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  • : Blog de jesse, soumis de Madame. Libéré par ses anciens Maîtres belges, jesse- ex jessy - est tombé sous l'emprise de Ma Dame, Domina d'origine belge et vivant en région parisienne. Ce blog est tenu par le soumis de Ma Dame et combine parfois réalité et moments d'imagination.
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Dimanche 10 février 7 10 /02 /Fév 21:53

Ingratitude humaine ou nouvelle fin du monde?

 

Petit aparté

Début décembre, j'avais commis un article intitulé : "Comment Madame et Son soumis ont sauvé l'Humanité".

Une de mes amies m'a avoué très sincèrement ne pas avoir compris mon texte. Aussi je me dois de te donner, Ami lecteur, quelques explications.

Madame et moi avons une vie qui nous conduit parfois à faire autre chose que des séances de D/s... je pourrais effectivement vous relater cela de manière chronologique, analytique, bref de manière assez barbante... Parfois je préfère donner un peu moins de réalisme à mes textes et les recadrer dans une atmosphère moins banale.

Il se trouve que Madame, tout comme moi, aime les romans de science-fiction et le texte écrit correspondait à un petit clin d'œil du soumis à sa Maîtresse. Ce texte je l'avais donc écrit spécifiquement pour Madame et je te l'ai fait partagé, Ami lecteur, afin que tu puisses venir dans N/notre monde au travers de N/nos goûts communs.

j'ai, je l'avoue, profité de tout le tam-tam médiatique de la fin du monde version Mayas et n'ayant pas cru un seul instant à cette fin du monde hollywoodienne je me suis amusé à faire croire au lecteur capable d'imagination que c'était donc ma Maîtresse et moi-même qui avions sauvé la Terre de la destruction venue d'un monde situé à plusieurs parsecs de la Terre.

Mais le fondamental, le plus important, c'est que les faits relatés (la promenade sur les Champs-Elysées, le Virgin Megastore, mes remarques, le métro, le restaurant, etc.) étaient vrais. C'est une relation Maîtresse-soumis entre Madame et moi: je tenais à le préciser car ce blog est celui d'un soumis qui a oublié d'être décervelé et je le regrette pour les Domi ou Domina qui souhaiteraient avoir à leurs pieds des chiens, ou des soumis "femellisés" - j'ai cet adjectif en horreur car au résultat à 99% on a surtout un mec déguisé en femme et n'ayant rien de féminin. Mon blog est donc un blog ou parfois le réel et l'imaginaire sont en prise directe et où l'on s'amuse en réfléchissant.

 

Et si ? (n°1)

Et si au fond c'était vrai que Madame et moi avions sauvé l'Humanité? Hein? je te le demande Ami Lecteur... Regarde où nous en sommes aujourd'hui.

Une majorité de gens s'accordent à dire qu'ils n'y ont jamais cru un seul instant. Les menteurs, les tristes Sires qui pour certains d'entre eux tremblaient de frayeur dans leurs slips au point qu'ils devaient les changer toutes les heures au lieu de tous les jours tellement ils en pissaient de peur de cette fin du monde à la mode des Mayas. Tout ce qu'on a pu avoir à ce sujet est là pour montrer qu'il y avait quand même un intérêt certain suscité par la crainte de mourir en masse puni quelque part par le Jugement Divin ou celui d'un monde extra-terrestre. Et si ça avait été vrai?... La peur, voilà un des moteurs du monde, la crainte du châtiment, voilà un autre moteur puissant! Et ça marche!

En fait si on y réfléchit bien, les gens aiment avoir peur, peur de l'inexplicable, peur du châtiment mérité ou non, mais avec quelque part l'envie d'en savoir plus.

Cela ne vous rappelle rien?

Allez les soumis(es) un petit effort! Rappelez-vous votre première séance, celle où vous avez franchi le pas, vécu avec votre peur mais envie d'aller plus loin. Souvenez-vous des premiers ordres reçus, du sang qui vous cognait aux tempes tellement la pression était intense... Ha c'que c'était bon, nom d'la!

Et Vous les Domis, chaque fois que Vous recevez un(e) candidat(e) à la soumission, l'excitation qui Vous parcourt l'esprit depuis le cerveau jusqu'aux terminaisons nerveuses de Vos sexes -en souhaitant que le chemin entre cerveau et sexe soit quand même assez long pour ne pas confondre l'un avec l'autre. Cette impression de Dominer, ce sentiment de puissance décuplé simplement parce qu'un être humain se plie devant Vous genou ou front contre terre... C'est t-y pas bon ça aussi?

Et bien la fin du monde c'est ça: une histoire de D/s. Et ce que les gens ne comprennent pas pour ceux que ça a impressionné, c'est qu'une majorité d'entre eux sont prêts pour la D/s et qu'ils ne le savent pas. Alors ils se rabattent sur le pis-aller que constitue la peur de la fin du monde, le saut dans l'inconnu.

