Maîtres. En fait, ce n'était pas si contraignant que cela de le faire. C'était même parfois intéressant puisque certains s'y sont laissés tromper à ne pas vouloir lire le blog depuis le début et à ne le prendre qu'en route; j'étais sincèrement désolé pour ces gens d'avoir à leur rappeller que je n'étais pas une femme mais un homme, un soumis, certes, mais un homme qui ne se travestit pas et qui parle -et chante- avec une tessiture de baryton. Mais cette situation au fond de moi m'embarrassait car, quelque part, j'avais l'impression de tricher avec ces gens-là.

Ce que m'ont fait vivre mes anciens Maîtres était passionnant parce que j'étais prêt à accepter avec Eux de nouvelles expériences, à m'enrichir de la Leur mais également  de celles de tous ceux et toutes celles que N/nous rencontrerions, tout comme je suis prêt aujourd'hui à en faire de même avec Madame.

Alors, oui, ce texte évoque beaucoup de nostalgie en moi, car ce fût quand même un moment plutôt intense sur à peu près une douzaine d'heures, des moments comme j'en vis aujourd'hui avec Madame également. Cependant la nostalgie, c'est l'évocation des bons moments du Passé, c'est quand même le passé.

On sait que ça ne reviendra plus.

On en profite quand même en se le remémorant pour mieux en tirer les leçons et également en faire profiter ceux qui n'ont peut-être pas eu l'occasion de lires ces textes avant.

C'est pour ceux qui n'ont pas eu l'occasion de lire ces textes que je les ressors - grâce à mon ancien Maître Qui me l'a transmis - 

Voici la suite de Sérénade pour une soumise. Profites-en, Ami lecteur, car la deuxième partie recèle quelques pépites.

 


 

 

Sérénade pour une soumise (2ème partie)

Cher lecteur, voici donc la suite de l'article.

Si tu es venu jusque là, c'est que la première partie t'a séduit. J'en suis heureuse. Si tu as vraiment aimé la première partie, va jusqu'au bout de la deuxième. Elle en vaut la peine. Et si tu trouves que c'est bien, fais alors connaître mon blog autour de toi. Et dis-toi bien que quand je ne le précise pas, tout ce qui y est écrit s'est réellement produit....

 

7ème station

Tout le monde est à table.

C'est le moment de détente. L'entracte qui permet de faire retomber la tension, recharger les batteries et parler de sujets plus ou moins importants sans forcément être liés avec ce qui vient de se passer.

C'est aussi le moment où les véritables personnalités se libèrent en partie et font apparaître non pas des faiblesses mais d'autres forces plutôt insoupçonnées: convivialité, regards moins durs complicités entre Maîtres qui se connaissent depuis pas mal de temps, entre Maîtres et soumis également.

Ce qu'il y a d'agréable dans ces moments pour une soumise c'est d'être actrice et spectatrice.

Actrice de facto puisqu'il faut quand même faire le service, donc vous bougez autour des convives vous enquérant de savoir s'ils ont faim, s'ils ont soif, si tout va bien. Maîtresse M. supervise tout cela puisqu'elle est également la Maîtresse de Maison et qu'elle a confectionné pour ses invités de délicieux mets auxquels tout le monde fait honneur. Mais pensant également à ses invités, elle leur a également préparé la possibilité de se faire des sandwichs avec des petits pains achetés à profusion. L'appétit va bien. Les gens se régalent et se reposent de manière décontractée.

Spectatrice également car, je suis comme ça, j'aime regarder les gens, les choses, surtout quand c'est nouveau pour moi.

Une maison où je pénètre pour la première fois laisse libre cours à mon imagination. En fonction de ce que j'y vois je ressens la façon dont les gens vivent s'organisent quelles sont leurs priorités et la maison me dévoile son âme et me parle de ses Maîtres. La Maison de Maîtresse M. me dit qu'elle se sent bien car elle est organisée et même si tout n'est pas encore fini dans les travaux en cours, les choses avancent sûrement au rythme où elles doivent avancer. Le calme y règne. C'est le chat de la maison qui me l'a dit par son comportement de chat: sûr de son fait donc absolument pas effrayé par tous ses mouvements, même si cela le dérange un peu dans son quotidien. Un chat très sociable puisqu'il sait se faire comprendre de n'importe qui et qu'il a senti en moi celle qui pouvait lui ouvrir la porte pour l'aider à entrer où sortir de la cuisine.

La tension est bien retombée, la chaleur a diminué, les batteries intellectuelles semblent s'être rechargées, je sens qu'il faut débarrasser un peu la table, laver quelques tasses de café, commencer à ranger les flûtes à champagne pour éviter à Maîtresse M. d'avoir à le faire et pour m'éviter également d'avoir à le faire après la séance : dans quel état serai-je? Serai-je en mesure de le faire ou me retrouverai -je hagarde à me questionner du style "Mais où suis-je? Où cours-je? Dans quel état j'erre?"

 

8ème station

C'est le moment de remonter.

Monsieur C. suggère à tout un chacun de bien vouloir prendre son verre rempli afin de ne pas souffrir de la déshydratation dans le Donjon. Joignant le geste à la parole, Monsieur C. prend son verre de vin et la carafe à vin. D'autres prennent leur flûte de champagne -dont moi puisque l'on m'a accordé cet honneur et compte tenu du fait que j'ai moi aussi mes petites faiblesses - la majorité des convives préférant s'abreuver d'eau.

Et nous voici de nouveau dans la chaleur du Donjon.

Maître S. m'appelle.

Il veut s'essayer à une nouvelle combinaison de bondage. Il me fait mettre chevillardes et poignets de soumission ce que je fais.

