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  • : Blog de jesse, soumis de Madame. Libéré par ses anciens Maîtres belges, jesse- ex jessy - est tombé sous l'emprise de Ma Dame, Domina d'origine belge et vivant en région parisienne. Ce blog est tenu par le soumis de Ma Dame et combine parfois réalité et moments d'imagination.
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Dimanche 6 octobre 7 06 /10 /Oct 16:37

Un être vous manque

 

On pourrait croire qu'avec mon humour je suis toujours de bonne humeur et que tout se passe globalement bien pour moi.

A parler vrai, je n'ai aucune raison de me plaindre. Ma Dame est une Domina extraordinaire, pleine d'empathie tout en ayant un caractère affirmé: normalement, ça doit se suffire en soi.

Mais Elle et moi avons N/nos existences respectives faites de choses communes, vécues ensemble depuis que N/nous connaissons et cela fait maintenant un an (comme le temps passe, Ma Dame).

Mais N/nous avons vécu chacun de notre côté avant de N/nous trouver et si N/nous N/nous sommes adoptés l'un l'autre c'est que N/nous éprouvions cette envie Elle d'avoir un soumis et moi d'avoir une Domina.

N/nous N/nous sommes apprivoisés et N/nous faisons un bout de chemin ensemble...

Mais avant , chacun de N/notre côté N/nous avions une vie.

Et dans cette vie, j'avais également une vie BDsM...

 

Avant...

Grâce à mes anciens Maîtres, j'avais appris beaucoup de choses et Eux, je crois, m'avaient apprécié.

Par ailleurs j'avais fait des rencontres plus ou moins agréables avec d'autres Domi, avec d'autres soumis ou soumises.

Parfois j'en ai pleuré - hélas, oui, ça arrive... Parfois j'en ai ri aux éclats tellement certaines situations étaient du plus haut comique. Il y avait des moments magiques et des moments glauques: le BDsM c'est un peu ça,  il n'y a pas d'injuste milieu et c'est tout bon ou tout mauvais. Si vous avez l'impression de faire du BDsM pépère, ce n'est plus du BDsM: c'est de la routine...

Pendant cette période, j'avais réussi à réaliser des prouesses pour être le plus souvent disponible et - croyez-moi - ce n'était pas toujours évident. Mais j'étais parfois récompensé des rencontres que je pouvais être emmené à faire.

L'une de ces rencontres m'avait permis de faire la connaissance d'une soumise et de son Maître, soumise que j'avais connue au travers de son blog. Là on pouvait y trouver son parcours initiatique au travers de textes qu'elle écrivait avec passion, un amour de la langue française et généralement d'une grande profondeur, ce qui dénotait une façon très impliquée de sa part de vivre son BDsM.

Cette soumise extraordinaire s'appelait asnaëlle. j'écris "s'appelait" car son blog a cessé d'exister.

Imaginez le dépit que j'en ai éprouvé moi qui allais lire chez elle tant de choses que j'aurais été incapable d'écrire tant elle vivait son BDsM plus intensément que moi.

Sur son blog il fallait tout prendre sans rien laisser et, même pour un soumis comme moi, il fallait avoir parfois le coeur bien accroché. Car asnaëlle évoluait et ses désirs de soumission laissaient parfois la place à des désirs de Domination de plus en plus difficiles à contenir...

Elle voulait tout expérimenter, allait au delà, au delà même de ce qui était connu prête à devenir une nouvelle référence du SM au même titre que le Marquis ou Sacher Masoch.

Elle en a fait des expériences comme soumise et comme Domina.

Pourquoi son blog a-t-il disparu?

A franchement parler, je n'en sais rien mais je pense que c'était son choix: je ne peux que le respecter.

Mais ses écrits me manquent non pas pour les copier servilement car nous n'avons pas le même style mais pour m'imprégner - ou plutôt tenter de m'imprégner de son vécu de soumise, de ses souffrances mais également de ses plaisirs.

 

Depuis...

Aujourd'hui, je n'ai plus cette référence qui me manque.

je te rassure, ami lecteur, j'ai eu de ses nouvelles depuis et la personne qui s'appelait asnaëlle est toujours dans le monde du BDsM, mais asnaëlle n'est plus...

Et moi, je suis toujours jesse soumis de Ma Dame, Lady Abigael, un homme soumis mais j'ai le sentiment d'avoir énormément perdu avec la disparition d'asnaëlle: un seul être vous manque et tout est dépeuplé.

j'espère seulement que sous sa nouvelle identité avec son partenaire elle commetra de nouveaux écrits que j'irai certainement lire mais qui ne seront plus ceux d'asnaëlle qui se lançait à corps perdu dans toutes ses expériences, sans compter, sans calculer, pleinement, totalement.

asnaëlle, tu m'as impressionné et je t'avais mise comme un des deux seuls liens que je donnais sur ce blog.

je sais que nous avons nos vies à vivre et qu'on ne peut pas toujours regarder vers le passé, mais, nom d'un soumis, tes écrits vont me manquer, tu vas me manquer: c'est certain!

Bon vent à toi celle qui fut asnaëlle et bont vent également à ton partenaire...

De mon côté je reste seul avec les souvenirs couleur sépia de cette ancienne vie où nous partageâmes des moments intenses mais dont nos écrits ne sont plus là pour nous les rappeler...

 

Un être vous manque et c'est une partie de notre vie dont on se défait volontairement - ou contre son gré - et à chaque fois il faut accepter le destin qui ne vous ménage pas.

Cela, je le fais comme je l'ai toujours fait mais c'est sans joie aucune: ça fait mal et c'est sans aucun plaisir, croyez-moi.

Par soumis-de-madame
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Dimanche 28 juillet 7 28 /07 /Juil 21:21

Il va pleuvoir, il faut que j'aille faire pipi...

 

Ecrire un texte, surtout quand il est attendu par certaines personnes, ce n’est pas facile.

On n’écrit pas que pour soi sauf à avoir un caractère vraiment égocentrique. Auquel cas il vaut mieux tout de suite se prendre le nombril en photo et se l’afficher en poster dans toutes les pièces de sa maison.

On écrit parfois pour les autres. Tout ceci pour dire que depuis pas mal de temps, je dois un texte à Lady Flad et à O., Son soumis.

Ne me demandez pas pourquoi ça ne sort pas aussi facilement que d’habitude car moi-même j’ai du mal à y répondre.

Mais j’y ai réfléchi et le début d’une réponse m’est apparue, vague, trouble, mais proche de ce que doit être la vérité. J’avais eu les mêmes impressions avec asnaëlle une soumise devenue Domina sous le nom de l’Arcochatte, mais aujourd’hui disparue pour des raisons indépendantes de sa volonté et dont les textes eux-mêmes ont disparu de son site.

