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  • : Blog de jesse, soumis de Madame. Libéré par ses anciens Maîtres belges, jesse- ex jessy - est tombé sous l'emprise de Ma Dame, Domina d'origine belge et vivant en région parisienne. Ce blog est tenu par le soumis de Ma Dame et combine parfois réalité et moments d'imagination.
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Mardi 2 septembre 2 02 /09 /Sep 11:51

Ami lecteur, je ne vais pas te faire attendre.
Allez, voilà la suite.

 

Histoire (peut-être) vraie: suite.

Autour du stade, les compagnies républicaines de sécurité s’étaient déployées selon leur machinale habitude. La manifestation avait été autorisée mais la bien-pensance avait envoyé tous ses représentants afin de se frotter contre ceux qu’elle appelait les « dégénérés ».
Oh, il ne s’agissait nullement de taper ou frapper le moindre soumis: c'était apparenté à un acte de Domination ce qui était devenu formellement interdit par la nouvelle loi et pouvait envoyer les auteurs de tels actes directement en prison (cela soulignait bien le caractère vicieux et sordide de cette loi...) Bien au contraire, c’était pour leur parler gentiment du Bien et du Mal et leur dire en toute amitié qu’ils faisaient fausse route sur le chemin du bonheur et que ce n’était pas à coup de fouet ou de martinet qu’ils allaient trouver ce bonheur de vivre.

Et pendant ce temps, jesse, porté par la foule du Stade de France, se lâchait de plus en plus en se découvrant des qualités d'orateur dont il était persuadé être totalement dénué tant son existence était tournée vers la soumission. Parfois les circonstances peuvent transcender les êtres et les rendre capables d'actions incroyables:

- « Dehors, nos ennemis nous attendent non pas pour nous faire du mal mais pour nous parler de façon démagogique des méfaits supposés du BDsM : n’écoutons pas le chant des sirènes et de la facilité réunis ! Croyez-vous que nous devons accepter que les CRS ne tapent pas sur nous ? Disons-le tout net, nous ne voulons pas être défendus et s’il faut provoquer les CRS pour se faire agresser par eux jusque dans leurs cars, nous n’hésiterons devant aucun moyen!»
- « jesse, Président ! jesse, Président ! » scandait la foule sur l’air des lampions.

Surpris par tant de ferveur, jesse allait de plus en plus loin dans son discours :

- « moi, Président, je rétablirai l’ancien ordre, l’ordre normal des choses ! moi, Président, je rendrai la liberté de pratique aux adeptes du BDsM ! Et puis tant que j’y serai, j’allègerai aussi les impôts et la TVA afin de relancer l’industrie du BDsM, afin de maintenir la qualité Made in France si bien reconnue à travers le monde de cette production que le monde entier nous envie! moi, Président, je lutterai contre les imitations et exercerai un contrôle strict aux frontières afin d’interdire toute importation frauduleuse de contrefaçons. Plus de godes contenant du bisphénol ou autres substances nocives ! moi, Président, les choses reviendront à l’état normal et on pourra enfin à nouveau les tirer aux clercs ! »

- « BRAVO ! BRAVO ! » criait la foule en délire qui applaudissait à tout rompre.

Et jesse, désormais totalement libéré, reprit de plus belle :
- « moi, Président, le RER B n’aura plus aucun problème technique et ne sera plus jamais en retard ! »

Médusée par tant d’audace de la part d’un soumis, la foule ne put retenir un long «Oooooooooh » plutôt dubitatif…N’était-ce pas là un peu démagogique tant tout le monde savait ce dernier point comme étant proprement irréalisable sauf à supprimer définitivement le RER B ?…

Là, jesse sentit la foule lui échapper. Il fallait la reprendre :
- « Suivez-moi dans cette entreprise difficile et ô combien ardue mais toujours très enrichissante ! Aujourd’hui, devant vous tous réunis et avec votre soutien sans faille, je fonde le syndicat des soumis dont je prends provisoirement la tête pour défendre nos droits! Aidez-moi à vous guider! »

La foule était heureuse. Enfin un pigeon quelqu’un qui allait les défendre comme ils le méritaient. Et d’entonner un monumental :
- « Allez jesse montre-nooooouuuus tes feeeesssseeeeseuh, allez, jesse montre-nooooouuuus ton c.. ! »