Mais au dernier moment, il passe la main à Monsieur C.. Quoi de plus normal car jusqu'ici, Monsieur C. avait été plutôt discret. Et puis le bondage c'est Sa spécialité à Monsieur C.. Il aime ça, on le voit pour les spectateurs, on le sent quand on est entre ses mains. Il voit où il veut en venir. Il a l'air d'être comme un joueur d'échecs avec plusieurs coups d'avance en tête. Et, donc, très rapidement, je me retrouve avec une première série de liens qui m'entravent principalement le haut du corps, mains derrière la tête. Puis, vient une nouvelle série avec des cordes plus épaisses.

Je sens que Monsieur C. va s'essayer à une suspension avec moi.

Et quelques minutes plus tard, c'est effectivement ce qui arrive: me voici dans les airs.

Pas très loin du sol, certes, mais ne touchant plus pied à terre. Monsieur C. voit que je ne suis pas forcément à mon aise et que, malgré tout ma bonne volonté, j'ai des limites peut-être dues à un manque d'habitude de ma part. Etre suspendue, même quelques instants, est une sensation étrange. Pour le cas précis elle participait d'un ensemble de sensations qui s'associaient, s'additionnaient les unes aux autres. L'objectif de me suspendre ayant été atteint, il consent à me reposer à terre rapidement et me défait les liens qui ont principalement servi à me suspendre.

 

9ème station

Naïvement je pense que Monsieur C. va me délier du haut du corps également...

-"Voilà!-me dit-il-, je te laisse entre les mains de Maîtresse M. et Maîtresse J.".

Nous allons de surprise en surprise.

C'est vrai que de me voir attachée ainsi leur a peut-être donné quelques idées d'association. Je les entends discuter derrière moi sur la façon de se disposer autour de moi car l'une est gauchère et l'autre droitière... Finalement elle s'accordent sur le positionnement.

Et le trio Maîtresses-soumise entame une nouvelle démonstration sur l'art de faire sortir "à l'ancienne" la poussière des fesses. Elles n'oublient pas non plus de me montrer à quel point dans "pince à linge" les mots "à" et "linge" ont si peu d'importance. Je suis recouverte de pinces à linge. J'ai une coiffure retournée de chef indien entre les jambes tandis que les clochettes au bout de mes seins ont été remplacées par des pinces à linge... Il y a un certain rythme de pris et je ressens bien les différences de style.

Pour la soumise que je suis, je n'ai pas encore l'habitude de ce mélange de genre et j'ai un peu de mal à gérer ces différences d'intensités, l'une fixe l'autre variable. Pourtant, j'arrive à un moment où j'ai l'impression de ne pas ressentir les coups aussi intensément bien que ceux-ci n'aient absolument pas diminué de rythme ni d'intensité.

Je crois que je rentre en phase avec les deux Maîtresses et à accepter ces différences de traitements.

Quelle est celle qui tape le plus fort? Franchement, je n'en sais rien. Tout ce que je sais c'est que c'est différent. Au résultat, je vous laisse admirer la photo. A vous de me dire quelle est celle qui tape le plus fort... 

Désolé, ami lecteur, mais il n'y a plus de photos...C'est comme ça.


10ème station

Je remets des lumignons car beaucoup se sont éteints. Tous sont désormais à nouveau allumés. La lumière du début de la séance est revenue.

La fatigue se fait sentir chez les participants.

Maître S. exige un massage. Il me tend une huile de massage prêtée par Maîtresse M. et Monsieur C..

Je me mets au travail en préparant un matelas au sol. Pendant ce temps, Maître S. se déshabille et s'allonge sur le ventre comme il en a pris l'habitude avec moi à chaque fois que je le masse. Il se laisse faire désormais et sait quelle est ma façon logique de procéder: descendre depuis les cervicales jusqu'au bout des pieds, sans oublier les bras en cours de route.

Masser un corps, quoi de plus érotique que de voir une personne s'abandonnant à vos mains et se laissant faire en somnolant presque. Quoi de plus gratifiant également que de respecter ce corps offert et de le pétrir sous vos mains pour en extirper les moindres traces de fatigue, le faire se délasser, d'être parfois vigoureuse avec lui mais toujours dans l'esprit de mieux le revigorer. Il fait chaud dans ce Donjon et le fait de masser me fait encore mieux ressentir cette chaleur. Les bougies remplacées quelques instants plus tôt ne sont certainement pas étrangères à cette chaleur.

Mais peu importe la température: je demande si quelqu'un d'autre veut bénéficier d'un massage.

Monsieur C. me demande de lui en faire un.

La démonstration faite avec Maître S. lui a convenu. Seul impératif, ne pas lui toucher une certaine partie de son corps qu'il a fragile.

 

Ami lecteur, ne compte absolument pas sur moi pour te dire quelle est cette partie. Si tu viens un jour chez Maîtresse M. et Monsieur C., tu le verras bien toi-même.

 

Monsieur C. est plus grand que Maître S. . Les blagues fusent entre Dominants qui sont assez taquins entre eux. Mon patient se laisse faire mais commence à faire l'objet de quelques remarques. Il répond par une attitude digne et oppose le silence méprisant à la raillerie des autres.

Et là, l'un de mes Maîtres me fait remarquer que j'ai chaud. Et c'est vrai que j'ai chaud. Il fait chaud dans cette pièce et masser un corps, ça donne chaud également.

Je suis plongée dans mon affaire et essayant d'entretenir la conversation avec mes Maîtres, je me fends d'un: "Il ya plus de surface à masser qu'avec vous Maître...".