 

Je fais une parenthèse sur les textes d’asnaëlle qui me manquent comme certains des miens me manquent toujours aujourd’hui. Ils me raccrochaient à une période que j’ai vécue avec mes anciens Maîtres. Comme pour les miens, je n’en ai plus que le souvenir et leur absence me pèse parfois. Faut-il donc que rien ne reste et que tout doive se transformer en ruines et souvenirs que l’usure du temps se chargera de faire disparaître à jamais en moins de deux générations ? Cela me rend très triste de savoir que finalement rien ne résiste à l’oubli dans ce que fait la majorité d’entre nous. N’avons donc nous pas une once d’ambition et ne souhaitons nous pas que quelque chose nous survive loin au-delà de nos existences, quelque chose que nous souhaiterions faire partager aux autres de l’avenir ?

 

Je reviens à mes moutons.

Lady Flad, c’est Ma Dame qui l’a rencontrée sur le réseau, la Toile, le net…Elle a de l’expérience et de l’empathie pour tout le monde : Domi, soumis, pas de règle de conduite. Ce qui prévaut pour Elle c’est l’humanité qui réside dans chacun d’entre nous.

O., Son soumis, est une espèce d’aventurier qui s’ignore :il est en train de vivre une période difficile et je tiens par ce texte à l’assurer –avec Ma Dame- de N/notre sympathie et de N/notre soutien. Je suis passé par là il y a six ans déjà et ce n’est pas drôle.

 

Ce devait être vers le mois de mars que N/nous N/nous sommes retrouvés sur un réseau SM. Les Dominas ont fait connaissance et se sont tout de suite trouvé des points communs. C’est ce qui m’a fait plaisir car je souhaitais sincèrement voir Ma Dame se faire des amis Dominants dans ce monde. N/notre rencontre était programmée, inéluctablement dans le temps. Elle dépendait de O. car celui-ci jouit d’une retraite atypique dans un pays lointain d’Amérique du Sud.

 

Domina malheureuse que Lady Flad avec un soumis si peu disponible car si lointain même si Elle sait maintenir un lien permanent avec lui.

 

Ma Dame pourrait évoquer l'Hôpital et la Charité en ce qui me concerne alors que je suis beaucoup plus proche: je Lui évite la peine de le faire.


Et les Dominas de décider de se rencontrer quand Leurs soumis respectifs seront disponibles : le monde à l’envers de voir des Dominas attendre que Leurs soumis soient disponibles….C’est comme ça. Ne posons pas de questions pour comprendre la magie de certaines rencontres. je suis certain qu’au départ, Ma Dame et Lady Flad s’étaient jurées de ne pas s’enticher de soumis peu disponibles et c’est pourtant ce qu’Elles ont plus ou moins fait. Mais, sauf à me tromper lourdement, aucune ne regrette son choix. Du moins O. et moi l’espérons.

Nous sommes début juin, les rendez-vous sont pris et ce sera un samedi.

 

Après quelques péripéties que je vais t'éviter, ami lecteur, mais qui ont failli ne pas permettre N/notre rencontre et grâce à Ma Dame qui a tout fait de Son côté pour lever les obstacles qui pouvaient occasionnellement se présenter à N/nous, Lady Flad et son soumis sont proches de chez Ma Dame.

 

Tout est prêt de N/notre côté puisque c'est chez Ma Dame que se déroulera N/notre première rencontre.

Les interdits alimentaires son répertoriés et les goûts de chacun sont connus. Le terrain est prêt et j'ai tendu une corde afin de suspendre quelques tentures destinées à N/nous protéger d'éventuels regards indiscrets tout en profitant au mieux d'une journée qui s'annonce -enfin - belle mais pour peu de temps.

Le montage et simple grâce à quelques pinces à linge - qui ne finiront donc pas sur nos corps de soumis, désolé - destinées à réunir les trois pans pour ne faire plus qu'un bloc.

Il est entre 11h30 et 12h00. Ma Dame est occupée, le téléphone sonne, je réponds: c'est O. qui est au bout du fil. I/ils n'ont pas de GPS avec E/eux et sont actuellement en train de faire un tour de rond-point. je suis infichu de L/les guider à distance. Ma Dame est disponible tandis que je respire en Lui tendant le téléphone. Elle arrive à L/les situer, L/les guide tandis que je me mets au portail pour L/les accueillir et L/leur réserver une place pour se garer dans la rue.

I/ils arrivent, I/ils sont là.

O. est le premier à descendre et je le salue amicalement. Lady Flad est la conductrice et peauffine Sa manoeuvre.

Elle sort de Sa voiture. je ne sais plus mais j'espère Lui avoir tenu la porte.

je Lui baise la main, Elle m'embrasse. C'est là Son caractère, Sa marque de fabrique: il y a les séances et en dehors des séances. Depuis des semaines que N/nous communiquions, N/nous avions appris à N/nous apprécier en tant que personnes et non pas en tant que Dominas et soumis.

 

Avec mes anciens Maîtres, on pourrait dire que c'était un peu comme cela. Et c'est peut-être moi qui me suis enfermé tout seul dans un schéma permanent marquant mon état de soumis par mon comportement toujours respectueux en toute circonstance. Cela en est au point de soulever la curiosité des gens me voyant toujours vouvoyer respectueusement Ma Dame tandis que Cette dernière me tutoie et tout cela avec un parfait naturel tant pour l'Une que pour l'autre.

 

O. et moi transportons les bagages de la voiture laissant les deux Dominas faire plus ample connaissance.

O. me donne une bouteille de champagne que je m'empresse de mettre au frais.

Il est plus grand et plus mince que moi, c'est certain. Il est d'allure décontractée mais son comportement dénote quelqu'un qui fait attention aux autres.

Lady Flad est heureuse devant le jardin où, sur proposition de Ma Dame, Elle va pouvoir laisser Sa chienne qu'Elle n'a pu laisser chez Elle, tandis que les chats de Ma Dame iront se cacher en hauteur pour éviter de fréquenter l'intruse qui est fatiguée tant par le voyage que par le fait de ne plus être toute jeune. Une couverture à l'ombre d'un arbre, de quoi se désaltérer, de quoi grignoter: la chienne de Lady Flad pourra passer tranquillement sa journée tout en sentant que sa Maîtresse n'est pas loin.

 

La table est mise, le confit de canard cuit tranquillement, l'apéritif est servi, le soleil est de la partie: comment ne pas passer un agréable moment?

je suis tellement préoccupé de faire de cette journée un moment agréable pour Ma Dame et N/nos invités qu'à force de me concentrer j'ai peut-être fini par oublier de sourire. Lady Flad s'en inquiète mais Ma Dame la rassure aussitôt.

Le repas se passe bien, tout le monde est content et moi je suis content que tout le monde soit content. Le champagne était très bon après avoir subi un coup de froid intense. Franchement, jusqu'ici c'était pas si mal que ça.

 

Quand tout fut consommé et débarrassé, avec l'accord de Ma Dame et présentant mes excuses à Lady Flad, je m'évacuais vers la salle d'eau pour "m'évacuer" dans la salle d'eau.

 

Là, ami lecteur, j'espère que tu as saisi la métaphore...