Puis, dans la foulée de jesse, quelques personnes masquées prirent la parole : c’était des Domis qui cherchaient à conserver l’anonymat.
- « Aujourd’hui des lois de purification mentale N/nous interdisent toute rencontre depuis que la pratique de la Domination est interdite. Nous, les Domis avons besoin de vous, les soumis, pour notre plaisir et vous les soumis n’êtes pas grand-chose sans vos Domis. Aidez-Nous ! C’est un ordre ! »

La foule des soumis répondit d’un énorme :
- « Aaaaaaaaaaaaaah ! Oui, encore ! Qu’est-ce que c’est bon d’entendre un ordre venant d’un Dom ! Il y a si longtemps que ça ne nous était pas arrivé. Encore ! Encore ! Encore ! »

Dehors les CRS dialoguaient comme s'ils étaient invités dans un salon bourgeois avec force tasses de thé et petits gâteaux. Pas un seul coup n’était donné et les matraques restaient dans les cars. Quelques soumis essayaient bien de les provoquer voir attendaient que des coups soient donnés pour espérer s’interposer et ainsi mieux prendre ces coups à la place des autres, allant même jusqu’à espérer être conduits à l’intérieur d’un des cars de police pour y être durement interrogés, voire plus si affinités…Mais rien n’y faisait.

Pendant ce temps, jesse ne pût s’empêcher de penser à Lady Abigael qui, de Son côté, n’avait pas renoncé à Son soumis et à leurs rencontres régulières. il savait qu’Elle l’écoutait et, craignant pour Elle, il Lui avait demandé de ne pas venir alors qu’Elle aurait souhaité montrer à quel point ces lois stupides ne l’impressionnaient pas un seul instant. « Ah Quelle merveilleuse Domina que Ma Dame ! » se dit-il.

La fatigue plus que les forces de l'ordre eut raison des manifestants qui, habitués à céder comme de braves soumis qu'ils étaient, rentrèrent sagement chez eux, l'espoir au cœur de voir un jour cette situation cesser. Les slogans se succédaient dans leurs esprits: "soumis de tous les pays: unissez-vous!"; "Il n'est pas interdit d'interdire!"; "CRS!Do-Mis!". Ils étaient en train de rêver à des lendemains qui chantent: l'espoir était en train de renaître.

Même si aucun coup ne fut donné ou reçu, la manifestation fut un succès et le syndicat des soumis engrangea bon nombre d’adhésions dès le lendemain.
Furieux de ces résultats inattendus les syndicats dits « historiques » créèrent tous une branche « soumis » afin d’enrayer l’hémorragie de départs de chez eux.
Le comble de l'injustice fut atteint lorsqu’un des membres dirigeants du nouveau syndicat des soumis fût arrêté et accusé d’être en infraction avec la loi sur la Domination.

La provocation était grossière et deux jours plus tard une manifestation monstre réunissait plus de deux millions de personnes sur les Champs Elysées. Il y avait des seniors, des enfants et toutes les autres catégories d’âge étaient elles aussi représentées. Les gens eurent le courage de regarder les autres pendant plus de trente secondes, certains brandissaient des fers à vapeur en plein milieu de la journée au milieu de Dominas habillées tout de cuir vêtues avec un fouet à la main qu’Elles s’ingéniaient à faire claquer le plus fort possible. Une émotion intense régnait et elle fût à son comble quand au micro jesse lança son fameux : « N/nous sommes tous des soumis Dominants ! ».

Début juin 2018, le Gouvernement tombait et de nouvelles élections législatives étaient organisées.
Dès sa mise en place, le mois suivant, le nouveau Gouvernement s’empressa d’annuler toutes les lois absurdes et, tant qu’il y était, annonça à grands renfort de publicité que la ligne B du RER allait être rénovée de fond en comble sans que cela coûte un seul centime au contribuable. Sur ce dernier point, personne ne fût dupe.

La politique avait repris ses droits; le syndicat des soumis n’avait plus de raison de continuer à exister et allait être dissous début octobre 2018. Le calme était revenu. soumis et Dominants pouvaient à nouveau se rencontrer tranquillement dans le plus merveilleux des mondes BDsM.