 

Et si? (n°2)

Et si, écrivais-je un peu plus haut, Madame et moi avions finalement bien sauvé l'Humanité de la destruction?

Hé bien aujourd'hui tout le monde s'en fiche!

Et c'est ça le plus terrible. Nous devrions être des héros pour l'Humanité toute entière et nous ne récoltons que l'anonymat le plus infâme alors que le combat contre Glork fût un des plus terribles qui ait jamais eu lieu. Heureusement que Madame était là pour me soutenir même si Elle ne Se doutait pas un seul instant des causes du trouble de Son soumis.

Et voilà on se bat pour la survie de l'Humanité et on ne reçoit que l'ingratitude humaine.

On devrait inventer un super Prix Nobel pour les sauveurs de l'Humanité auquel Madame et moi pourrions légitimement prétendre. On battrait la Ligue des Justiciers de Superman et Batman, on enterrerait les Avengers!... Au résultat? Que nenni! N/nous n'aurons que tchi! Que dale! Nada! Niente! Zéro! On N/nous rira même au nez devant N/notre prétention.

 

Le Destin

Et c'est là où le Destin intervient. Le Destin que certaines cultures appelent par exemple comme les Romains le "Deus ex machina" sous entendant que rien de ce qui arrive n'est un accident et que tout n'est qu'une suite d'effets ayant des causes bien précises.

Tada! (Tada! = Musique triomphale signifiant que la vérité éclate au grand jour)

A l'instar des Egyptiens, dans la culture aztèque, le soleil était vénéré comme un Dieu source de lumière, de chaleur et favorisant la croissance des plantes. Or il est dit dans un texte sacré retrouvé il y a un peu plus de dix ans que les Mayas s'étaient trompés du tout au tout dans leur datation - ce que je vous dis-là est une synthèse, bien évidemment.  C'est d'ailleurs pour cela que leur civilisation a disparu sans laisser beaucoup de traces. Une équipe de chercheurs américains est actuellement en train de calculer la nouvelle datation de la fin du monde. Les calculs ne sont pas terminés mais les premiers résultats publiés montrent des coïncidences troublantes avec le réchauffement climatique, des morceaux de banquise gros comme des continents qui se détachent des pôles, la menace d'extinction d'espèces animales telles que l'ours blanc, tout cela a été annoncé par les Aztèques qui étaient eux aussi des fondus de calendriers.

Les premiers résultats n'ont pas encore été publiés mais les chercheurs du MIT parlent de dates autour de 2013-2014...

On y est en plein!

La fin du Monde: le retour!

 

Alors?

Alors, voilà, Ami lecteur qu'une chance incroyable est offerte à l'humanité de revivre cette peur du châtiment, cette soumission au destin fatal, ce départ vers l'inconnu.

Ou alors c'est encore du vent maya qui souffle dans les voiles aztèques... Une fausse information que je t'envoie pour te faire peur ?

Quelque soit l'explication, il reste pour les pragmatiques qui n'y croient pas mais qui aimeraient bien éprouver ce sentiment, il reste comme je l'ai évoqué plus haut la Domination/soumission.

Il est temps de vous y mettre pour en profiter et ressentir ce que l'on peut ressentir quand on a peur de la fin du monde, qu'on ne veut pas qu'elle arrive mais qu'on aimerait bien goûter comme on goute au fruit défendu.

Allez-y faites savoir les joies de la soumission et les plaisirs rares que l'on peut ressentir à être dominé par une Maîtresse ou un Maître. Après, croyez-moi, la fin du monde elle peut arriver: on s'en moque puisqu'on a connu la soumission.

 

 

La morale de tout ceci?

Ami lecteur, voilà ce qu'on est capable d'écrire lorsqu'on fume une moquette de mauvaise qualité: quand on investit dans de la moquette, il faut rechercher la qualité. La qualité? Y'a qu'ça d'vrai!

Par soumis-de-madame
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Dimanche 10 février 7 10 /02 /Fév 10:47

Un après-midi de soumis

 

Entre Madame et moi il n'y a pas de contrat si ce n'est un contrat moral.

Elle cherchait un soumis avec un cerveau en bon état de fonctionnement et non pas un lobotomisé de service toujours en train de Lui répéter: "Vous: Maîtresse! moi: soumis!".

C'est un peu normal puisque celui de Madame est également en bon état de fonctionnement.

Pourquoi ce choix?

Elle seule le sait mais des explications multiples peuvent être proposées.

L'une d'entre elles pourrait être qu'Elle veut éviter d'avoir à travailler en permanence sur un soumis ne possédant que le QI d'un escargot asthmatique.