 

je reviens vers le jardin où O. est déjà nu avec son collier, Ma Dame va chercher mon collier et je m'agenouille devant Elle pour le recevoir. je lui baise la main gauche, la porte à mon front et sur ma tête. je vais ensuite m'agenouiller devant Lady Flad et lui prends la main droite que je lui baise, la porte à mon front puis l'emmène sur ma tête et me présente à Elle.

N/nous pouvons commencer.

 

Lady Flad est excellente pédagogue. Sa profession d'infirmière l'aide à dire ce qui peut être fait en matière de flagellation avec un martinet, un fouet et les risques qu'il y a pour le soumis à outrepasser ces règles.

Elle s'exerce sur O. qui réagit comme il a l'habitude réagir avec Elle.

 

Lady Flad propose à Ma Dame de s'exercer sur moi afin de mesurer à quel point Elle a besoin de modifier sa façon de faire.

C'est la première fois que Madame s'occupe de moi étant debout et en plus devant des spectateurs. Du coup Elle en profite pour s'adapter à cette position et s'offre des allers-retours réguliers sur mon dos, mes fesses, mes épaules, mes cuisses. De mon côté, c'est comme d'habitude, je m'enferme dans ma bulle mais je note néanmoins le changement opéré chez Ma Dame.

Il y a un rythme de pris assez soutenu malgré tout.

Commentaire de Lady Flad: "je V/vous ai sentis en phase tous les deux"...Enfin, je crois que c'est ce qu'elle a dit. C'est l'idée qui implique en sous-entendu qu'en matière de "martinettage", Ma Dame va bien.

 

On s'essaye au fouet qui requiert encore plus de précautions que le martinet. O. est le premier à se faire fouetter par sa Maîtresse. Il réagit bien mais c'est aussi parce que Lady Flad le connaît bien.

Ma Dame accepte de S'essayer au fouet sur moi sous la direction de Lady Flad: trois coups plus tard, le sang "perle", sur mon côté droit au niveau de l'aine. Il n'y a pas de quoi avoir peur, j'ai vu pire, mais Ma Dame préfère arrêter là. On se promet de recommencer une autre fois. Comme quoi ma peau n'est pas épaisse comme du cuir partout.

 

Ma Dame est curieuse de savoir ce qu'il y a dans le sac à malices de Lady Flad. je dois dire qu'on pourrait croire qu'Elle est représentante itinérante d'un fabriquant d'articles SM...C'est que ça a son poids tout ça...

Ma Dame jette un regard appuyé sur un croisement de fouet et de massue tressé en corde, un truc que si tu le prends sur la tête trois mois après tu n'es toujours pas réveillé. C'est un superbe travail de tressage, bien réalisé, en corde de chanvre: quand ça tape sur les fesses, ça doit bien rougir si en plus on fait bien frotter......Aaaaaaaaah, rien que d'y penser!

 

Les nuages gris commencent à arriver dans le ciel et le vent souffle un peu plus fort. Visiblement la météo ne N/nous est plus favorable et il va falloir se mettre à l'abri à l'intérieur.

Constatant la même chose que N/nous Lady Flad, magnifique, nous déclare: "- Il va pleuvoir, il faut que j'aille faire pipi!"

De l'influence de la météo sur N/nos organismes, mais que ce soit O., Ma Dame ou moi, N/nous avons eu quelques difficultés à comprendre la relation de cause à effet. Et N/nous finîmes lâchement par abandonner cette recherche philosophique. A son retour, Lady Flad remarque N/nos airs pénétrés dus à une réflexion infructueuse.

N/nous Lui expliquons brièvement le questionnement qui fut le N/nôtre: Elle se met à rire comprenant effectivement le manque de relation entre la supposée cause et l'effet obtenu. Du coup je Lui propose de donner cette phrase magnifique comme titre à mon article, ce dont Elle me met au défi de faire.

 

Cher ami lecteur, à l'instar de Lady Flad tu peux te rendre compte que j'ai tenu parole et comprendre pourquoi j'ai donné ce titre à ce récit. Chère Lady Flad, j'ai tenu parole et comme N/nous n'avons rien parié, Vous ne me devez rien. j'espère néanmoins que Vous ne m'en voudrez pas trop de cet exercice d'impertinence retenue...

 

Comme le vent commence un peu à souffler dehors, N/nous N/nous dirigeons vers l'intérieur pour une séance de bougies. Pour cette occasion Ma Dame et moi avons fait l'emplette de trois bougies spéciales...

Un drap sous O. pour ne pas salir Lady Flad montre à Ma Dame comment ne pas Se brûler et comment faire goutter la cire. O. semble apprécier et ne se fait pas prier pour le dire.

Quand vient mon tour, j'avoue que je ressens de la chaleur, mais Ma Dame ne veut pas non plus trop en faire pour la première fois.

Lady Flad me demande si cela me fait quelque chose et me reprocherait presque mon insensibilité.

 

Au cas où tu ne le saurais pas, ami lecteur, je suis un comédien hors pair et je sais même jouer les très mauvais comédiens. Aussi devant Lady Flad, je sors mon plus mauvais numéro de comédien de troisième zone...

"- Oh, c'est chaud, Madame, arrêtez, je n'en peux plus, c'est insupportable, oh que j'ai mal!"

Lady Flad, convaincue par la justesse de mon jeu décide de m'applaudir de quelques claques sur les fesses.

Encore un talent qui restera méconnu: ingratitude du public...

 

Ma Dame qui se forme au contact de Lady Flad pose des questions, interroge sur les possibles effets en fonction de la zone visée, de la hauteur de chute, du coefficient de refroidissement, de la meilleur façon de l'enlever si ça tombe sur les poils, sur les seins, sur le....Oui bon, vous avez compris, je ne vous fais pas un dessin!

 

Le temps passe et Nos Dominas décident d'arrêter de nous infliger des sévices. En revanche, les soumis vont avoir le droit de chanter leurs répertoires respectifs.

O. est un joueur de guitare et chante des airs sud-américains. L'écouter chanter est formidable. En plus il a mis ses bottes de "gaucho" ( je te rappelle ami lecteur que ce blog n'est pas un blog politique et qu'un gaucho n'est pas un extrémiste de gauche mais une sorte de cow-boy argentin....) et du coup on se croirait le soir à la veillée d'un brasero juste après le repas avec un verre d'alcool fort à la main....

C'est qu'il chante bien O. avec sa voix légèrement rauque et ça passe très bien avec sa guitare. je regarde du côté de Lady Flad qui me paraît être sous le charme de son soumis.

Rien que pour cela ça valait déjà la peine de les rencontrer.

Moi à côté je peux chanter l'air de Tamino de la flûte enchantée ou celui d'Eleazar de Rachel, j'ai du mal à exister. Faut-dire qu'avec mes tongues et lui ses bottes de cow-boy...Là prochaine fois je leur demanderai de fermer les yeux.