****************************************

L’enfant de 10 ans regarda son grand-père avec des yeux à la fois interrogateurs et admiratifs:
«- C’est vrai cette histoire Papi jesse ? »
« - Bien sûr que c’est vrai, mon petit. Tu ne crois tout de même pas que j’ai inventé tout ça pour le plaisir de te raconter une histoire, j'espère ? »
« -Ben, si, je le crois un peu Papi jesse… »
« - Tu n’es pas forcé de me croire mais ça me fait de la peine, tu sais ? Mais, bon, tiens voilà quelques euros pour te remercier de m'avoir écouté. Tu peux y aller… »
« - Merci Papi jesse ! ».
Papi jesse regarda partir son petit-fils en pensant : « Décidément, ça grandit plus vite que je ne l’imaginais… Va falloir trouver mieux pour la prochaine fois… »
L’enfant s’en alla aussitôt en courant avec un billet de 20 euros retrouver ses copains qui l’attendaient au jardin municipal.
L’un d’eux lui lança : « Alors, il t’a raconté une nouvelle histoire bidon, le vieux débile ? »
L’enfant répondit : « Ouais ! Mais pour une fois, celle-là, elle était presque crédible. Il s’améliore avec le temps mon Papi…Vivement la prochaine pour voir ce qu’il va encore me sortir ».

Fait en l'An de Grâce Deux Mille Trente Cinq, le vingtième jour du mois de mai par jesse, plus connu sous le pseudo "Le soumis de Ma Dame / Lady Abigael"

Par soumis-de-madame
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Lundi 1 septembre 1 01 /09 /Sep 14:37

Histoire (peut-être) vraie...

Mais que s’était-il passé ce 13 mars 2018 ?

Pourquoi le gouvernement avait-il voté cette loi qui ne servait pas à grand-chose si ce n’est à se donner bonne conscience ?

C’était une idée un peu irréelle au départ de décréter avec force explications logiques que le malheur de la France venait des déviants, de ceux qui se croyaient tout permis au prétexte que cela se passait entre adultes consentants… Certaines pratiques furent votées par la majorité présidentielle comme, pour n’en citer que quelques-unes, regarder quelqu’un plus de trois secondes sans lui adresser la parole (sinon c’est une agression visuelle), marcher trop près d’une personne âgée de plus de 75ans ou de moins de 18 ans si aucun lien de parenté ne le justifie, travailler plus de 80heures par semaine même si au bout du compte on gagne moins que le SMIC, pratiquer la domination sous toutes ses formes, repasser ses chemises avec un fer à repasser à vapeur entre 08h00 et 16h30 tous les jours de la semaine y compris les jours fériés….

Une vague d’arrestations sans précédent se produisit entre le 13 mars et le 20 avril : toutes les personnes fichées comme supposés Dominants furent enregistrées sur un fichier national et devaient s’astreindre à un programme de rééducation avec obligation de ne plus rencontrer un soumis ou une soumise et passage hebdomadaire devant une commission départementale d’éthique mentale et morale.

Plus rien ne tournait comme avant : personne n’osait sortir de chez soi de peur de se retrouver par mégarde à côté d’un enfant ou d’un senior et ceux qui osaient le faire faisaient la fortune des pharmaciens à force de se cogner contre des poteaux ou des réverbères tellement ils n’osaient pas lever la tête pour éviter de croiser les regards des autres.
Non, décidément plus rien ne tournait rond.

Les premiers jours, les soumises et les soumis se regroupaient entre eux pour se soutenir moralement depuis que les Dominants avaient été obligés de les abandonner de force. Puis très rapidement, en moins d’une semaine on vit les premières crises de manque chez certains d’entre eux : tremblements compulsifs, grogne, prostration, troubles intellectuels.
Pour ce qui concernait les switch, ce fût également une catastrophe car ils furent contraints de choisir une situation définitive : soumis ou Dominant. Ce n’était pas un problème d’éthique particulier qui les y obligeait, non, c’était simplement que le logiciel d’enregistrement n’avait pas été conçu pour une troisième catégorie. Il leur a donc fallu choisir entre le programme de rééducation ou se déclarer soumis mais avec le désavantage de ne plus avoir de Dominants pour s’occuper d’eux.

La colère grondait doucement mais sûrement. La tension était palpable, dure. Toutes les catégories sociales se plaignaient mais pas pour les mêmes raisons. Seule la colère était le point commun de tout le monde.

Et puis des blogs de résistance se sont créés très rapidement au début mai 2018. Ils appelaient à la résistance face à l‘absurde. Un parti politique pris son envol avec un soumis vieillissant –mais la soumission n’a pas d’âge – à sa tête, un certain jesse, connu également sous le pseudo de «le soumis de Ma Dame / Lady Abigael ». Le parti s’appelait : « Touche pas à mon Dom ! » en souvenir d’un mouvement du XXème siècle qui portait à peu près le même nom.