Si je dis cela c'est que quand un Dominant ou une Dominante prend un soumis sous Sa protection bienveillante, ça fait des tas de choses à penser, gérer, imaginer, dire, faire. Alors quand le Maître ou la Maîtresse commence à tenir un discours du style: " Mon soumis, qu'est-ce qui te ferait plaisir dans N/notre relation que tu ne m'as pas encore évoqué? Comment voudrais-tu évoluer? Te sens-tu prêt à aller vers plus d'abandon, de douleur? Ou préfèrerais-tu marquer une pause, procéder par paliers et que N/nous en discutions ensemble?", j'imagine que ça doit être un peu pénible parfois d'entendre le soumis répondre: "Madame, faites de moi ce que Vous voulez, je n'ai pas à réfléchir: c'est Vous qui décidez...".

 

Ben oui, les soumis et les soumises, les Maîtres et les Maîtresses ils aiment aussi parler parfois avant, des fois après vous avoir fouetté, attaché, trituré le bout des seins, tiraillés les testicules de ceux des soumis à qui on les a laissés, accroché des poids aux lèvres des soumises, entravé, baillonné, martineté -je viens de l'inventer, ne cherchez pas dans le dictionnaire - corseté, cravaché, badinné, que sais-je. Ils aiment converser dans le cadre strict du respect dû à leurs statut de Dominants mais conscient du grand honneur qu'ils vous font à s'abaisser à votre niveau... Et là, un conseil de soumis à d'autres soumises et soumis, n'ayez pas peur, parlez-Leur, discutez avec Eux. Montrez-Leur qu'Ils sont importants à vos misérables yeux et que parfois les mots qu'Ils prononcent arrivent au centre de la raison dans ce qui vous sert de cerveau.

Parfois c'est peut-être un piège juste pour vous conduire là où Ils veulent vous conduire: ça marchera une fois, deux peut-être, avant que vous ne compreniez que vous avez affaire à un Dominant "canaillou" qui joue avec vous comme un chat avec une souris...Quand vous serez habitué, vous saurez alors quoi Leur dire si vous voulez aller là où vous voulez qu'Ils vous conduisent.

Tenez, moi par exemple, avec mes anciens Maîtres, il nous arrivait de jouer à ce jeu: une fois où nous étions deux soumis chez Eux, Ils ont profité de notre présence pour nous faire faire le ménage de Leur cuisine et de Leur salle de bains. Cela faisait quelque temps que j'avais noté qu'un "léger" fouillis envahissait Leur salle de bains et j'attendais l'occasion propice pour la Leur nettoyer façon "Tornade blanche".  Aussi, les connaissant bien, quand Ils m'ont demandé ce que je préfèrais faire de la cuisine ou de la salle de bains, je Leur ai répondu sans hésiter : " mes Maîtres, comme je la connais bien et que c'est là où il y a le moins de travail, je préfère de loin m'occuper de la cuisine!" Et que croyez-vous qu'Ils m'ont répondu? Ils ont répondu comme je l'espérais: "Alors puisque tu éprouves un certain plaisir à faire la cuisine et que tu te vantes  qu'il y ait moins de travail dans la cuisine que dans la salle de bains, pour te punir Nous décidons que tu nettoieras la salle de bains!". Bingo!

Bien sûr, j'ai gémi pour la forme, trouvé ça injuste, mais Ils m'ont répondu: "C'est comme ça et pas autrement!".

Ah, j'en vois un au fond qui m'accuse de manipulation et un second qui trouve que j'insulte mes anciens Maîtres en Les faisant passer pour des imbéciles....

Pour la manipulation, si vous appelez ça de la manipulation de vouloir chercher à nettoyer un salle de bains pour que Vos Maîtres s'y sentent bien et soient contents d'avoir une salle de bains propre, alors là oui, j'avoue, je suis le roi des manipulateurs, que dis-je l'empereur des manipulateurs!

Pour ce qui est de l'intelligence de mes anciens Maîtres, c'est parce que Vous ne les connaissez pas. Oui, mes anciens Maîtres sont des gens très intelligents. Mais comme pour tout Dominant, il y a parfois une petite faille dans le système. Ce sont de vrais Dominants, des purs, des durs de durs. Donc Iils se comportent toujours de la même façon: pas de secret, pas de traîtrise. Avec Eux ce sera toujours la même façon de réagir. Donc quand on appris à Les connaître, il est un peu normal que parfois on puisse devancer Leurs pensées... Et puis Eux aussi me connaissaient: ne vous inquiétez pas... Parfois Ils savaient très bien me manipuler également pour Leur bon plaisir. Et puis, ce jour-là, qui sait, peut-être que c'est Eux Qui m'ont manipulé? Va savoir....


Bon, revenons à nos moutons, à savoir pourquoi un Dominant ou une Domina cherche un soumis ou une soumise qui ait quelque chose dans le pois-chiche!

Et bien tout simplement parce que sans forcément partager Leur vie, Ils souhaitent simplement pouvoir partager d'autres moments plus intellectuels, moins BDSM...