 

Le moment de N/nous dire au revoir est arrivé. Lady Flad et O. ne peuvent rester plus longtemps. Lady Flad récupère tous Ses bagages et je l'aide en portant son donjon portatif qui pèse un âne mort. Et dire qu'Elle a amené tout ça pour faire plaisir à Ma Dame.... Solidarité des Dominas: je ne cherche pas à comprendre mais je constate qu'Elle est venue avec un maximum d'équipement là où Elle aurait pu se contenter d'un minimum.

Lady Flad doit être comme ça: chez Elle tout est sévices compris.

 

Houlà, mais c'est qu'il se fait tard!

je dois Vous quitter: j'ai rendez-vous au Pôle Sud avec un couple de manchots hurleurs aphones...Ne le dites pas à Lady Flad, ou alors seulement dans trois ou quatre mois.

* * *

 * *

PS: Bien sûr, N/nous N/nous sommes tous promis de N/nous revoir dès que N/nous le pourrions. Avec un peu de chance, cette rencontre devrait être suivie par d'autres.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




Par soumis-de-madame
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Samedi 20 juillet 6 20 /07 /Juil 18:43

Colère, haine

 

Cela fait longtemps que je n'ai pas ajouté un texte.

Ami lecteur, je te demande pardon, mais j'étais assez occupé.

Pour me faire pardonner je t'ai fait un poème...

J'espère qu'il te plaira.

 

Colère, haine

 

Suis-je usé de ne pouvoir gérer mes problèmes ?

Faut-il donc que de mon jugement le barème

Je modifie pour le rendre plus supportable ?

Ou dois-je me taire et rentrer dans mon étable

Avec le seul et unique droit d’exister,

Et pour vocation me taire sans rouspéter ?

 

Dois-je attendre le maquignon qui me vendra

A celui qui en voyage ultime me prendra

Et tout ça sans pouvoir dire le moindre mot ?

Ne puis-je émettre le moindre rot

Sans qu’il ne soit forcément mal interprété ?

« Avoir été » est-il ma seule liberté ?

 

Et dois-je avoir raison sans jamais me tromper,

Sinon être condamné à devoir ramper ?

Dois-je donc taire et ne jamais simplement dire

Ni voire même ne serait-ce que l'écrire,

Mes peines, mes soucis et interrogations,

Mes espoirs, mon désespoir, mes humiliations ?

 

Je sens en moi le feu qu’en tous temps je combats,

Jusque aux tréfonds de mes moindres abats !

La colère instille la haine dans mes veines.

Elle m’aveugle et décuple toutes mes peines.

Je sens en moi source brûlante qui réveille

La bête sauvage impulsive qui sommeille.


Ce feu si horrible que je voudrais éteint,

Ce feu si terrible qui tout mon corps étreint.

Personne ne sait par moi les efforts faits

Afin d’éviter la commission de méfaits

Et lisser ainsi d’homme propre mon image,

Rester calme et civilisé, soumis bien sage.

 

Alors quand malgré tout ça je me sens sali,

Et qu’à lire des mots vils mon âme a pâli,

Ma Dame peut me frapper sans ménagement,

Mais si elle sent qu’elle le fait vainement,

C’est que toute ma douleur ailleurs est partie.

Et il faudrait pour ne pas perdre la partie,

Que j’oublie ces mots sortis d’une fange pourrie,

Et lancés sur moi par une âme au fiel nourrie ?

 

Pour me contenir j’ai fait un bien grand effort

Et si j’ai pu avoir ne serait-ce qu’un tort,

C’est d’avoir été trompé, ce qui me dérange,

Par un diable masqué se prétendant un ange.

Pour me faire oublier ce moment, ô Ma Dame,

Votre tâche rude va s’avérer, oui Dame !

 

Traquer et capturer en moi toute ma haine,

Sans pitié lui trouver une solide chaîne,

Affamer ma colère et de faim qu’elle crève

Pour qu’enfin à nouveau Votre soumis s’élève

Et puisse humblement devant Vous s’abaisser

Conscient que Vous avez su ne pas le laisser

Seul face à ces maux sourds, ces vautours qui le rongent,

Ces mots si durs auxquels jamais les gens ne songent.

 

 

* * *

* *

 

Oui, ami lecteur, je sais, ce n'est pas comme d'habitude. Il faut savoir changer et certaines personnes m'y ont involontairement aidé.

Pour un prochain texte, je vais essayer d'être moins long, mais ce ne sera pas gagné d'avance...j'ai une promesse à tenir et je ne suis le soumis que d'une parole.

 

 

 


 

 

 

Par soumis-de-madame
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Samedi 1 juin 6 01 /06 /Juin 09:18

Visions différentes

 

Parfois une même action se raconte de différentes manières parce qu'elle se voit et se ressent d'autant de manières qu'il y a de participants et de témoins.

Ami lecteur, en règle général quand je rencontre Ma Dame, pour l'instant, N/nous ne sommes pas plus nombreux que cela et pour ce qui est des témoins, N/nous préférions éviter en avoir. Du moins jusqu'ici.

Or Ma Dame aime les chats et Elle en a un à demeure qui est très gentil et qui vient désormais facilement vers moi car il m'a adopté. Pour lui, je fais désormais partie de son monde. Te dire que cela me vaut un bon point de la part de Ma Dame que de me voir dans les petits papiers de son chat serait un peu euphémisme: j'avais plutôt intérêt à être accepté de son chat. Et ce brave félin commence à y prendre goût puisqu'il devient témoin à part entière de N/nos rencontres, auxquelles, je te rassure, ami lecteur, il ne participe pas.

Voici, librement interprété, bien sûr, ce qu'un même événement peut susciter comme réaction chez les participants et les témoins dudit événement....

 

L'événement en lui-même

Le soumis arrive chez sa Maîtresse. Après les présentations d'usage, le soumis comme à son habitude se déshabille et demande à sa Maîtresse comment Elle souhaite qu'il se prépare pour Elle: lavage, nettoyage rapide, en profondeur? Madame annonce ses exigences et souhaite comme toujours que Son soumis soit le plus rapide possible, ce que Son soumis promet sans être le moins du monde certain de pouvoir tenir sa promesse.

La partie nettoyage étant terminée, le soumis rejoint sa Maîtresse. Nu devant Elle, assise dans Son fauteuil, sans qu'Elle ait besoin de le lui demander, le soumis s'agenouille, puis à quatre pattes et la tête posée sur les genoux de sa Maîtresse il Lui présente ses hommages respectueux attendant que sa Dame prenne possession de lui.

Elle lui pose le collier de soumission.

A partir de cet instant même s'il l'est en permanence il l'est plus que d'habitude car ces moments sont exclusivement consacrés à sa Maîtresse Qui le sait.

Elle joue avec ses seins ce qui n'a pas l'air de lui faire grand chose, puis avec ses parties génitales: Elle a trouvé à nouveau les limites de Son soumis et Elle en est contente.

Elle Se lève pour aller chercher cravache et martinet.