Grande rigolade chez les maîtres tandis qu'un ange passe pour moi. Mes propos sont vite déformés : "Insinuerais-tu jessy que Monsieur C. devrait maigrir?".

Grand moment de solitude pour moi...

Comment vais-je me sortir de ce mauvais pas? Je crois que je suis fichue. Je suis malheureuse en même temps d'avoir peut-être vexé Monsieur C. involontairement car mes propos ne se voulaient absolument pas être une attaque contre son physique. Je serais bien mal placée pour le faire compte tenu du mien.

-"Non, je n'ai pas dit ça, Monsieur C. est plus grand que Maître S. Il a certainement été sportif : je n'ai senti aucune trace de masse graisseuse sur ses jambes. Il est bien charpenté... " Oh là là! Je me fais l'effet de marcher dans des sables mouvants avec des chaussures en plomb.

J'ai compris que le mieux est de me taire et de terminer mon massage correctement. Il ne faudrait pas en plus que je rate le massage. Les Maîtres sont cruels et vous piègent facilement: c'est le jeu. Il faut l'accepter.

 

11ème station:

Le massage estoit fini.

Seigneur C. s'estoit mis debout de sur ses pieds.

Point d'austres gens parmi les Sires et Dames pour se délasser dessous les mains de soumise jessy.

Soudain, troublant le silence, on entendit Messire C. prononcer ces funestes paroles:

"Oyez, Oyez! Moi Seigneur C., Maistre en ces lieux de Mon Donjon, vais faire subir le chastiment à cette soumise qui s'estoit permise d'évoquer ma personne en des propos qui en d'autre lieux l'auriont condamnée au buscher rougeoyant des Enfers!

Que la soumise s'avance et se présente au Seigneur séance tenante!"

La gueuse s'avançait, esfrayée par le Seigneur et certaine de sa mort à venir.

Point n'estoit besoin de valet, bourreau ou autre laquais!

Le Seigneur icelui ne vouloit point laisser à d'autres tristes sires

la charge d'enchaisner à la croix de Saint André celle qui parloit trop.

"Ta témérité mérite chastiment, vilaine!

Tu vas donc taster du martinet et du fouet et tu me conteras si après t'avoir frappée ta langue estoye autant pendue qu'il y a quelques minutes!"

La malheureuse aurait voulu implorer clémence au Maistre céans, mais elle vit dans les yeux du Seigneur que point de pitié il n'y aurait.

Les membres écartelés sur la croix, la pauvresse attendait.

Personne pour la sauver, elle estoit seule implorant Sainte Rita.

Le Seigneur s'avançait, martinet bien en main tel au combat un chevalier armé de sa masse d'armes.

Les lasnières frappaient la chair de la malheureuse

Avec soumission les coups elle acceptait.

Vint le le fouet redouté. Tous les serfs des environs connaissoient la passion de Sire C. pour le fouet.

D'aucuns estoient saisis d'effraie destre l'objet du courroux de son Seigneur et de son fouet.

La servante coupable et innocente s'estoit préparée aux épousailles de son corps d'avec la lanière acérée.

Le bruit sec de leur première usnion résonnoit dans toute la salle.

Dames et Seigneurs présents s'esbaudissaient à l'art du Sire tandis qu'Icelui revenait avec le cuir.

Clameur dans la salle, servante soumise dominée par le Seigneur et son fouet.

Le spectacle plust au Seigneur qui s'en estoit rendu compte.

Dans sa grande sagesse, il mit fin au supplice presfèrant garder en mémoire la beauté du moment et non pas la souffrance d'une gredine pouvant estre encore utile.

Lesson estoit donc donnée et point besoin n'estoit de continuer.

Détachée, la bougresse à son son service s'en retourna satisfaite de son sort remerciant Sainte Rita et le Seigneur des lieux, prête à répandre à qui voudrait l'entendre la légende de la magnanimité d'Icelui.

Oncques ne l'y reprendrai plus!

 

12ème station

Où en étais-je?

Ah, oui! Dame E. et chose choisissent de partir après ce moment lyrique.

Il est vrai qu'il se fait tôt dans la matinée. Je rends hommage à dame E. et dis au revoir à chose qui, comme moi, espère que nous aurons l'occasion de nous revoir un jour. Nous avons peu parlé et nous ne nous connaissons pas. C'est un peu dommage. Peut-être lors d'une autre séance.

Maîtresse M. donne des ordres pour aller chercher des boissons et du gâteau. Ce que je m'empresse de faire. Seule dans la cuisine, je prépare ces assiettes avec une part de gâteau, remplis les verres, fais du café, monte, descends, remonte, redescends les escaliers, discute avec le chat des lieux en souhaitant qu'il ne veuille pas s'amuser avec mes joujoux.

Je commence moi-même à ressentir un peu de fatigue corporelle mais aucune fatigue intellectuelle.

Nous ne sommes plus que cinq, quatre Maîtres et une soumise.

Je voudrais que le temps s'arrête au dehors et que cette séance n'ait pas de fin.

Je vois ces quatre Maîtres heureux d'avoir pu passer quelques heures agréables et je suis contente d'y avoir été un peu pour quelque chose. Je suis heureuse qu'il m'ait acceptée dans leur univers et leur en suis très reconnaissante. C'est un moment intense pour moi où je me fiche de tout, de mon rhume, de mes marques de mes fesses rouges bleues et jaunes et du reste: je suis là avec eux et c'est tout ce qui compte.