Quoi que, si on y réfléchit bien, ce doit être une véritable torture jouissive que d'infliger une pièce de théâtre intello à un soumis abruti: une véritable torture intellectuelle qui s'achèverait par un :" Alors, tu as aimé Mon soumis" auquel celui-ci répondrait par un :"Non, Madame car je n'ai rien compris..." ce qui permettrait à la Domina de pouvoir répondre "Alors tant mieux, mon Soumis, parce que j'aime quand tu souffres". Même si Elle pense qu'Elle aussi Elle s'est profondément ennuyée - le verbe "ennuyer" évite ici d'en utiliser un autre qui serait plutôt scatologique, savoir que le soumis en a bavé doit être Sa récompense. Plus! Si Elle est une vraie Domina, Elle doit profiter de la situation et s'offusquer de ce que le soumis n'a pas aimé pour lui promettre une séance encore plus dure pour avoir eu l'affront de ne pas avoir aimé le spectacle que La Maîtresse souhaitait voir.

 

Alors, me direz-vous, c'est quoi ce titre d'article à la noix?

Mais j'y viens, j'y arrive.

Vendredi après-midi, avec Madame, nous sommes allés voir le dernier Spielberg dont le titre est "Lincoln". C'est un film qu'Elle est moi avons trouvé passionnant et vraiment très intéressant. Ensuite N/nous sommes allés chez Elle  et voyant que N/nous n'avions pas beaucoup de temps à consacrer à certains jeux, N/nous avons bu un peu de vin: Ellle m'a "forcé" à terminer une bouteille de rosé que nous avions ouverte plus d'un mois auparavant et elle s'est contentée d'un verre de vin blanc et N/nous avons parlé assis, Elle dans son fauteuil, et moi à Ses pieds pendant environ une grosse demie-heure. Après quoi, prenant pitié de Son soumis, Elle m'a reconduit en voiture un bon bout de chemin car ce jour-là c'est Elle qui était véhiculée et non moi.

Croyez-le ou non, même si je trouve cela un peu honteux quand même de ma part et si je souhaite réellement que Madame m'impose Sa Domination de manière butale et sans appel afin de me rappeler Qui est La Maîtresse et qui est le soumis, j'ai trouvé cet après-midi de soumis très agréable en compagnie de Madame.

J'en remercie publiquement Madame pour Qui je n'aurais jamais assez d'hommages respectueux à déposer à ses pieds. Et puis je sais qu'Elle se rattrapera bien d'une manière ou d'une autre...Il faut déséquilibrer l'injuste balance que doit être le BDSM, pour le plaisir de tous, bien évidemment. Et ça, Elle saura faire.

 

Ami lecteur, j'ai failli oublier: Madame est contre l'esclavagisme, mais pour la soumission à Sa personne. Tu apprécies la nuance, j'espère...

 

***

*

 

 

 

Par soumis-de-madame
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Samedi 9 février 6 09 /02 /Fév 20:45

Avec ou sans poils?

 

Du temps de mes anciens Maîtres, je devais être sans poils. Cela ne s'était pas fait du jour au lendemain et j'y étais allé par étapes.

 

Madame a horreur du glabre, j'ai donc, sur son ordre, laissé à nouveau pousser mes poils alors que j'entretenais avec religion mon absence de poils depuis que mes anciens Maîtres me l'avait demandé pour rencontrer un autre couple de Dominants.

 

Même si Madame très diplomatiquement m'a dit que si je voulais, je pouvais continuer à me raser, m'épiler, passer le lance-flammes pour ne plus avoir de poils mais que c'était dommage.

 

Tu penses bien, Ami lecteur, qu'une fois qu'Elle m'avait dit ça, je ne pouvais pas envisager de ne pas laisser mes poils repousser....

 

Laisser repousser mes poils! Ce fut pour moi presque aussi difficile que de décider en son temps de les raser. C'est terrible pour un soumis que de s'adapter à de nouvelles exigences pilaires...De fait mes poils ont bien repoussé mais je ne suis tout de même pas l'abominable homme des neiges. Fort heureusement.

Madame m'a tout de même autorisé à désertifier mon entre-jambes et mon pubis et j'avoue que je continue sous les aisselles. Mais ailleurs c'est fou ce que ça a repoussé vite... 

Quelque part, ça a son avantage car quand je suis au pieds de Madame, celle-ci passe sa main sur mes poils et me caresse comme si je n'étais qu'un gros chat. Sauf que je ne ronronne pas- là, je n'y peux rien. Mais ça a aussi ses inconvénients car quand Madame se saisit des poils de mon poitrail, aïe aïe aïe, ça fait mal...

 

Il serait trop long, Ami Lecteur de te dire comment mes poils ont repoussé et ce ne serait peut-être pas très intéressant. Mais je peux te rappeler ici comment à l'époque je m'y suis pris pour devenir glabre.

J'avais raconté cela sous forme d'un texte très simple que j'avais intitulé "Feux mes poils". C'était il y a presque deux ans. Le voici.

 

Feux, mes poils...