La Maîtresse aime le martinet mais pour faire plaisir à Son soumis, Elle commence par lui chauffer le corps avec la cravache qu'il Lui a offerte. Puis Elle en vient rapidement à Son instrument préféré. A l'exception de la tête et des parties génitales de Son soumis qu'elle épargne, les coups sont portés un peu partout sur le corps en privilégiant les parties charnues de Son soumis.

De temps en temps une caresse pour rassurer le "pauvre petit soumis" sur la pureté de Ses intentions à son égard, puis reprise des coups.

Estimant que le soumis a assez enduré comme cela et qu'Elle en a retiré suffisamment de plaisir, la Dame demande à celui-ci de compter les vingt derniers coups, ce qu'il fait. Après le dernier coup, le soumis remercie sa Maîtresse, Lui embrasse Ses pieds ainsi que Sa main gauche pour Lui témoigner toute la reconnaissance qu'il a envers Elle.

 

Vision de la Maîtresse

Mon soumis est encore en retard. Cette inexactitude récurrente chez cet homme devient agaçante parfois. Je peux comprendre qu'il est difficile d'être à l'heure en région parisienne, mais c'est quand même son affaire d'être à l'heure et pas la Mienne. N'oublions pas que Moi Je suis toujours à l'heure.

Il va falloir que Je le lui fasse comprendre, d'une manière ou d'une autre.

Le voilà enfin.

Pas trop de retard finalement: ça va...Mais Je vais quand même m'en souvenir.

il est toujours aussi poli et courtois, limite obséquieux, mais c'est tellement bon de voir un homme respecter les règles les plus élémentaires de la courtoisie. Et puis n'est-il pas un soumis? Donc....

"- Bonjour Mon soumis, j'espère que tu vas bien?"

il Me répond qu'il va bien.

il semble qu'il soit déjà quelque part ailleurs même s'il fait des efforts pour Me répondre.

"- Aujourd'hui, Mon soumis, J'aimerais que tu te prépares rapidement avec nettoyage en surface et pas en profondeur."

il acquiesce. il ne pose plus de questions et fait ce que Je lui demande de faire: c'est bien quelque part cette absence de curiosité et cette confiance.

il est nu devant Moi et se comporte comme s'il ne l'était pas, Moi-même Je ne le remarque plus tellement J'ai pris l'habitude de le voir ainsi.

il part vers la salle de bains et Je termine Ma dernière visite sur Internet avant d'aller M'installer dans Mon fauteuil. Je suis pieds nus et Mon chat est venu Me rejoindre pour Me tenir compagnie.

Cette attente est comme d'habitude: toujours trop longue. J'ai beau lui dire de faire vite on dirait qu'il prend un malin plaisir à faire durer son nettoyage. Décidément rien ne change chez Mon soumis.

Enfin le voilà. Propre et prêt. il se met à genoux.

Plus tout jeune Mon soumis....Mais c'est tellement bon de t'avoir à quatre pattes, offert ainsi et attendant que Je te mette ton collier.

Pas trop serré quand même: Je ne voudrais pas qu'il suffoque alors qu'il va avoir besoin d'air.

C'est bien de le voir ainsi Me présenter ses respects, M'embrasser la main gauche la porter à son front et puis sur sa tête. Je Me sens bien ainsi investie de cette puissance qui est la Mienne sur cet homme soumis.

il mérite malgré tout que Je le prépare physiquement et mentalement.

Que J'aime lui torturer le bout des seins! Dommage qu'aujourd'hui J'ai le sentiment que ça ne lui fait rien. il ne réagit jamais deux fois d'affilée de la même façon. C'est curieux cette différence de comportement d'une fois sur l'autre.

Mais là Je lui prend ses parties génitales que J'assure bien dans ma main. Je sais déjà qu'il ne supportera pas. Et c'est ça qui Me plaît.

Il va avoir doit à la cravache qu'il M'a offerte. il la supporte bien: un peu trop bien même. On va faire durer ça le temps qu'il faut mais pas trop.

Oui, il réagit bien. J'aime ces sursauts au moment où les coups sont portés. Et même s'il ne gémit pas ou si peu, Je le sens qui régule son souffle pour absorber coups et douleur. il vit ce qu'il ressent et il le fait pour Moi.

Mais maintenant c'est à Moi à vivre ces moments avec Mon instrument, avec Mon martinet.

Les lanières en sont serrées. Parfois elles tombent bien écartées et "arrosent" un maximum de surface possible de son corps, parfois elles sont serrées et tombent sur lui en une masse compacte faisant de ce martinet un knout plutôt qu'autre chose. Aucun coup n'est pareil. Je lui épargne la tête, mais pour le reste tout y passe. De temps en temps Je M'arrête pour le caresser. Je le rassure et Je récupère aussi de mon côté: charité bien ordonnée commence par Soi-même.

Je Me sens bien!

Aujourd'hui il ne réagit pas trop: il est déjà ailleurs mais Je le vois qui souffle profondément, Je vois ses mains qui se serrent après chaque coup. Il supporte mais c'est à la limite. Je force, il peut aller plus loin mais Je préfère ne pas insister.

Il est temps d'arrêter. Je ne veux pas le détruire.

"- tu comptes les vingt derniers coups Mon soumis?"

Et il compte, plus ou moins facilement. Parfois il fait ça mécaniquement, parfois il s'amuse à compter cinq ou six fois un même coup, provoquant ou simplement désireux d'allonger la séance pour Me faire plaisir - ou se faire plaisir: Je ne sais pas. Mais, au fond, ça Me va.

Voilà, c'est fini. il a été bien. Il M'embrasse la main, Mes pieds: J'adore ça. Là il est bien à Moi et rien qu'à Moi, sa Maîtresse. Le reste ne compte plus.

 

Vision du soumis

je suis en retard, je sais qu'Elle n'aime pas ça et qu'Elle fait un effort terrible pour ne pas me le reprocher puisqu'Elle me l'a déjà dit. j'ai intérêt à être encore plus disponible pour Elle afin qu'Elle ne m'en veuille pas trop. Ce serait dommage de rester sur une mauvaise impression.

je suis là devant le portillon et je sonne une fois. Sa sonnerie fonctionne: je ne sonne pas, j'attends car je sais qu'Elle va venir et m'ouvrir.

je peux attendre, moi le soumis, mais pas Elle.

Elle arrive avec cet air lointain mais en me disant bonjour. Elle est comme un chat qui va attraper une souris en lui faisant croire qu'il ne s'intéresse pas à elle alors qu'il attend le moment propice pour lui sauter dessus.

je prends Sa main et je Lui fais un baisemain tout en me disant que j'em.... Ses voisins. C'est ma Domina, flûte!

N/nous entrons chez Elle. Il fait sombre et j'ai toujours un peu de mal à habituer mes yeux. Mais je connais les lieux et cela m'aide.