Maître S. me demande de disposer des matelas à terre dans l'enceinte réservée du Donjon et de les recouvrir de leurs protections. Ce que je fais sans attendre. Pendant ce temps, les Maîtresses vont se doucher pour enlever les traces de la chaleur de cette soirée. Quand elles ont fini, Maître S m'ordonne de venir afin de le laver ainsi que Monsieur Chris. J'ai cru comprendre une certaine pointe de déception chez les Maîtresses devant ce privilège que s'octroyaient les Maîtres. Mais je me suis certainement trompée. Je m'acquitte consciencieusement de ma tâche avant moi-même de me laver.

La chaleur avait été forte et j'étais en sueur. Cette douche était assurément la bienvenue.

Essuyée et séchée, comme me l'avait demandé mon Maître je reviens au Donjon où je retrouve mes Maîtres et mes Hôtes.

"Déshabille-toi et rejoins-nous car ta soirée n'est pas encore finie. Monsieur C. et moi-même voulons que tu nous donnes du plaisir!"

"Oui, Maître!"

Je crois que cette nuit j'aurais donné du plaisir à la terre entière si mes Maîtres me l'avaient demandé.

 

Ami lecteur, tu me connais un peu maintenant. Pour savoir ce qui s'est passé jusqu'à mon départ, tu peux toujours te brosser. Je ne suis pas là pour les détails croustillants. Pardonne-moi, mais c'est comme cela.

*******

Il est aux environs de 5 heures du matin quand je prends congé de mes Hôtes et de mes Maîtres.

J'espère avoir été digne de mes Maîtres et de ne pas avoir déçu mes Hôtes.

Je suis prête à recommencer, bien sûr, mais ce qui m'inquiète un peu c'est de savoir si l'on pourra retrouver cette intensité. En effet, j'ai eu l'impression un instant qu'il y avait une telle communion d'esprits que réunir tous les facteurs favorisant cette communion pourrait être difficile à renouveler.

Souhaitons ardemment que je me trompe.

Je ne demande d'ailleurs que ça.

Amen!

 

*

 

Bonus : Présentation de Nos Hôtes

 

Nom : Maîtresse M.

 

Spécialité: le martinet, la cravache, la vénération, donner des ordres à exécuter sans attendre, les soumises jambes écartées.

 

Elle aime: les soumises obéissantes, propres et distinguées. C'est une femme de classe qui aurait pu s'appeler Maîtresse L'Oréal permettant à ses soumises de pouvoir se dire: "Si Maîtresse M. m'a choisie, c'est que je le vaux bien...." . Pour savoir si vous le valez bien, voir plus loin la fiche de Monsieur C. pour les épreuves d'admission.

 

Elle n'aime pas: les soumises sales, malpolies avec des poils qui commencent à lui faire le récit de ce qu'elles veulent et de ce qu'elles ne veulent pas. Quand Maîtresse M. vous fait l'honneur de vous prendre comme soumise vous n'allez quand même pas commencer à avoir des prétentions? C'est Maîtresse qui décide ce qu'il y a à faire, pas la soumise...Mais pour toutes celles qui remplissent les conditions, c'est du bonheur à l'état pur qui vous attend.

 

Remarques:

Maîtresse M. est une femme exigeante avec ses soumises car déjà exigeante vis-à-vis d'elle-même: ne la prenez pas pour une imbécile ou vous risquez de découvrir a posteriori qu'entre vos roubignoles -dont vous étiez pourtant si fières - et des raisins de Corinthe confits, la différence sera à peine perceptible -et en faveur des grains de raisins. Pour les candidates, une prévenue en vaut deux: le jury pour les épreuves d'admission est présidé par Monsieur C. et est composé de Monsieur C. (voir fiche de Monsieur C.).

 

* 

 

Nom: Monsieur C.

 

Spécialité: le bondage sous toutes ses formes, le fouet...

 

Il aime: les soumises obéissantes, propres, distinguées et sans poils, attacher une soumise en vue de la livrer prête à consommer à Maîtresse M..

 

Il n'aime pas: les soumises poilues qui commencent à lui dire qu'elles ne viennent pas pour lui mais pour Maîtresse M. uniquement. Comme entrée en matière, il est difficile de faire pire... En revanche, si vous êtes reçues aux épreuves de sélection, je vous conseille le fouet: Monsieur C. vous fait ça à la mexicaine de manière impériale, le cigarillo à la bouche. A côté de Monsieur C., Zorro et Tornado peuvent aller se rhabiller dans leur pampa: il n'y a pas photo, c'est Monsieur C. qui l'emporte haut la main.

 

Remarques:

Sous des dehors affables et chaleureux, Monsieur Chris dissimule en fait un caractère froid et analytique. Si Méduse était capable de changer en statue de pierre quiconque croisait son regard, le regard de Monsieur C. est capable de vous déshabiller et même si vous avez l'impression de ne pas vous être dévêtue, vous avez alors du mal à comprendre comment vous vous êtes retrouvée toute nue devant lui... Alors, soumise novice, un conseil: n'attends pas qu'il te regarde pour te déshabiller. Monsieur C. ne fait rien sans Maîtresse M.. Pour les épreuves d'aptitude, soyez sûres de votre affaire. Il n'est pas certain que vous aurez une deuxième chance. Entraînez-vous! L'entraînement, il n’y a que ça de vrai!

 

* *

*

 

Par soumis-de-madame
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Mercredi 27 mars 3 27 /03 /Mars 21:10

Souvenirs, souvenirs...(parteouane)

 

Comme il n'était pas si mal que ça, je publie l'article d'une soumise de mes bonnes connaissances, article sans photos, certes, mais où l'imagination peut compenser ce manque.