 

"- Tu viens avec nous à l'inauguration du Donjon de nos amis! Libère-toi pour samedi!

- Heu, Maître, ce n'est pas l'envie qui m'en manque, mais, Maîtresse était contre pourtant?

- Certes, mais je l'ai convaincue que c'était pour te récompenser...."

Ah, alors, si c'est pour me récompenser... C'est différent.

Maître a su vanter mes mérites auprès de Maîtresse et elle s'est laissée convaincre. C'est bien Maîtresse: il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis!

" - Cependant, jessy...


Ami lecteur, quand après une bonne nouvelle tu entends le mot "Cependant", pense à Cendrillon qui apprend qu'elle va pouvoir "s'éclater un maximum" (ou "à donf" comme disent les jeunes aujourd'hui), mais avec la permission de minuit seulement, et remémore-toi tous les inconvénients qu'elle a subis avant que son conte de fées ne se termine bien. C'est vrai que je ne suis pas Cendrillon, loin de là. Mais il est plus facile pour moi de vous faire comprendre toute l'importance d'un mot tel que "Cependant" au cours d'une conversation.


- Cependant, Maître?

- Nos amis n'aiment pas les poils, il faudrait que tu te rases..."

Un ange passe.

Maître reprend.

"- Le dos, la poitrine, le ventre, le pubis et les fesses au minimum..."

Un deuxième ange passe.

"- Cela va être difficile, Maître. Comment expliquer cela à ma femme?

- Si c'est impossible, ne le fais pas. Je ne veux pas te l'imposer"

 

Facile à dire maintenant que je sais ce que vous voulez, Maître.

Je suis votre soumise et chaque mot que vous prononcez a une énorme importance pour moi.

Mon but est de vous faire plaisir et pas de me faire plaisir. Mon plaisir, s'il en est, n'existe que par celui de mes Maîtres.

Tout est là.

Un soumis ne se pose pas la question "Est-ce que je vais le faire?" , mais "Comment vais-je faire?". Ami lecteur, j'espère que tu saisis cette différence subtile. Toujours est-il que je reste sans réponse à cette question.

 

Comment faire?

Un passage dans un supermarché au rayon des produits esthétiques. Crème dépilatoire: mouais.... Tu peux en mettre sur les aisselles, mais sur le reste c'est pas bon. Et puis, moi ce qu'il me faudrait, c'est un pot de cinq litres pas un flacon aussi petit vue la surface à déblayer. Pire que cela, je ne vois que le déboisement sauvage de la forêt amazonienne.

Je rentre chez moi. J'ai beau réfléchir, je ne vois pas d'autre moyen plus radical qu'un rasage complet. Mais pour ce qui est du dos, il va me falloir faire preuve non seulement de beaucoup d'imagination mais surtout de beaucoup de souplesse... C'est pas gagné d'avance.

J'ai un rasoir électrique assez puissant, style coiffeur pour homme. Pas besoin de peigne, directement au zéro... Et me voilà un soir dans ma baignoire futur réceptacle des restes de mon système pileux.

 

Question stupide: je commence par quoi?

Je choisis le dos. C'est la zone la plus difficile à atteindre et puis comme cela, je n'assisterai pas immédiatement à la perte de mes poils, je l'imaginerai plus qu'autre chose. Je comprends mieux Samson à la perte de sa chevelure et je n'ai même pas une Dalila pour m'aider dans ma déchéance. Solitude d'une soumise obéissant à distance à ses Maîtres afin de leur témoigner son dévouement total et sa soumission à leur bon vouloir.

Le dos est terminé. Je passe la main vérifie. Encore un passage ici. Et puis un autre là. C'est loin d'être parfait. Peut mieux faire. On recommence. On repasse la main. C'est mieux, du moins c'est l'impression que j'en ai car sans voir, je ne peux faire autrement que d'avoir une impression.

 

Le dos et les fesses sont faits: et maintenant?

Il ne reste plus grand choix vu que tout est devant. Là, j'en ai assez de la baignoire. Je fais face à la glace devant mon lavabo. Je me penche suffisamment pour être sûre que ma pilosité, obéissant aux exigences Newtonienne de la gravité, ira choir immanquablement dans la vasque de mon lavabo.

 

Et devant, je fais comment?

Allez! Un passage direct entre les seins. Voilà, la première coupe est faite. Je ne peux plus reculer, revenir en arrière. Je suis condamnée à terminer le travail de déforestation. Plusieurs passages sont nécessaires. Sur certains endroits, la peau est littéralement brûlée par le feu du rasoir. Elle n'est pas aussi dure que sur certains autres. Le travail dure une bonne heure.

Miroir, mon beau miroir, suis-je la plus belle?

C'est fini. Je ramasse ce qui reste de ma fourrure et je règle son sort dans la cuvette des toilettes. Ma peau est lisse, mais pour combien de temps? Tout ça va repousser. Il va falloir l'entretenir jusqu'à samedi au moins pour être parfaite pour mes Maîtres.