Des affiches appelant à la révolte civique et pacifique apparurent sur les murs, collées dans la nuit par des soumises et des soumis qui se sentaient concernés.

Au Stade de France, la foule était nombreuse et rassemblait tout ce qui se fait en matière de soumis : des hommes, des femmes, des hommes-femmes des femmes-hommes, des incertains, des sûrs d’eux, des extravertis, des intravertis, des timides, des provocateurs, des « souminateurs », des purs, des durs, des jeunes, des vieux, des « debouts », des « à quatre pattes ».

Ils étaient tous venus à l’appel lancé quelques semaines plus tôt par jesse dans le cadre d’une campagne d’affichage sauvage pour laquelle il revendiquait un droit à la punition. Mais le Gouvernement n’en fit car cela aurait été illégal pour cause de « comportement de Dominant ».

La tension était palpable : tout le monde pressentait qu’un événement important allait se passer.

Il faut dire que cela faisait des mois que la colère couvait et qu’une majorité de soumis commençait à ne plus supporter ces changements de conditions.
Dame, depuis quelques temps on se mettait à leur parler correctement, on leur montrait du respect et on faisait preuve de courtoisie et de politesse envers eux comme s’ils n’avaient jamais été soumis. Les Dominants commençaient à parler d’égalité et de respect mutuel : les frontières entre Dominants et soumis devenaient floues et les switchs commençaient à ne plus s’y retrouver eux-mêmes puisqu’ils se demandaient toujours s’ils étaient en mode Domi ou en mode soumis.

Et tout ça parce qu’un jour un illuminé avait parlé de respect et de considération prétendant que le BDsM était une drogue dont il fallait se désintoxiquer. De nombreux articles de presse faisaient état dans les journaux de cas de « rédemptions » miraculeuses mais n’était-ce pas là une comédie jouée par certains ?

Les premiers cas de souffrance morale apparurent quelques semaines après cette campagne de dénonciation du BDsM : certains soumis en manque se réunissaient entre eux afin de se fouetter ou pratiquer le shibari mais l’absence de vrais Dominants ne pouvait pas être palliée à coup de bonne volonté.

Plus personne ne se déclarait Dominant depuis que la loi décrétant la Domination comme un délit pénal avait eu pour conséquence d’aggraver la surpopulation carcérale…
Le moment était solennel : il était temps de se faire entendre des autorités.
Seul derrière le micro qu’on lui tendait, jesse se voyait sur les écrans géants qui projetaient son image à l’intention de celles et ceux qui étaient placés trop loin pour voir clairement les traits de son visage. Un silence profond se fit en ce lieu qui avait vu bien d’autres rassemblements mais dont celui-ci était le premier du genre.