 

C'est un article en deux parties qui se laisse lire agréablement. Si la première partie vous a plu, je ne manquerais pas de publier la deuxième partie, bien sûr.

 

Le titre original en est "Sérénade pour une soumise"....

 

Tout ce qui est écrit s'est réellement passé.

 

Bonne lecture à tous.

 

 

 

 

Sérénade pour une soumise

 

Pour le lecteur qui suit mes aventures, je m'étais arrêtée à un article plutôt nombriliste sur feu mon pelage... Je reconnais sans problème qu'il y a des sujets plus importants en ce bas-monde que mes poils, fussent-ils de ma poitrine ou bien de mon cul. Mais tout cela prenait son sens par le sacrifice que je faisais pour mes maîtres des derniers signes distinctifs de ma vie passée et de ce que je me préparais à me soumettre à d'autres Maîtres aussi exigeants qu'eux. J'avais bien conscience qu'il y allait de la réputation de mes Maîtres, du temps qu'ils m'avaient consacré dans le cadre de ma formation. Je me devais de leur faire honneur. C'était là la moindre des choses. Voici donc pour clore le chapitre des poils disparus et en ouvrir un autre sur l'article que je vous promettais dans ma précédente publication.

 

1ère station

 

Samedi 2 avril 201. J'arrive chez mes Maîtres vers 16h30 comme demandé.

C'est Maître qui m'ouvre, Maîtresse étant partie faire quelques courses.

Maître a l'air en forme. Il m'accueille visiblement heureux de me voir. Cela me fait plaisir de le voir heureux comme cela. Avant de me faire mes dernières épilations à la cire, il tient à me montrer le cadre qu'il avait créé pour accueillir asnaëlle, la soumise de Maître Eric qui écrit de si beaux articles sur ses expériences de soumise - je ne peux que vous recommander de les lire car ils sont pur enchantement de l'esprit. La soumise de Maître Eric a un don, une qualité rare de nos jours, celle de vivre chaque moment de son existence de manière plus intense que n'importe quel autre être humain. Tout est émotion dans ce qu'elle vit. Elle est capable de magnifier à tel point son quotidien qu'un grain de poussière devient une pépite d'or sous sa plume.

La pierre philosophale de la littérature existe et c'est la main d'asnaëlle, je vous le dis.

J'avoue après en avoir vu les photos que le décor est tout simplement fantastique.

J'imagine mes Maîtres, Maître Eric et asnaëlle dans cette pièce, surtout après le récit qu'elle en a fait. Quelle intensité il a pu y avoir en ces instants! Si l'on avait pu produire de l'énergie avec l'intensité émotionnelle de ces moments, on aurait pu éclairer Bruxelles pour l'éternité!

J'erre nue à regarder les lieux et essayer de m'imaginer tout ce qui a pu s'y dérouler quelques heures plus tôt. Subitement, alors que ce n'était pas prévu, Maître se met à dire:

-"Puisque tu es là, en attendant le retour de Maîtresse, nous allons tâcher de mettre ce temps à profit.

- Oui, Maître" m'entendis-je répondre mécaniquement.

Déjà préparée mentalement depuis plusieurs heures, je me laisse faire dans un état second. Je sais que je suis là avec Maître, mais je me sens ailleurs. Je ressens les coups de martinet lourds et puissants, le bout de la chambrière tout le long de mon corps entrecoupés des caresses de mon Maître, mais en fait, j'ai l'impression que la douleur est loin de moi.

Je ne cherche pas à provoquer mon Maître, je me soumets sans réagir car je suis dans moi et hors de moi en même temps. Je ne suis plus dans mon corps et j'ai conscience d'y être pourtant. C'est un moment rare que je vis, c'est un palier que j'ai franchi depuis une ou deux séances. Les coups sont durs, mais je les accepte comme faisant partie de moi. Je m'en nourris et fait de ma douleur un aliment que mon corps réclame.

Maître se nourrit également de l'excitation provoqué par mon état qui n'est tout de même pas de l'extase mais qui n'est pas non plus de l'indifférence. Il a peut-être trouvé ma fréquence spirituelle et s'est mis en résonance avec moi pour ne former plus qu'un ensemble entre le dominant et sa soumise. L'excitation est à son comble: je suis à lui. Il fait ce qu'il veut. Il est mon Maître et me le prouve.

 

2ème station

Maîtresse est de retour.

Elle comprend qu'elle arrive juste après notre séance improvisée.

Je lui présente mes hommages respectueux, comme il se doit, et Maître lui raconte simplement ce qui s'est passé.

J'ai du mal à faire de l'humour car c'était un moment fort que je venais de vivre et d'offrir à Maître tout comme lui venait de me l'offrir de son côté.

Nous changeons de lieu pour le cérémonial de l'épilation. Le corps plié en deux, le ventre sur une table, le dos offert à la cire chaude que Maître étale généreusement.

Application des bandes sur la cire encore chaude pour permettre l'imprégnation sur les bandes.

Arrachage d'un coup sec. Les dernières ruines de mon système pileux disparaissent balayées vers l'oubli par un peu de cire chaude.

Je monte prendre une douche et laver mes bandes. Je regarde la cire se diluer aisément sous l'eau chaude et disparaître par la bonde de la douche. Mes bandes sont propres. Je me change pour partir avec mes Maîtres comme prévu.

Maître m'avait déjà prévenu d'un changement de programme.

La soumise de ses amis était indisponible pour cause d'accident grave. Nous ne serions plus que deux soumises pour cinq Dominants: deux Maîtres et trois Maîtresses.

"Pas de problème, Maître".