 

Mes Maîtres sont contents, mais le suis-je moi?

Mardi 29 mars, je confirme à mes Maîtres que je viens le lendemain chez eux car ils ont besoin de moi à l'occasion de la venue d'une autre soumise. Je vous passe les détails. J'annonce à Maître que j'ai pris une grande décision, mais que ça ne devrait pas lui déplaire.

"- Tu t'es rasée?"- me lance-t-il.

 

Mais pourquoi faut-il que Maître devine cela? J'aurais pu prendre d'autres grandes décisions comme entrer dans les ordres, payer mes impôts avec deux mois d'avance ou croire un homme politique. Non, point. Maître, doté de son 6ème sens va tout de suite droit au but. Je suis vexée comme un pou. C'est trop facile. Je choisis alors de me la jouer mystérieuse.

"- Je ne vous dirais rien ce soir, vous saurez tout demain, Maître... Ce sera une surprise."

Je sais bien que pour la surprise c'est fichu d'avance.

C'est pour le principe car c'était trop facile pour mon Maître de savoir ce que j'allais faire. Il savait pertinemment que s'il me disait de faire quelque chose, j'allais le faire - ou tout du moins, j'allais essayer de le faire. Et évidemment, le lendemain:

"- Ah, tu vois, je l'avais deviné! Je te l'avais dit!

- Oui, Maître, vous aviez deviné, mais j'ai préféré gardé le mystère jusqu'au bout..."

 

Brave jessy, tu parles d'un mystère! Il aurait été plus difficile de trouver la couleur du cheval blanc d'Henri IV que de savoir que je m'étais rasée comme Maître me l'avait demandé. Enfin passons. Y compris pour la soumise venue ce soir là. C'est une des rares fois où si Maître m'avait laissé avec une autre soumise, j'aurais eu de fortes tentations de domination sauvage, sadique et cruelle. Je sais que Maîtresse s'en était déjà occupée seule. En entrant dans la pièce avec Maître, je les trouvais dans une position sans équivoque et comprenais le pourquoi des râles de souffrance à peine voilées de la soumise annoncée. Pourtant, vu la taille de l'engin utilisé par Maîtresse, point n'était besoin debarrir comme un mammouth! Des miaulements de chaton auraient suffi. Enfin, pour conclure sur ce passage, notre chère soumise -Madame la Marquise- termine sa séance par un tour du propriétaire ("ça beaucoup changé chez vous Maître"), une discussion mondaine sur les mérites et avantages des jouets utilisés sur elle et ceux non utilisés, elle nous présente ses salutations distinguées et repart sur ses talons aiguilles pour se changer et reprendre son carrosse à moteur.

 

Après avoir raccompagné la soumise jusqu'à la porte, Maître revient pour m'enseigner les bonnes manières quand on va chez d'autres dominants. J'écoute, j'enregistre, nous répétons. Seul bémol, mes articulations vont m'empêcher de tenir la position de la soumise à genoux éternellement. Si je reste dans cette position une heure, il va falloir rajouter le burin et le marteau à côté des fouets et des martinets. Remarquez, il y en a peut-être qui aimeraient ça, mais pour un autre usage, bien sûr.

Maître me rassure et me dit que dans ce cas, on verra pour une position plus appropriée en ce qui me concerne. C'est ce qui me fait plaisir chez mes Maîtres, c'est de m'accepter avec mes défauts. Et c'est ce qui me motive encore plus pour essayer de m'améliorer.


Pardon, ami lecteur, je commence à m'égarer.

Revenons au sujet de cet article: feux mes poils...


Je repars chez moi. Mes Maîtres ont apprécié mon effort. Mais il me reste des poils dans le dos. Mes contorsions n'auront pas été suffisantes. Je dois revenir le samedi avec de la cire et des rasoirs. Je me fais expliquer au cours d'une conversation électronique quel type de cire je dois acheter. Maître m'aidera à terminer l'épilation de mon dos.

Jeudi et vendredi passent rapidement. Mon travail m'absorbe et mes Maîtres sont occupés de leur côté. Samedi arrive, j'achète les produits en ne lésinant pas sur la quantité. Il s'agit de ne pas être prise au dépourvu.

Mais quelque part, je sens très bien que quelque chose ne va pas en plus des restes d'un rhume qui s'accroche à moi depuis une semaine.

La vérité s'impose: à quoi sert-il d'avoir un corps glabre en haut et poilu comme un singe en bas? Les optimistes diront que ça aide à faire la différence entre avant et après. C'est vrai je le leur concède. Mais je ne l'ai pas fait pour ça. J'arrive très rapidement à la conclusion digne d'un argument publicitaire: "Après le haut, j'enlève le bas!".

Même procédé que pour le haut avec l'expérience en plus. Une sensation trompeuse d'impression de froid.

Je suis nue, plus qu'à poil.