Elle me demande si je vais bien et je Lui réponds par l'affirmative: je sais qu'Elle s'inquiète réellement pour ma santé, mais je ne veux pas Lui causer d'inutiles inquiétudes, juste Lui dire ce qu'il faut qu'Elle sache mais pas trop. je veux qu'Elle soit bien.

je Lui demande comment Elle veut que je me prépare pour aujourd'hui. Elle me réponds que ce sera  a minima: extérieur bien propre, pour le reste ce ne sera pas la peine. j'en déduis donc que Ma Dame va me "travailler" au corps. je sens déjà cravache mais surtout martinet tomber sur moi.

La cravache je supporte sans broncher mais le martinet m'oblige à rechercher un état second que je ne trouve pas forcément toujours. je n'ai pas commencé à me doucher que je me repasse en boucle la façon dont tout ceci va se passer. Cela va peut-être durer quinze minutes ou deux heures ou plus mais il faudra que j'y sois préparé.

Avant de me doucher je me vide de tout ce dont mon corps peut se vider: on n'interrompt pas une rencontre pour un motif futile et je me dois pour Elle de ne pas Lui faire subir un tel affront.

Puis je me lave en n'oubliant aucun recoin afin de ne pas souiller Ses mains sans oublier que j'aurais à Les embrasser qu'Elles m'aient châtié ou caressé.

je me sèche longuement tout en sachant qu'il restera des traces d'humidité. Puis je me rends au lieu où Elle m'attend patiemment depuis trop longtemps: je suis trop lent pour cette préparation que je veux être parfaite pour Elle.

Elle est là, assise sur Son fauteuil qui fait office de trône. Elle ne cille pas et reste impassible. Elle sait que je n'ai pas besoin de directives pour m'agenouiller devant Elle avant de me mettre à quatre pattes le front posé sur Ses genoux.

j'attends qu'Elle me pose mon collier, ce qu'Elle fait avec la même gestuelle. Dernière vérification pour voir si il y a un peu d'espace entre le collier et mon cou: tout va bien, Elle le ferme en passant la sangle dans le passant.

je prends Sa main gauche que j'embrasse et que je porte à mon front avant de La poser sur ma tête et mon front sur Ses genoux.

Maintenant, je suis à Elle.

Elle joue avec moi. Elle me torture le bout de mes seins. je pense à la douleur et à la façon de l'évacuer. je ferme les yeux, je me replie dans mon monde et cette douleur je l'accepte, je lui dit d'irradier de chaleur mon corps depuis mes seins, je la répartis pour la rendre plus acceptable. je respire profondément et j'expire doucement. je supporte.

Elle me saisit les testicules, les soupèse et les torture à leur tour. Mais là, j'aurais beau essayer d'accepter la douleur et de respirer longuement, je sais que je n'arriverai pas à gérer la douleur. De fait quand malgré tous mes efforts elle devient inacceptable, je capitule.

Elle est heureuse: Elle a triomphé sur moi.

Maintenant Elle se lève et me demande de rester ainsi et de m'appuyer les bras sur Son fauteuil attendant qu'Elle revienne.

Quelques instants de silence et Elle est là.

Elle me caresse doucement puis me tapote avec un instrument afin que je me prépare mentalement à la suite.

C'est la cravache que je Lui ai offerte. je sais que je la supporterai mais je sais aussi que ce ne sera qu'un préalable au martinet que j'aime moins.

Et Elle tape, doucement, puis de plus en plus fort. Elle y met tout son coeur et moi tout le mien pour absorber les coups: j'essaye de ne pas résister. C'est comme nager dans une rivière: on se fatigue moins à nager avec le courant que contre le courant. On supporte mieux la douleur si on apprend à l'accepter au lieu de lutter contre elle.

De temps en temps, Elle me caresse, puis Elle reprend.

Vient un moment de court répit. Elle change d'instrument: c'est le martinet.

Elle commence toujours par les fesses, doucement puis de plus en plus fort afin d'avoir l'objet bien en mains. Puis c'est parti en respectant un équilibre droite-gauche dans la distribution. Elle ménage ma tête, je serre un peu mes cuisses en accord avec Elle car ces parties là sont hypersensibles. 

je la sens bien autour de moi.

je ferme les yeux mais je ne sais pas jusqu'où j'irai. Elle tape plus fort, je ne sais pas combien de temps je tiendrai et pourtant il faut que je tienne et je ne sais pas si j'y arriverai.

Et puis Elle me demande compter les vingt derniers coups.

je le fais.

Non, on ne peut pas appeler cela un coup, je ne le compte pas en tant que tel aussi je redonne le numéro du coup précédent pour signifier à Ma Dame que je ne comptabilise pas ce dernier coup et qu'Elle a donc la possibilité de me le redonner.

A vingt, Elle s'arrête.

je relève mon buste, puis je me repenche à nouveau et j'embrasse Ses pieds puis me relève en position agenouillé pour en faire de même avec Sa main gauche en La remerciant.

Elle semble satisfaite. je suis à Elle.

 

Vision du chat

Qu'est-ce qui se passe aujourd'hui avec ma compagne ?

Elle n'arrête pas de bouger depuis dix minutes.

Elle a l'air un peu agacée.

Oh! j'y suis, elle va recevoir l'autre animal de compagnie.

Je n'y comprends rien: à chaque fois j'ai l'impression qu'elle s'en débarrasse et puis il revient toujours. Faudrait quand même qu'elle sache ce qu'elle veut.

Ces humains sont inconstants.

Comme si elle n'en avait pas assez avec moi pour aller chercher cet incompétent.

Et puis l'autre on dirait qu'il ne comprend rien à ma compagne. Chaque fois qu'elle le voit elle le tape. C'est à croire qu'il est bouché. Pourtant avec moi elle est si gentille. Faut vraiment qu'il lui en fasse voir de toutes les couleurs...

Ah ben tiens en parlant du loup....

Salut toi! je ne te demande pas si tu vas bien?

Toujours aussi miro? Ta vue ne s'améliore pas: on voit bien que tu n'es pas un chat...

Bon tu vas les oublier ce coup-ci tes chaussures que je puisse jouer avec les lacets? Nan, bien sûr, il faut que tu les ranges dans le placard.

Et il est content l'imbécile de cacher ses affaire: égoïste!

Espèce de chat-dique, va!

He ben voilà il est tout nu. Un imbécile qui n'a rien compris.

Hé la borne! Si tu viens pour te déshabiller à chaque fois, tu ne crois pas que tu gagnerais du temps à venir directement déshabillé. C'est simple comme bonjour, non?

 

Dis, ma compagne, il est pas top intellectuel ton nouvel animal de compagnie! Enfin, il n'est pas méchant c'est déjà ça.

Allez viens ici que je te caresse la main avec mon corps: au moins, même si tu n'es pas très intelligent, tu auras fait œuvre utile dans ta journée!

Bon, toi le nouveau, ma compagne et moi on va t'attendre ailleurs, mais si tu pouvais te manier, ça ne serait pas du luxe, crois-moi! Parce que quand tu es là, il n'y en a que pour toi et ça me gave...

Bon, chère compagne , moi j'y vais et tu me rejoins quand tu veux...

 

Voilà elle est là, elle s'assied dans le fauteuil que je lui laisse: je suis trop bon!