Et il allait falloir que je prenne ma voiture.

"Pas de problème, Maître".

Peu importe les changements, j'étais décidée à y aller et ce n'est pas non plus le mauvais rhume qui me tenait depuis plus d'une semaine qui allait m'en empêcher.

Maîtresse est prête et Maître doit descendre se préparer.

"Va chez nos amis, mets-toi à leur disposition pour les aider si nécessaire et fais-toi contrôler pour savoir si tu es bien épilée! Emporte les rasoirs avec toi, au cas où! Et dis-leur que nous arrivons!"

"Oui, Maîtres."

A ce moment-là, je reviens un peu sur terre et me demande si je ne devrais pas varier un peu mon discours. On va finir par croire que j'ai un disque rayé à la place du cerveau à force de dire "Oui, Maîtres".

 

3ème station

Je me déplace vers le lieu de l'action à une demie-heure de chez mes Maîtres.

Plus la distance se raccourcit, plus j'ai l’impression de fondre comme neige au soleil et d'avoir des bras et des jambes mous et inconsistants.

Je me pose des questions stupides:

 -"Dois-je garer la voiture près où loin de chez les amis de mes Maîtres? Dois-je me mettre à genoux tout de suite sans attendre? Est-ce que je vais me souvenir de tout ce que je dois dire? Est-ce qu'ils vont m'accepter telle que je suis ou rechercher la perfection en me faisant raser tout ce qui peut ressembler à un poil? Comment sera l'autre soumise?.... STOP!".

Je me force moi-même à retrouver ma raison.

"Reste comme tu es! Ne change pas! Sois naturelle! Tu te trompes? Ce n'est pas grave. Tu auras, au pire, une punition de principe..."

J'arrive devant la maison. Je me gare, récupère mes quelques affaires. Je ferme la porte de mon véhicule. J'avance au ralenti et me remémore ma première arrivée chez Maître S.. Ce n'est pas chez lui. Je suis seule chez ses amis. Tâchons de bien représenter mes Maîtres. "Fais comme si tu étais avec eux!" ...

Je sonne, j'entends des pas de femmes, des chaussures à talons hauts qui claquent sur le sol. C'est Maîtresse M. qui arrive.

Une voix me souffle: "En courant vite, tu peux être au bout de la ville en moins de trois secondes.. Cours!".

La porte s'ouvre, c'est bien Maîtresse M. 

" Bonjour jessy. Tes Maîtres m'ont annoncé ton arrivée. Le chemin n'a pas été trop difficile à trouver?" - me dit-elle en me faisant signe d'entrer, ce que je fais mécaniquement.

Je suis entrée, elle ferme la porte. C'est fichu pour m'enfuir. Je m'agenouille sans m'en rendre compte, elle me tend sa main droite que je saisis avec respect du bout de mes deux mains. Je la porte devant la bouche puis à mon front et prononce les mots que Maître m'a enseigné deux jours plus tôt:

-" Maîtresse, je suis jessy, soumise de Maître S. et de Maîtresse J. qui m'ont demandé de venir avant eux pour me mettre à votre disposition. Je vous présente mes respectueux hommages". Elle porte la main gauche sur ma tête accepte mes hommages et me demande me relever.

"Trop tard pour reculer maintenant, ma grande! Tu va avoir ce que tu es venue chercher.- pensais-je en moi-même. N'oublie pas tes Maîtres, pense à eux!"

Maîtresse M. en impose dans sa combinaison noire qui lui va à ravir. Elle est impressionnante.

Monsieur C. arrive du donjon qu'il finissait de préparer. Même cérémonial de présentation. J'ai le sentiment qu'il me regarde comme un chat regarde une souris... Maîtresse me sort de l'embarras en m'entraînant dans sa cuisine.

 

4ème station

Nous voilà dans la cuisine de maîtresse.

Belle pièce fonctionnelle avec beaucoup de lumière et une baie vitrée qui donne sur la campagne. On s'y sent bien.

" - Que t'ont dit tes Maîtres, jessy?

  - De me mettre à votre disposition pour aider Monsieur C. à préparer le Donjon, de me mettre nue afin que vous puissiez examiner si la façon dont je me suis épilée est correcte et vous convient."

Monsieur C. et Maîtresse M. me connaissaient un peu et m'avaient déjà vue nue chez mes Maîtres du temps où j'avais un système pileux développé.

Nuls mieux qu'eux n'étaient en mesure de faire la différence du type "Avant-Après."

J'ai droit à leurs compliments: ils apprécient l'effort que j'ai fait pour arriver à ce stade qui leur convient. Voilà un chapitre qui se ferme avec soulagement.

Maîtresse M. a pitié de moi et m'autorise à remettre au moins ma chemise par pudeur et pour ne pas avoir froid. Je me mets à sa disposition pour l'aider tandis que Monsieur revient avec un briquet à gaz. Il me demande de le suivre afin de montrer ce que j'aurai à faire à son signal. Le Donjon est à l'étage.

Sur chaque marche il y a un lumignon à allumer. A mi-chemin des escaliers, un bougeoir avec des bougies rouges à allumer également. A l'étage un hall de répartition, une tablette avec encore des lumignons et des bougies parfumées. Puis c'est le Donjon.

 

Ami, lecteur, je fais une pause à chaque fois que je vois quelque chose de beau et d'ordonné. C'est un Donjon voulu en couleurs sombres où les seuls éclairages directs sont fournis par des lumignons tandis que les autres éclairages sont indirects. Tout est prévu. Il ne manque rien. Non, inutile de me poser des questions, tout y est!