Je viens de franchir une étape sans hésiter.

Et ça, mes Maîtres, c'est mon cadeau pour votre confiance et votre intérêt pour moi. En m'acceptant comme je suis dans votre monde, quelle importance peut avoir le sacrifice de mon pelage?

 

Maintenant, si vous comptez me demandez d'être poilue pour rencontrer d'autres Maîtres, là c'est vous qui fournissez la colle. Ou alors on attend tranquillement que ça repousse.

Comment s'est passé la soirée chez les autres Maîtres?

Je comprends ta question ami lecteur. Hé bien, en fait, ma soirée d'inauguration du donjon des amis de mes Maîtres, elle a bien eu lieu et j'y ai effectivement participé. Et c'était, comment dire, c'était comme l'objet de mon prochain article.

Je ferais tout mon possible pour vous livrer cet article avant la fin de la semaine, peut-être même dès demain si j'ai le temps de le faire. N'hésitez pas à revenir sur mon blog car ce fut une soirée mémorable et unique durant laquelle j'ai essayé de faire honneur à mes Maîtres et à leur formation sur la voie de la soumission la plus pure. Mais, fidèle et assidu lecteur, conviens tout de même que je me dois de ménager ce qu'en terme de SM on nomme le "Suce-pince"...

*******************

PS: En revenant de cette soirée, j'ai trouvé une pantoufle de verre, elle appartient à quelqu'un?

 


 

 

 

 


Par soumis-de-madame
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Jeudi 7 février 4 07 /02 /Fév 21:12

 

Ami lecteur, là encore c'est un transfert de texte depuis mon ancien blog. C'est vrai que je ne fais pas preuve de beaucoup d'imagination, mais j'aime bien ces textes et j'aime bien les faire partager.  je trouve celui assez sympathique. Peut-être y reviendrais-je dessus pour y apporter quelques améliorations de style, mais je n'oublie pas que le mieux est l'ennemi du bien.

 

Mais maintenant il va falloir que je pense à Madame, parce que Madame je crois qu'elle ne serait pas contre un texte sur Elle. Et puis je suis certain qu'Elle aimerait bien savoir ce que je peux écrire sur Elle. Et puis comme ça si j'écris mal Elle me punira. Et puis même si j'écris bien Elle me punira quand même pour ne pas l'avoir écrit plus tôt... Parfois je me dis que j'ai dû être Dominant dans une autre vie...

 

Allez, Ami lecteur! je te souhaite une bonne lecture.

 

 

Ballade pour mes anciens Maîtres



- Où t'en vas-tu de ce pas leste camarade?

Courir la gueuse ou assister à la parade?

- Non, mon ami, je m'en retourne en Wallonie

Car c'est là-bas que m'y attend la belle Annie.

Vois-tu mon gars c'est au Pays que je retourne

Revoir ma mie avant qu'une autre me détourne. 

** 

- La Wallonie, c'est ton pays? Mais je connais!

Ô, il est là-bas des braves gens que j'aimais

Et pour lesquels sans conditions m'serais damné

- Hé ben pourquoi te v'la en France si tu t'pâmais?

Fallait rester et avec Eux continuer

Que d'être ici pour y danser le menuet!

** 

Mon gars c'est vrai, tu as raison, c'est vérité

Y avait pas l'choix que d'les laisser et de partir

Crois-moi Wallon ça m'a fait mal de les quitter

Surtout qu'le Maître avait fini par me haïr.

- Dis donc l'François, de regretter c'est bien curieux:

Des braves gens que tu aimais sont si furieux?

**

- Je sais Wallon que tout ceci est compliqué

Mais dans la vie rien n'est très simple ni aisé

Et si souvent dans leur maison j'ai astiqué

Voire même à Eux donner mon cul pour le baiser

Il a suffi d'un rien pour l'affection briser 

Et pire qu'un chien galeux être méprisé.

  **

 

- Un rien me dis-tu là? Faut-il que je te crois?

Pour être du mépris la victime abhorrée,

Maudite et obligée de supporter sa croix

De tous les gens l'insupportable logorrhée ?

Qu'as-tu donc fait d'horrible et si abominable

Et que tu sois donc jugé si impardonnable?

  **

- Tois fois rien selon moi, trois fois trop selon Eux,

Lui Qui m'avait guidé, protégé, libéré

Sans m'en parler m'a rendu malheureux

Vouant à l'oubli nos moments par moi narrés.

Si tous n'étaient pas dignes de postérité,

Le néant total ne l'avaient mérité.

** 

 

J'ai gémi car entre toutes cette douleur

Surement la plus atroce que j'ai reçue

De mes anciens Maîtres quand soumis j'étais Leur

Celle-ci me fit plus mal qu'un seul coup de massue.

Ce qu'avec le lecteur  alors j'ai partagé

Je le perdais sans avoir pu m'être arrangé.

  **

 

Est-ce là le Dominant si juste et si bon

Que j'avais connu respecté voire aimé

Infatigablement ce durant huit saisons?