Et l'autre qui n'arrive pas.

On n'a pas que ça à faire.

Oh et puis zut! Moi je m'allonge et je dors.

Tant pis pour les caresses, elle s'en passera.

 

C'est quoi tout ce bruit.

Je dormais, moi.

Oooooooooouuuuuuuuuuah: vous me faites bailler. On ne réveille pas un chat qui dort: c'est lui manquer de respect.

Et ben voilà, ça y est, ça recommence.

Qu'est-ce que je disais!

Ma compagne  n'est pas contente du nouveau, et vas-y que j'te tappe, te pim et te pan et te vlan! Pourtant c'est pas dur de lui faire plaisir à ma compagne...

Ouch! Là ça a dû faire mal: faut dire que, quand même, compagne: les choses de la vie...

Ah, celui-là je l'aime bien surtout quand ma compagne l'utilise: on dirait un chat à neuf queues sauf que c'est pas un chat et qu'en fait il y a largement plus de neuf queues qui en fait ne sont pas des queues: même une seule comme celles-là à la place de la mienne, je n'en voudrais pour rien au monde.

Oh que je n'aimerais pas être à la place du nouveau!

Tu ne sais pas y faire le nouveau...A chaque fois que tu viens, tu prends ta dose. Tu n'es jamais lassé, toi, hein?

Alors que moi, quand je sens ma compagne un peu lassée, je me caresse contre elle une fois, deux fois et ça y est, elle est rassurée. Tu ne sais pas t'en occuper, moi je sais....Toute une éducation à faire. Tu n'es pas prêt d'être au niveau au rythme où tu vas, crois-moi.

Enfin c'est ton problème comme on dit.

Ah, ça y est, on dirait qu'il a compris. Ma compagne est enfin contente.

Il lui lèche les pieds pour lui montrer qu'il a compris: berk! Moi je ne fais pas ça, c'est indigne d'un chat.

Et puis c'est à chaque fois la même chose. Il dit qu'il a compris, elle le croit et la fois suivante, ça recommence.

Le nouveau est une borne: il aura tout oublié la prochaine fois.

Et quelque part je me demande si tu n'auras pas oublié toi aussi, ma compagne.

A croire que vous le faites exprès tous les deux!

Mais, chère compagne, comment peux-tu supporter ce stupide animal à la mémoire de poisson rouge? On n'est pas bien tous les deux? 

Décidément, les humains, vous me surprendrez toujours.

 

 

 

Pourquoi ce récit? Peut-être pour répondre à des interrogations que je vois sur un autre site: il y a plusieurs façons de voir le BDsM et presque autant qu'il y a de pratiquants et de non-pratiquants. j'ai moi-même participé à de longues discussions sur des thèmes assez simples somme toute et j'ai été très surpris de voir d'homériques batailles sémantiques se dérouler sans une seule goutte de sang -un comble! - pour finalement se terminer par un match nul tellement les gens ont choisi de camper sur leurs positions, moi le premier... Tu vois, ami lecteur, aujourd'hui, j'ai mis un peu d'humour dans mon récit, mais pas trop: j'espère que tu ne m'en voudras pas. C'est peut-être parce que j'éprouve quelques moments difficiles pour moi mais il n'y a aucun problème entre Ma Dame et Son soumis. Bien au contraire...
Ami lecteur, je te laisse en te souhaitant une bonne continuation.

 

* *

*

 











Par soumis-de-madame
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Jeudi 9 mai 4 09 /05 /Mai 19:42

Je suis très, mais vraiment très agacé.

 

Rarement dans mes quelques années d’expériences BDsM j’ai été agacé.

Mais là tout récemment, j’ai été vraiment très, très, très agacé…

 

Ami lecteur, je t’explique. Récemment, je me suis inscrit sur un site BDsM, un site fait pour des Dominas. Et je l’ai fait à la demande d’une Domina amie de Madame et j’ai suivi Madame qui Elle aussi s’y était inscrite.

Madame étant une femme remarquable, je me suis dit : « je ne prends aucun risque si ce n’est de choquer et de déplaire. Si c’est le cas, Madame se chargera de me le faire comprendre ». Du bonheur quoi : je fais bien : je suis puni, je fais mal : je suis puni….

(Ben oui ! je suis un soumis à qui il faut de temps en temps rappeler au moyen d’un martinet ou d’une cravache qu’il est un soumis…)

Sur ce site de Dominas, il y a des règles strictes, très strictes et si on a le malheur de déplaire au modérateur de ce site - qui est une Domina très respectable, on est banni, on est « mort » disons-le tout net.

 

Personnellement, cela ne me dérange pas : je suis dirigé par ma Domina Qui semble satisfaite de ma soumission. Donc si une autre Domina ne m’apprécie pas, je n’ai pas à m’en soucier sauf si c’est une amie  de Madame.

 

Comme tu le sais, ami lecteur, j’ai pu mesurer après avoir été libéré par mes anciens Maîtres combien il est difficile de chercher et de trouver un nouveau Maître ou une nouvelle Maîtresse. Pour celles et ceux qui savent et fréquentent ce milieu, il n’y a pas besoin d’explications détaillées pour me comprendre. Pour les autres, le problème est simple : sur tous les sites pour 90% d’annonces fantasques et mensongères, on trouve 10%  de véritables annonces tant en matières de Dominas et de Domis que de soumises et de soumis. Alors celles et ceux parmi ces 10% qui passent des annonces se bardent d’assurances et de sécurité à respecter, de filtres à franchir, d’épreuves à surmonter, d’examens de bonne conduite à passer et à réussir : bref, trouver la personne que l’on cherche relève d’un travail d’Hercule.

 

Les raisons de la colère

Pour en revenir à ce site de Dominas, j’ai été interpellé récemment par un homme de ma génération souhaitant devenir soumis. La façon dont il l’a fait et son approche m’ont intrigué parce qu’il me ressemble spirituellement sur beaucoup de plans. Je ne l’ai pas pris en pitié, mais en sympathie. Ce brave soumis marié mais sans Domina, sa femme ne l’étant pas, se pose de sincères questions : s’il est un soumis est-il pour autant un homme ? Est-il un pervers ? Est-ce qu’il trompe sa femme ?

Ces questions sont pour moi des questions importantes qui méritent d’être traitées avec sérieux et à l’aune d’une expérience certaine tant humaine que BDsM. Toutes les réponses des Dominas étaient donc de ce style, empreintes de réflexion sur ces sujets, tentant de lever les doutes de ce candidat à la soumission ou soulevant d’autres problématiques. Il y avait aussi des soumis qui faisaient preuve de beaucoup de réflexion. J’aurais voulu trouver des réponses pour ce soumis et l’aider dans sa réflexion et son choix, lui proposer des voies pas forcément alternatives mais au moins à explorer.