 

Monsieur, me fait voir encore tous les autre emplacements de bougies et de lumignons. Il n'y a plus qu'à retenir en mémoire. Nous redescendons retrouver Maîtresse M. en cuisine et je me remets immédiatement à sa disposition pour préparer l'apéritif avec elle.

C'est le moment choisis par mes Maîtres pour arriver. Ils offrent des fleurs à Maîtresse M. tandis que Maître me remet ma bouteille de champagne afin que je l'offre comme prévu à notre hôtesse. Pour cela, bien sûr, je me mets à genoux afin de lui offrir humblement mon présent qu'elle accepte avec grandeur. Voir mes Maîtres me rassure un peu. C'est stupide parce qu'en même temps, je sais que je n'ai rien à craindre - du moins pas encore. Vingt minutes plus tard c'est Dame E. qui arrive avec "chose" son soumis qui s'est nommé ainsi lui -même, comme je l'ai appris un peu plus tard.

Dame E. est une belle Domina et par sa conduite on voit que chose est bien son soumis attitré, bien fait, bien plus maigre que moi et avec un très beau port de tête très naturel. Je sens qu'ils doivent bien s'entendre ensemble.

L'ambiance se détend entre les Maîtres. Tous les participants sont là. Maîtresse M. les invite à s'asseoir. Elle me charge d'ouvrir une bouteille de champagne et de servir ses invités, ce que je fais aussitôt. Pour ce qui concerne chose et moi, nous restons debout en retrait pour l'instant, mais nous avons droit au champagne également, ce qui est généreux de la part de nos hôtes.

Les blagues fusent sur les expériences plus ou moins agréables vécues par les Maîtres. Quelques oreilles de soumises ont dû se mettre à siffler...

 

5ème station

Monsieur C. me fait signe d'aller procéder à l'allumage.

Que de lumignons et bougies à allumer! Un lumignon sur chaque marche d'escalier, des groupes de trois ou quatre harmonieusement disposés. C'est agréable à la vue. Et un chandelier à six avec des bougies rouges à allumer: vous imaginez pour celles et ceux qui sont au courant, un signal aussi puissant à leur vue placé à la fenêtre? "Tiens on dirait que la fête a commencé à battre son plein chez les voisins! Regarde! Ils sont six, un par bougie! Oh tu crois?.. " ou alors les voisins naïfs: "Les pauvres, ils n'ont plus d'argent et ils sont obligés de s'éclairer à la bougie tous les soirs pour économiser sur l'électricité. Notre époque est sans pitié. Oh, oui, ça c'est bien vrai!". Je finis par m'en sortir. Je préviens Monsieur C. qui propose à Maîtresse M. de montrer le chemin à nos invités. Les "Oh" et les "Ah" d'admiration se succèdent. Les invités sont conquis. C'est parti.

Je suis dans un état second: je me sens bien mais détachée de ce qui se passe.

Maître me convoque, en profite pour me fixer des clochettes sur le bout des seins et s'amuse à les faire sonner pour vérifier si elles sonnent bien. Un vrai taquin s'il en est, mon Maître.

Nous sommes chauds tous les deux depuis l'après-midi.

Maîtresse prend sa succession tandis que chose et sa Maîtresse s'occupent dans leur coin. Maître essaye un bondage sur moi et laisse travailler son imagination.

J'ai l'occasion de voir Maîtresse M. et Monsieur C. seuls dans leur coin, spectateurs "étrangers" chez eux. Je ne peux m'empêcher d'avoir un pincement au cœur de les voir sans leur soumise qui vient juste d'avoir un accident.

Quelques minutes plus tard, Maître S. me chuchote à l'oreille:

- "Va te mettre à disposition de Maîtresse M., c'est un ordre. Pendant ce temps, j'irai fumer une cigarette dehors. Elle connaît tes limites..."

- Oui, Maître."

Voilà un ordre que j'aurais pu me donner à moi-même.. Maître aussi a dû remarquer que nos hôtes s'ennuyaient un peu. C'est bien un Maître qui a du cœur pour d'autres Maîtres.

Je m'approche de Maîtresse M. et, baissant les yeux devant elle, lui demande humblement si elle accepte de s'occuper de moi.

Maîtresse M. condescend à accepter ma proposition.

Vous dire que je suis transportée de joie serait tout de même exagéré.

En effet, Maîtresse M. ne se perd pas en finasserie et autre détails inutiles. Elle va directement au cœur du sujet.

Elle me bâillonne et me masque les yeux. Elle aime plutôt le côté cravache, même si elle ne déteste pas le fouet. Et que je le veuille ou non, je vais partager ses goûts sur le champ parce qu'il faut toujours quelqu'un de chaque côté de cet instrument!

Dans la pièce, il fait chaud. Et pourtant Maîtresse arrive à élever ma température externe au point que ça doit être moi qui chauffe la pièce....Je sens que j'ai les fesses rouges. Maître revient.

Maîtresse M. est contente et Maîtresse J. aussi.

Mais, pour maîtresse J., je crois que c'est surtout parce que c'est son tour.

Ah, Maîtresse J et son martinet, sa main qui claque sur mes fesses au point qu'elle se fait mal. "Ah! jessy, regarde ce que ta fesse m'a fait!". J'en suis désolée Maîtresse. Mais en même temps je me demande si vous ne donnez pas un peu trop de pouvoir à ma fesse...