Et jesse prononça les premiers mots :
- "Camarades soumises, camarades soumis ! On vous ment ! On vous spolie ! Depuis les nouvelles lois interdisant la Domination plus personne ne veut assumer un rôle de Dominant et nous aider à tenir nos rôles de soumis. Est-ce que cela est acceptable ? "
- " Noooooonnnn !"  hurla la foule de soumis galvanisée par le ton enflammé de jesse qui, porté par cette réponse favorable, reprit de plus belle ;
- " Qu’avons-nous fait pour mériter cela ? Avons-nous tué ou volé ? "
- " Noooooonnnn ! " gronda à nouveau la foule ;
- " Avons-nous oublié de payer nos taxes et impôts ? "
- " Nooooooonnn ! " répondit encore la foule prise à témoin ;
- " Alors qui me dira le crime que nous avons commis pour nous priver ainsi des droits élémentaires des soumis à subir l’autorité de leurs Maîtres en toute quiétude ?...Ne cherchez pas car nous n’avons commis aucun crime ou délit passible d’une telle sanction qui bafoue nos droits les plus élémentaires et dont les conséquences vont au-delà de l’acceptable. En effet non content d’avoir fait de la Domination un délit passible de prison nous privant de Dominants, le chômage s’installe désormais un peu plus dans l’industrie du SM et des sextoys. Depuis plusieurs mois on assiste à des délocalisations massives de producteurs de jouets sexuels mais également d’artisans ferronniers spécialisés dans la fabrication et l’usinage de matériels de contraintes. Les bourreliers eux-mêmes sont obligés de se recycler dans la fabrication de harnachement en cuir pour les chevaux oubliant du coup la clientèle captive que nous représentions pour eux . "
- " Oooooouuuuuuuh ! " répondit la foule pour marquer sa réprobation face aux conséquences dénoncées par jesse ;
- " Et pour quels résultat au bout du compte, je vous le demande ? Certes le respect est là, certes, une certaine égalité règne, certes les accidents sont moins fréquents ! Mais au bout du compte qu’est-ce qu’on y gagne ? Rien ! En un mot comme en cents : on se fait ch… ! Et ça c’est inacceptable ! "
- " Ooooooouuuuuuiiiiiii ! " entonna la foule permettant à jesse de reprendre sa respiration ;
- " Doit-on permettre à ces nouvelles lois de continuer à gérer nos existences sans rien faire? Ne sommes-nous pas libres d’assumer nos penchants librement si nous le faisons sans ostentation et en toute discrétion ? "
- " Oooooouuuuuuiiiiii ! " approuva à nouveau la foule des soumis.
- " Aujourd’hui, je vous le dis, il est temps de relever symboliquement la tête pour mieux la baisser demain ! Ces lois iniques doivent être abrogées et seul le nombre nous permettra d’y parvenir ! Camarades soumises, camarades soumis, ce jour doit être le premier d’une longue marche vers la reconquête de notre état de soumis ! "
- " OOOOOUUUUUIIIII ! " renchérit la foule ivre d’un mélange de joie et de colère ;
- " L’autre nuit, j’ai fait un rêve et j’ai rêvé que nous étions tous heureux de retrouver nos Dominants auxQuels nous nous soumettions sans entraves ni contraintes mais de notre plein gré ! Et j’ai rêvé aussi au bonheur qu’Ils éprouvaient avec nous de pouvoir à nouveau pratiquer librement ces activités ! "
- " OOOOOOUUUUUIIIIII ! " - ponctuait puissamment la clameur du stade.

 

 

A SUIVRE (Ben oui, c'est comme ça).

 


Par soumis-de-madame
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Vendredi 29 août 5 29 /08 /Août 07:42

Voilà bien longtemps que je n'étais venu sur mon blog...
Pardon ami lecteur pour cet abandon de poste momentané mais une des raisons est que j'écris également sur un forum BDsM..
Pour me faire pardonner je t'envoie ce petit poème vite fait bien fait.
C'est vrai que ce n'est pas avec ça que je vais entrer à l'Académie française, mais, bon, on ne se refait pas....
Allez, bonne lecture à toi!

 

 

Amour déçu

 

Je l’avais rencontrée durant un repas,
Le doigt dans le bras,
Elle avait un port de reine magnifique,
Le doigt dans le zygomatique,
Et ce fut le début d’une fête,
Le doigt dans la tête,
Faite d’amour et de mots doux,
Le doigt dans le genou.
Je la vois encore nue sur son fauteuil,
Le doigt dans l’œil,
Ou bien offerte à son réveil,
Le doigt dans l’oreille.
Avec elle j’avais blanc-seing,
Le doigt dans le sein.
La vie était divine,
Le doigt dans la narine,
Je partageais sa couche,
Le doigt dans la bouche.
Un jour pourtant le sort nous fut dur,
Le doigt dans le fémur,
Et dans mon âme tel un cactus,
Le doigt dans le cubitus,
Elle me piqua de mots si bas,
Le doigt dans le tibia
Que je regrettai d’être né,
Le doigt dans le péroné.
Elle prit le chien et les bijoux,
Le doigt dans le cou,
Cassa mes meubles et mes bibelots,
Le doigt dans le dos.
Et pour toujours elle s’en alla,
Le doigt dans la scapula.
Je compris alors amèrement,
Le doigt dans les dents,
Qu’elle était devenue mon ex,
Le doigt dans le sexe,
Et que je ne lui remettrais plus
Le doigt dans le ….


jesse, soumis de Ma Dame / Lady Abigael
Par soumis-de-madame
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Samedi 8 mars 6 08 /03 /Mars 07:28