Et puis, j’ai vu arriver un soumis (?) ayant presque trente ans de moins que nous, fraîchement inscrit et ramenant sa science (?) en prodiguant des conseils que je qualifierais soit empreint d’une naïveté confondante n’ayant pas leur place sur un tel site, soit tout bonnement d’irresponsables. Allez, je les jette en vrac :

 

" sois un homme pour la femme , et la femme saura très bien devenir par elle-même TA Déesse"
- laisse les pervers ou ils sont.... y en déjà bien assez qui font mal aux femmes.

- la soumission n'est pas de la perversion , c'est un don extrême d'amour.
l'amour est la base même de toute relation authentique, alors écris lui tout sur une feuille , et remets lui ; non seulement cela t'évitera d'avoir une frustration psychologique et d'en venir à faire n'importe quoi mais en plus cela lui montrera à quel point tu l'aimes.

parles avec ton coeur , c'est cela être un homme. Y aucune honte à cela.

 

Pour le même prix, ami lecteur, je t’ai même laissé les fautes d’orthographe.

 

Mais là, j’avoue que j’ai été impressionné.

 

D’un côté on a un homme qui a refoulé son désir de soumission durant des dizaines d’années et qui souhaite très sincèrement libérer la pression et se pose des questions profondes et sincères, en souhaitant se faire une opinion avec l’aide de l’expérience concrète d’autres personnes ayant pu connaître une situation similaire.

De l’autre côté on a Trouduk 1er dont on ne sait rien sur son expérience si ce n’est qu’il est deux fois moins âgé que celui qu’il a l’intention de conseiller en lui distribuant quelques citations lues très certainement dans la collection Harlequin BDsM….

 

Donc la soumission n’est pas de la perversion mais c'est, selon Trouduk, un don extrême d’amour donc écris-lui une bafouille à ta bourgeoise.

Certes!

Et puis quoi après ? Une demande de divorce ? Une dispute homérique dans un couple qui s’aime très certainement ? La peur d’en avoir trop fait et une femme qui va dire pis que pendre sur un mari qu’elle pensait différent, plus Dominateur et pas du tout soumis, écrivons-le tout de suite : plus homme normal et moins mec taré…. Et on obtiendra un homme qui se dira qu’au lieu de suivre ce conseil à la noix il aurait mieux fait de se casser une jambe ?

Et qu’est-ce qu’il ajoute en point d’orgue Trouduk 1er  ?

Comme ça, ça lui évitera de faire n’importe quoi mais en plus de montrer à sa femme à quel point il l’aime. Donc, toujours selon Trouduk, ce soumis en questionnement ne sait pas ce qu’il fait - malgré une démarche visiblement intelligente et pragmatique de la part de celui-ci?

Enfin on apprend qu’être un homme c’est parler avec son cœur…. Une pensée tellement puissante que grâce à elle plus aucune barrière n'est infranchissable... 

 

Mais c’est du grand n’importe quoi ! C’est de l’inconscience nuisible où je ne m’y connais pas !

Mais qu’est-ce qu’il espère avec ça Trouduk 1er ? se faire bien voir des Dominas ? Genre : « Vous avez vu Mesdames : je suis un bons soumis, hein ?  je suis bien dans la droite ligne du parti, n’est-ce pas ?».

Ah je le vois en train de faire le beau derrière son écran attendant, espérant se faire féliciter par une Domina pour ses conseils pénétrés d’intelligence, puissants de sagesse et de justesse : « Oh, c’est bien ça mon petit Trouduk, tu as lui as donné de beaux conseils au vieux soumis, il est gentil, le petit trouduk à sa Domina. Oh et puis tu dois être jeune et bien fait : c’est si rare de nos jours un jeune soumis bien fait qui pense bien : veux-tu faire partie de mon cheptel dont tu seras le favori numéro 1 ? ».

En bref, consciemment ou inconsciemment il a instrumentalisé un homme en plein questionnement pour se faire bien voir de tout le monde et surtout des Dominas. C’est bas, inutile, petit, mesquin : un homme souffre sincèrement et un imbécile se permet d’en profiter consciemment ou inconsciemment pour tirer la couverture à lui.

Un peu comme un gamin de dix ans qui veut nous faire croire qu’il sait tout de la vie et des femmes ?

 

Après la tempête, le calme

Et puis, et puis… Et puis je me suis calmé. Je me suis raisonné. « Ne t’en va pas chercher des explications alambiquées : Trouduk lui aussi a le droit d’exister » - me suis-je dit. « Peut-être, après tout, avait-il des intentions louables vis-à-vis de ce soumis et cherchait-il à bien faire malgré ses conseils de bisounours de m... ».

 

Oui, je me suis calmé.

 

J’ai envoyé un message privé à ce soumis qui cherche à relâcher la pression et je lui ai dit combien je comprenais sa démarche. je lui ai également fortement suggéré de ne pas suivre les conseils assez abracadabrantesques du jeune Trouduk. J’ai essayé d’être concret, pratique, positif et tenté d’apporter ma vision sans le juger et surtout sans avoir à mettre en péril sa vie vanille quelque soit son choix. Oui, j’ai simplement voulu pour une fois dans ma soumission ne pas prendre à la légère l’appel d’un soumis qui se trouve à la croisée des chemins et qui ne sait pas très bien lequel suivre : doit-il s’éloigner du BDsM parce qu’il est trop tard pour lui ou au contraire foncer à fond dedans et rattraper le retard perdu ?

 

On n’a pas le droit de ne pas prendre au sérieux ce genre de démarche : c’est grave une remise en question à ce point. Et ça oblige à des choix qui pourraient s’avérer comme définitifs à l’avenir.

 

Et puis, ça épargnerait à tout le monde ces petits blaireaux qui viennent vous balancer avec le plus grand sérieux de pseudo dictons comme : « Quand le merle siffle en mai, c’est qu’avril est fini ! » ou « Neige en novembre, Noël en décembre ! ». Oui, je sais, il faut de tout pour faire un monde, mais certains jours, on se contenterait bien de moins.

 

Voilà pourquoi j’ai été très agacé, vraiment très agacé.

 

Mais maintenant je vais mieux. Et puis demain j’irai m’agenouiller devant ma Domina, et là, là, ça ira vraiment beaucoup mieux.

 

PS : Trouduk 1er, je t’ai épargné en te fabriquant - sur mesure en plus-  un faux pseudo ; si tu veux répondre, tu peux, mais évite la polémique avec moi car le récit que je viens de faire est assez soft. Comme tu l’as peut-être compris, je manie bien les mots et je sais les rendre caressants et flatteurs quand c’est nécessaire, mais je peux aussi les rendre impitoyables et même très cruels s’il le faut. Ne m’y contrains pas et sache rester discret s’il te plaît : je te le demande poliment, comme le vieux soumis que je suis le demande au jeune que tu es. Tu as commis une erreur : admets-le et fais ton profit de mon expérience ! Et ne perds pas ton temps à t’excuser : je ne t’en veux pas puisque tu m’as donné l’occasion d’écrire cet exercice de réflexion. Donc, au contraire : c’est moi qui te remercie.

Par soumis-de-madame
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