Avec Maîtresse J., c'est différent. Les coups sont portés avec une intensité variable par rapport à Maîtresse M. qui serait plutôt du type "courant continu, puissance élevée". Maîtresse J. serait pour sa part "courant alternatif, puissance variable". Ses coups peuvent être portés délicatement sur les fesses, les hanches, voire parfois, entre les jambes et vous rappeler que les choses de la vie ont parfois un côté pénible...Et puis, subitement, comme si elle entrait en phase avec son martinet et la soumise, les coups se font nettement plus vigoureux, appuyés... Vous avez le sentiment d'entendre les lanières traverser l'air et venir se plaquer sèchement sur vous comme si elles étaient en colère de ne pas pouvoir vous traverser également. Du coup vous les sentez revenir, essayer encore. Et encore... Et quand Maîtresse choisit de s'arrêter, vous vous demandez qui est le plus fatigué des deux: la soumise ou le martinet?

 

6ème station

L'atmosphère est désormais bien détendue.

La chaleur de la pièce a augmenté et même fenêtre entrouverte, nous avons tous toujours chaud - à l'exception de Maîtresse M..

Je me proposerais bien pour une nouvelle prise en main par elle pour qu'elle puisse se réchauffer, mais si je continue comme ça, avec les fesses que j'ai il suffirait d'y poser la mèche d'une bougie dessus pour l'allumer. Momentanément -lâchement, j'en ai honte- j'écarte cette possibilité de mon esprit. La soirée va être longue, il vaut mieux ménager la bête...

J'ai l'occasion de jeter un oeil de temps en temps sur Dame E. et chose. Son truc à Dame E., c'est le bondage artistique. J'avoue qu'elle réalise des petites œuvres assez agréables à la vue, bien mises en valeur par chose qui possède assurément un corps bien entretenu. Ils ont l'air de bien s’entendre tous les deux, elle assise sur un prie- Dieu et lui priant Dame E. à genoux ou à quatre pattes devant celle-ci. Cela me fait penser parfois à un tableau Renaissance italien, style Martyr de Saint Sébastien, les flèches en moins.

L'atmosphère se détend progressivement. Il est temps pour tout le monde de faire une pause relaxation, les Maîtres en se restaurant et discutant des mérites de certains instruments ou d'autres sujets moins axés sur le thème de notre présence en ce lieu superbe, et moi en faisant le service. Je mets ma chemise car même si le Donjon est bien chaud, la différence de température est assez surprenante dès qu'on en sort.

 

Ce qui me fait penser, cher lecteur, à la puissance des mots. Les Donjons, tu ne l'ignores point, étaient ces tours centrales dominant tout le reste du Château. Ils étaient le dernier lieu de repli des assiégés lorsque les assaillants avaient réussi à pénétrer dans le château. Et s'il y avait une direction à prendre pour se réfugier, c'était vers le haut. Pour votre humble servante, accéder à un Donjon, poursuivi par ses ennemis, nécessitait de monter vers le Donjon et non pas de descendre dans le Donjon. Tout ceci pour vous dire que je trouve naturel qu'un Donjon de Maîtres soit situé en haut d'une maison et non pas dans la cave. Dans la cave, il vaut mieux appeler cela un cul de basse-fosse ou salle de torture. Gloire à tous les Maîtres dont le Donjon est en haut!

 

Je me précipite dans les escaliers afin d'être prête à assurer le service. Les Maîtres ont faim et soif. Après tant d'effort de leur part, c'est normal.

 

 

Bonus: Présentation de mes Maîtres

 

Mes Maîtres:

 

Nom : Maîtresse J.

 

Spécialité : le martinet, le fouet, le martinet, le gode ceinture, le martinet, les pinces à linge, le martinet, les caresses du bout des ongles, la cravache, le martinet, la fessée, le martinet, la vénération et, heu…ah oui, le martinet.

 

Elle aime : les soumises obéissantes, respectueuses qui aiment le martinet (un plus) et les débutantes qui souhaitent goûter au martinet. Elle aime les soumises attachées par Maître S. qui n’aiment pas le martinet, comme ça, pas de problème métaphysique : elles apprennent à aimer sur le tas. Et ça marche…

 

Elle n’aime pas : les soumises allergiques au martinet, aux fessées, aux éperons, aux pinces à linge, enfin bref, à tout ce qu’elle aime.

 

Remarques :

Maîtresse J est une des plus charmantes femmes que je connaisse tant elle est gentille avec ses soumises en dehors des séances. Mais en séance, Maîtresse J, c’est Maîtresse. Donc, si tu ne veux pas de problème, tu la fermes et tu tends tes fesses! Pour les candidates, une prévenue en vaut deux : les épreuves d’admission ont lieu avec Maître S. pour valider leurs candidatures (voir fiche de Maître S.)

 

*

 

Nom: Maître S.

 

Spécialité: toutes, mais le bondage artistique en particulier.

 

Il aime: les soumises obéissantes et respectueuses

 

Il n'aime pas: les fausses soumises, celles qui viennent satisfaire leurs fantasmes sans se préoccuper du plaisir de Maître.

 

Remarques:

Courtois et prévenant, pour Maître S., une soumise en bonne santé endure mieux qu'une soumise malade. Il veillera toujours à ce que vous vous portiez bien avant. Après aussi, bien sûr, qu'est-ce que vous croyez.?

Pour les fausses soumises, il a ce qu'il faut pour que vous conserviez un souvenir inoubliable de ce qu'est la soumission. Venez et vous comprendrez pourquoi on l'appelle le Maître des Sens (pour celles qui ont déjà oublié, vous en avez cinq et si Maîtresse J passe après, vous en aurez dix...).

 

*

Ami lecteur, ne t'inquiète pas, la suite va venir. Elle sera encore meilleure que la première. Allez, à bientôt pour la suite...

Par soumis-de-madame
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