Un couple BDsM de légende

« - mon Maître est un fétichiste : il adore s’habiller en noir et porte un masque de la même couleur. Il aime d’ailleurs ma robe noire et que je ne sois habillé qu’en cuir. Son plaisir c’est de me monter et, dans ces moments-là, il veut de moi une obéissance totale et j’aime ça car c’est un bon Maître.
Quand il me monte, j’adore quand il me serre entre ses cuisses puissantes et la façon légère qu’il a d’enfoncer Ses éperons dans ma peau sans faire couler le sang : ça me donne de l’énergie et je ne peux plus Lui résister. Parfois il en profite pour me cravacher mais je trouve qu'il ne le fait pas assez: qu'est-ce que vous voulez, la cravache, moi, c'est mon trip.
Il aime le fouet également, mais il préfère en jouer principalement avec d’autres soumis. Il faut dire qu’avec les autres il est plutôt dur, bien plus dur qu’avec moi. Certains portent désormais des traces définitives sur le corps, mais ce n’est pas forcément ce qu’il cherche à faire. Si les soumis se laissaient faire tout de suite, ils n’auraient pas de traces car mon Maître est vraiment un expert dans le maniement du fouet.
Ce qui l’excite aussi, c’est de pouvoir marquer les soumis de son signe. En général il fait ça vite en trois petits passages et le soumis ne s’en aperçoit même pas et quand il s’en aperçoit, c’est déjà fini. De ce côté-là c’est vraiment un champion reconnu et respecté.
- Tornado, viens ici mon fidèle coursier ! Zorro doit intervenir pour sauver la veuve et l’orphelin !
- Excusez-moi, mais mon Maître m’appelle. Je vous raconterai nos aventures un peu plus tard…. j’arrive Maître ! »

 

jesse, soumis de Ma Dame / Lady Abigael

Par soumis-de-madame
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Mercredi 5 mars 3 05 /03 /Mars 06:16
A Ma Dame

Alors que j’errais seul, avec bien peu d’espoir
De trouver la Dame qui sur moi tout pouvoir
Aurait sans retenue ni contrainte exercé.
Elle est apparue dans un brouillard percé
Digne ainsi que calme, Celle vers Qui guidé
J’allais m’abandonner une fois décidé.
Elle comptait sur moi sans pourtant se douter
Ce que son oui pour moi rien allait me coûter
Tant Elle m’a donné pour bien me dominer,
Sans pour autant de moi ne rien éliminer.

J’ai tout fait Ma Dame pour Vous donner de moi
Tout ce que j’ai appris en coutume ou bien loi
Et faire naître en Vous, la Domina dormante,
Et faire croître en Vous la Femme dominante.
Plus grand-chose aujourd’hui ne reste à Vous apprendre
Car tout Votre réseau Vous avez su étendre
Et vers d’autres Domi aller Vous le pouvez
Chercher ce qu’avec moi jamais ne trouverez.
Si Domina êtes, soumis je dois rester
Être à genoux pour Vous, sans plus rien ajouter.

En mon for intérieur pour votre anniversaire
D’intérêt supérieur j’estimai nécessaire
Ce tout petit envoi venant tout droit de moi
de moi tout droit.
Et là sans rester coi ou bien d’esprit étroit
Permettez au soumis d’ainsi Vous témoigner
Que du temps le tamis ne veut pas éloigner
Le souvenir de Vous et celui de ces jours
Qui sont encore en moi et cela pour toujours.
Acceptez mes souhaits et ne faites pas cas
De cette année en plus que je veux sans tracas
Car je sais que le temps est sans effet pour moi
Quand il s’agit de Vous, cause de mon émoi.
Bon anniversaire Lady Abigael
Vous qui m’avez un jour pris comme un soumis tel.
Avec mon affection permettez d’embrasser
Celle qui dans ma vie a bien voulu passer.

Ce poème imparfait de très belle facture
Aurait très bien été : ah, maudite rature !
Un écart impuni saurez-Vous donc laisser
Là sans devoir sévir et la garde baisser ?
Ou alors négligeant de poète mon geste
M’infligerez Vos coups tout autant que le reste
Tout ça en m’expliquant sans me le répéter :
« Soumis plus haut qu’ton cul tu ne dois poèter » ?
Quel que soit Votre choix il sera respecté
De moi aucun refus ne sera suspecté
Car il est mon devoir puisque je suis à Elle
De rester le soumis jesse d’Abigael
Puisque c’est là ainsi - pour moi honneur insigne,
Tel un rappel fervent qu’ici souvent je signe.



jesse, soumis de Ma Dame / Lady Abigael


Par soumis-de-madame
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