J'étais solitaire malheureux désarmé.

Mes textes par Lui approuvés le gênaient tant 

Pour faire de ce blog un lieu inconsistant?

  **

 

Wallon, non, je ne le crois pas un seul moment

Trop de choses communes à jamais nous lient

Pour croire que la décision d'effacement

Devaient faire que nos liens serrés se délient.

L'unique fois où l'un l'autre n'avons parlé

Fut suffisant pour de Leur vie être annulé.

  **

 

Etait-ce alors d'un Maître devant l'accident

La fierté agacée par  jessy révoltée

Ou bien plutôt l'envie depuis un long moment

De faire qu'à l'oubli tout soit emporté

Pour qu'ainsi les Maîtres et puis Leur ex-soumise

Aient donc de nouvelles vies qui Leur soient promises?

  **

 

Au fond, Wallon, tu sais, tout ça m'est bien égal

Puisque, c'est sûr, on ne refait pas le Passé

Et on est condamné à vivre avec son mal

Si on n'a pas appris à pouvoir s'en passer

Et si par chez mes anciens Maîtres tu passais

Ce serait bien si mon bonjour tu Leur laissais.

  **

 

Avant que d'aller retrouver Annie la belle

Dis-Leur que souvent je pense beaucoup à Lui

Et que tous mes hommages sont aussi pour Elle

Et que mes souvenirs peuplent souvent mes nuits.

Et si te retrouves à genoux tout nu devant Eux,

Oublie Annie, dis leur "Oui Maîtres !" et sois heureux!

 * * 

 

 

 

 

  Fait en l'An de Grâce 2012, le 22ème jour du mois d'octobre, à vingt-trois heures et trente-trois minutes.

Par soumis-de-madame
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Jeudi 7 février 4 07 /02 /Fév 20:53

Hommage à asnaëlle

 

Pré en bulles -je l'écris comme ça parce que je trouve que c'est plus joli que Préambule:

Ami lecteur, ce texte date de début 2011 et je l'ai transféré de mon ancien blog. Il avait déjà été à nouveau écrit en octobre 2012 grâce à l'obligeance de mes anciens Maîtres pour esayer de restaurer mon ancien blog un peu malmené à l'époque, mais ceci n'est pas l'objet de ce texte. D'autres devraient suivre, mais celui-ci était - et de loin - le plus important dans l'ordre des priorités.

Que mes anciens Maîtres soient remerciés de ce geste extrêmement généreux de Leur part, non seulement à mes yeux mais également à ceux de ma Maîtresse Qui a bien compris toute l'importance que les mots écrits ont pour moi.

 

 

 

Il est une soumise qui s'appelle asnaëlle.

 

Elle écrit et décrit de façon magnifique sa soumission à son Maître, bien mieux en tout cas que ce que je ne le ferai jamais car elle est assurément entrée dans cet univers et s'y est aventurée si loin que j'en éprouve à la fois du respect, de l'admiration mais aussi de la crainte.

 

Aussi, quand tu liras ce qui suit, ami lecteur, ne cherche pas à me comparer à elle ni à quelque autre auteur. je n'ai pas d'autre but que de lui rendre hommage car elle a fait de sa vie un art au service de son Maître. Cela vaut bien cette maigre récompense sous forme de vers bancals: qu'elle me pardonne ce crime de lèse-écriture. Là aussi je ne suis qu'une débutante.

 

Rythmée en soumission

Ta vie n'est que passion

Dans ce que tu ressens,

Et, ce, par tes cinq sens.

 

*

 

L'imagine couchée,

La peau prête au toucher

Cinglant du martinet,

Claquant du coup de fouet.

Le chaud d'une caresse

Qui effleure ses fesses.

 

*

 

Je la vois bouche bée

Langue prête à goûter

Par son Maître le met

Choisi tel un gourmet

Non pas pour la nourrir,

Mais la faire souffrir.

 

*

 

Et de sa vue privée

L'inclinant à rêver

Sous un masque fermé

Ce que son Maître aimé

L'oblige à vénérer,

Forcée d'y adhérer.

 

*

 

Les odeurs de la cire,

Bougie que tient son Sire,

Fumée qui ensorcelle

C'est Lui qui soumet celle

Qui hume tout Son air

Tel un chien par son flair.

 

*

 

Et l'oreille aux aguets,

Esprit faisant le guet,

Bruits d'une mécanique,

Coups et sons métalliques

Achèvent d'assouvir

Son ouïe de vampire.

 

*

 

Transportée par tes sens,

Sans aucune décence,

Étrangère à toi-même,

À ton Maître qui t'aime

Tu t'offres sans Le voir,

Mais toujours dans l'espoir

Que traînée par Ses mains

De nouveau dés demain

En soumission iras

Dans le creux de Ses bras.

 

* * *

* *

*

 

Par soumis-de-madame
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